mardi 21 juin 2011

Du 25 juin au 4 juillet, Montréal vibrera au son du jazz

Du 25 juin au 4 juillet, Montréal vibrera au son du jazz: "


Le Consulat général de France à Québec soutient l'ensemble de la programmation française du Festival international de jazz de Montréal et plus particulièrement le grand concert d'ouverture extérieur gratuit de Ben l'Oncle Soul ce samedi 25 juin, à 21h, place des festivals.

- Ben l'Oncle Soul a été un coup de cœur lors des FrancoFolies 2010 et de MONTRÉAL EN LUMIÈRE 2011. Aux dernières Victoires de la musique, il a été le favori en obtenant le prix Révélation scène. Et parions qu'il sera un chouchou du Festival ! Sensation française, Ben l'Oncle Soul creuse des sillons funky dans tous les champs musicaux, revisitant les grands succès Motown des années 1960 comme ceux du pop rock moderne - entre autres une interprétation R&B époustouflante de Seven Nation Army des White Stripes -, ou composant lui-même ses propres perles soul. Avis à tous ceux qui aiment les spectacles dynamites qui groovent : voilà le rendez-vous de l'été !

'Champion de la reprise qui tue, maniaque des détails sonores qui rappellent la soul des glorieuses années Motown, notre ami Ben respecte cette musique, le sourire aux lèvres et le pied dansant ! Profitons-en !' - Laurent Saulnier (Festival International de Jazz de Montréal)

Les autres artistes français à suivre :

- The 1234 : Ils sont quatre, parisiens, un peu cinglés et chantent a cappella des reprises façon doo-wop des meilleurs succès… des mythiques Ramones. Imaginez Joey, Johnny, Dee Dee et Tommy sans instruments, faisant des harmonies vocales pour Dion & The Belmonts, et vous serez encore à des kilomètres des 1234. Pour la première fois au Festival, un groupe punk… qui plaira à toute la famille, rafraîchissant et sympathique à souhait ! Hey ho, let's doo-wop !

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Les Doigts de l'Homme : À quels doigts fait-on référence ? À ceux du grand Django, bien sûr ! Dans la pure tradition du jazz manouche, le quatuor français Les Doigts de l'Homme marie les rythmes effrénés des guitare, oud, banjo, contrebasse, charango et autres instruments à cordes dans ses propres compositions ou à l'intérieur de relectures modernes des morceaux de Reinhardt. Son 4e album, 1910, paru l'an dernier, commémorait d'ailleurs le 100e anniversaire de naissance du grand guitariste. Du plaisir assuré !

- Sly Johnson - En 2009, le beatboxeur avait épaté la galerie alors qu'il était l'invité du trompettiste Erik Truffaz sur son concert Paris. Maintenant, il a intégré une pincée de soul à ses acrobaties vocales de haute voltige. Le portrait ? Un bien joli tableau : 74, premier album solo paru en 2010 chez Universal, sur lequel deux reprises (Otis Redding et The Korgis) agrémentent ses compositions personnelles, qui vont bien au-delà des limites du nu-soul. Une véritable renaissance.

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Stéphane Belmondo Quartet Kirk Lightsey, Billy Hart, et Sylvain Romano The Same As It Never Was Before - Dee Dee Bridgewater, Lee Konitz, André Ceccarelli et Milton Nascimento figurent au nombre de ses — nombreuses ! — collaborations, et son premier album solo, Wonderland, paru en 2004, avait été vivement remarqué. Un quartette composé du pianiste Kirk Lightsey, du contrebassiste Sylvain Romano et du batteur Billy Hart, voilà ce que le trompettiste, bugliste et batteur de jazz français Stéphane Belmondo vient présenter aux festivaliers. Le nouveau projet, The Same As It Never Was Before, risque de ne pas passer inaperçu.

- Shaolin Temple Defenders : Pour eux, du deep soul au new funk, la musique est une religion, une spiritualité, une raison de vivre. Fiers défenseurs du temple du soul, les Shaolin Temple Defenders viennent de lancer Take It Slow. Le 3e album de ces dignes héritiers (bordelais) du mouvement soul funk des années 1960 et 1970 témoigne de leur recherche d'équilibre, de leur volonté de ramener le temps à une dimension plus humaine. Juste ce qu'il faut pour se laisser porter par le groove !

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Madeleine Peyroux (Première partie : Sophie Hunger) : En 2009, elle a marqué un retour en force au Festival avec son Bare Bones, qu'on attendait avec impatience ; cette année, c'est avec une non moins grande impatience qu'on a hâte de la recevoir à nouveau au Théâtre Maisonneuve ! Avec son timbre clair, qui se marie aussi bien au folk, au jazz ou au country, la chanteuse qu'on compare souvent à Billie Holiday nous charme immanquablement, que ce soit en revisitant les Dylan, Baker, Cohen, Mitchell et Waits de ce monde, ou nous berçant de ses propres pièces, tout simplement formidables.

- Dee Dee Bridgewater - To Billie With Love : A Celebration of Lady Day :
La gagnante du Grammy de l'album jazz vocal de l'année présente son captivant hommage à Billie Holiday, Eleanora Fagan (1915-1959) : To Billie with Love from Dee Dee, paru sur CD. L'interprète de Lady Day entre dans la peau de son alter ego avec un naturel attribuable à un solide talent combiné à une brillante carrière sur quatre décennies. Une chose est certaine, Dee Dee s'approprie le répertoire et livre une performance tout à fait magnétique !

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Trio Pilc Moutin Hoenig : Deux Français, un Américain. Trois musiciens particulièrement doués. Ils avaient créé une véritable commotion sur la scène jazz américaine et européenne au tournant des années 2000. Après avoir joué dans différents projets, ils reforment leur groupe d'autrefois —alors qualifié de plus étonnant trio jazz de la décennie : et le pianiste Jean-Michel Pilc, le batteur Ari Hoenig et le bassiste François Moutin partagent toujours la même créativité et la même passion, qu'on pourra entendre au Gesù en attendant la sortie d'un album, en août.

- Richard Galliano Gonzalo Rubalcaba Duo : Le premier, héritier du grand Astor Piazzolla est reconnu comme un des plus importants accordéonistes de l'ère moderne ; le second, découvert par Dizzy Gillespie, fait preuve d'une remarquable virtuosité au piano, comparable à celle de Bill Evans. Maîtres de l'improvisation, compositeurs inspirés et musiciens de haut vol, ils ont su se tailler une place de choix au sein de l'élite du jazz. Ensemble, le Français Richard Galliano et le Cubain Gonzalo Rubalcaba, deux habitués du Festival, présentent au Festival un duo d'exception.

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Thomas Enhco Trio : Nouvelle figure du jazz français, ce jeune pianiste et violoniste est un véritable petit génie musical. Ce n'est pas pour rien que le violoniste Didier Lockwood l'a très tôt pris sous son aile et qu'un des plus grands producteurs de jazz japonais l'a vite repéré pour produire son 2e album, Someday My Prince Will Come, Django d'Or du Nouveau talent 2010. Improvisateur et compositeur inspiré au talent précoce, il s'amène en trio avec Nicolas Charlier (batterie) et Chris Jennings (contrebasse). Très prometteur !

- Freddy Koella : Zachary Richard, Bob Dylan, Lhasa de Sela, Carla Bruni et Francis Cabrel sont au nombre de ceux qui ont vu en lui et sa guitare fluidité, désir, invention, poésie. Après un premier effort solo acoustique en 2005 (Minimal), voilà qu'il expose davantage l'intimité de son univers musical avec Undone : 10 pièces épurées, portant à la rêverie et suggérant blues, folk, jazz, parfois déconstruits, le tout constituant un moment à l'écart de l'agitation du monde actuel, un bel éloge à la lenteur.

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Ornette : Bettina Kee, alias Ornette, s'est mise au piano à 3 ans parce qu'elle aimait quand « le tonnerre gronde » (les graves) et « la pluie tombe » (les aigus)… Depuis, elle a collaboré avec les Arthur H, Alain Bashung et Renan Luce de ce monde avant d'être vivement remarquée en première partie de Yael Naïm et de Coeur de pirate l'automne dernier à Paris. Sa pop, sombre, tout en soul et en groove, paraîtra bientôt sur un premier CD. Une révélation à la sensibilité à fleur de peau.

Et bien d'autres encore : http://www.montrealjazzfest.com/default-fr.aspx

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