vendredi 3 juin 2011

Contrat Urbain de Cohésion Sociale : le Gouvernement met en difficulté les associations et les habitants des quartiers sensibles

Contrat Urbain de Cohésion Sociale : le Gouvernement met en difficulté les associations et les habitants des quartiers sensibles: "

Voici la motion que défendront ce soir les élus socialistes devant le Conseil municipal de Rouen :

Lors du Conseil municipal du 21 janvier, nous exprimions nos inquiétudes les plus vives par rapport à la diminution par l’Etat de 24% des crédits affectés au Contrat Urbain de Cohésion Sociale (CUCS) de notre agglomération.


Le CUCS est en effet le principal outil financier de la politique de la ville en matière de développement social pour notre agglomération. Il contribue à soutenir des porteurs de projets, majoritairement associatifs, et des actions destinées à contribuer au mieux être et l’insertion sociale et professionnelle des habitants des quartiers les plus fragiles (les Hauts de Rouen et Grammont pour Rouen).


Cette diminution de la participation de l’Etat représente en 2011 une perte nette de 160 000 € pour la programmation de Rouen. La CREA s’est mobilisée pour porter les intérêts de cet outil essentiel de son territoire. Le Maire de Rouen a conduit une délégation de la CREA pour rencontrer le ministre de la Ville, Monsieur Leroy. L’Etat s’était engagé à mobiliser ses crédits de droit commun en contrepartie. En réalité ces crédits de droit commun n’ont été mobilisés que très marginalement, à hauteur de 25 000€.


Par ailleurs, de façon unilatérale, l’Etat a décidé de réduire les thématiques éligibles au CUCS : les actions relevant du lien social et de la culture ne sont plus éligibles alors qu’il s’agit là de domaines fondamentaux en matière de développement social.


De plus, nous restons toujours en attente d’une nouvelle convention cadre pour le CUCS 2011-2014.


Il est important de rappeler que l’Etat n’est pas l’unique financeur du CUCS, même s’il reste le financeur principal. La Ville de Rouen participe au CUCS à hauteur de 236 000€ en 2011 (montant en augmentation de 36 000€ par rapport à 2010). Cette participation de la Ville est loin de refléter la réalité du soutien qu’elle apporte à ces territoires à travers l’attribution de subventions de droit commun aux associations et à l’offre de services publics qu’elle propose.


Au-delà de ce désengagement, la méthode est également déplorable. Les baisses de crédit ont été confirmées tardivement, ce qui a retardé la validation de la programmation annuelle au mois de mai. Pour débloquer la situation des associations dont les difficultés sont apparues du fait de cette situation, la Ville s’est organisée, avec le GIP-GPV, pour consentir un versement immédiat des subventions dès la validation de la programmation des actions en anticipation de la subvention de L’Etat.


Mais, devant l’accumulation des désengagements de l’Etat, et des perspectives pour 2012 peu rassurantes, les collectivités locales ne pourront se substituer. Le Gouvernement porte ainsi la lourde responsabilité de compromettre des actions municipales ou associatives auprès des populations les plus en difficulté.


Le Conseil municipal de Rouen renouvelle sa demande au Gouvernement de maintenir un engagement financier constant dans le cadre du CUCS afin de poursuivre une politique de la ville conjointe avec l’ensemble des acteurs de notre territoire.


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1 commentaire:

  1. Dès que des papiers de partis politiques arrivent sur google reader henrirousseaurouen,en bon démocrate je les mets en reader à gauche du site.Je suis d'accord avec le papier du parti socialiste de la section de Rouen,le gouvernement et Sarkosy n'est plus républicain:liberté,égalité et fraternité.Ils travaillent essentiellement pour les riches,réduisant en peau de chagrin ISF,taxant de plus en plus sur la consommation,invention en 2010 de 21 taxes!

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