lundi 20 décembre 2010

Des coteaux aux Hauts de Rouen

Des coteaux aux Hauts de Rouen: "



Patrimoine






Promenade patrimoniale









L’association le P’tit Pat’ Rouennais et Rouen.fr vous propose de partir à la découvrir du patrimoine caché de notre ville. Cette semaine direction les coteaux et les hauts de Rouen.

Cimetière monumental. (Photo d'illustration)
Qui a dit que ce cimetière était en ville ? S’il l’est aujourd’hui, c’est bien hors les murs qu’il fut construit de 1824 à 1828. Dans ce dédale, plusieurs personnalités ont choisi Rouen pour édifier leur dernière demeure : Gustave Flaubert le mal aimé, Boïeldieu le musicien, Félix-Archimède Pouchet, le peintre et graveur Hyacinte Langlois, Charles Verdrel, l’ancien maire, Francis Yard, le poète normand, l’abbé et archéologue Cochet. Et parmi les épitaphes les plus remarquables, notez celle de Marcel Duchamp, fondateur du Dadaïsme et auteur d’un 'D’ailleurs, c’est toujours les autres qui meurent'. Celle du musicien Albert Beaucamp, 'Je ne vous ai pas quitté, la musique ne meurt pas'. Sans oublier la petite phrase de Louise-Aimée Lieutaud, fondatrice de la Société rouennaise des études spirites : 'incarnée sur la terre en 1796 et retournée au monde des esprits en 1876'.
Dernière curiosité enfin, la sépulture illisible de Bourbel de Montpinçon, colonel de cuirassiers de Napoléon et la curieuse réalisation édifiée pour

File 2681L’octogénaire des plateaux.
C’est l’une des rares églises rouennaises édifiées au XXe siècle. Pour découvrir l’église Saint-Jean Eudes, il suffit de grimper dans le quartier des Sapins. L’architecture étonnante de ce monument est une réalisation de Robert Danis, directeur de l’école des Beaux-Arts de Strasbourg. Edifiée par l’entreprise Lanfry de 1926 à 1930, elle doit son nom à celui qui fonda les confréries des Eudistes en 1643. Ainé d’une famille de sept enfants, il donna son nom à l’église d’un quartier qui destiné à accueillir des familles nombreuses à partir de 1922.

File 2682Le calvaire de Sainte-Catherine.
Un calvaire sur la colline Sainte-Catherine. Un symbole de l’histoire de Rouen restauré et réinstallé en 2008 à l’emplacement d’origine du Calvaire du Prieuré Saint-Michel, à deux pas de l’antique escalier créé par Enguerrand de Marigny en 1310. Une croix qui a toute une histoire. Croix dite de "Croix Freschet" dans la charte de Charles de Beaurepaire en 1277, elle est représentée dans une miniature des "Chroniques de Monstrelet", illustrant l’entrée de Charles VII à Rouen en 1449. Et si l’on perd sa trace sur les documents du 16 e siècle, y compris dans le "Livre des Fontaines", le calvaire est restauré aux alentours des années 1700. Dernière représentation retrouvée de cette croix date de 1768. Il s’agit d’une gravure de Jacques Bacheley. Le monument y apparait avec un emmarchement hexagonal. Si la Révolution lui a sûrement été fatale, on le retrouve ensuite sur des cartes postales de la fin du XIXe siècle. Seul témoin visible de l’histoire d’un site prestigieux, cette restauration récente est le premier chantier de sauvegarde du patrimoine historique du lieu. Elle a consisté à rassembler les éléments éparpillés et mutilés, à les remettre en état et à réinstaller l’ensemble sur un nouvel emmarchement au vu de documents anciens fiables. Le site naturel sur lequel il repose est inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques depuis 1993.

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