vendredi 3 juin 2011

Sécheresse: interdiction des usages non prioritaires de l'eau

Sécheresse: interdiction des usages non prioritaires de l'eau: "Du fait de la sécheresse qui sévit actuellement et qui affecte le débit des cours d'eau du département, le préfet de Maine-et-Loire a pris un arrêté d'interdiction des usages non prioritaires de l'eau.
Cet arrêté s'applique à compter du 1er juin et concerne les usages suivants:
  • lavage des véhicules en dehors des stations professionnelles et hors objectif sanitaire et de sécurité;
  • remplissage des piscines à usage privé (hors chantier en cours et hors contraintes de maintenance);
  • lavage des bâtiments ou des voiries (hors objectif sanitaire et de sécurité et hors chantiers en cours);
  • arrosage des espaces verts privés et publics (pelouses, massifs, terrains de sport);
  • alimentation des fontaines et jets d’eau en l’absence d’un dispositif de recyclage d’eau.

Ces interdictions s'appliquent de 10 heures à 20 heures sur l'ensemble du Maine-et-Loire. Elles resteront en vigueur jusqu'à ce que l'évolution de la ressource en eau justifie leur levée ou impose de nouvelles mesures.
La Ville adapte ses pratiques
De son côté, la Ville se met au diapason de la décision préfectorale en adaptant les pratiques et usages des services municipaux. « Nous connaissons le sujet, rappelle Gille Mahé, adjoint chargé de l’environnement. Depuis des années, nous menons une politique volontariste afin de réduire et d’optimiser l’utilisation de la ressource en eau ».
Ainsi, la consigne a été donnée de suspendre le lavage systématique des chaussées, mis à part le lavage des rues et places où se tiennent les marchés. Cela pour des raisons d’hygiène.
Autre dispositif : diminuer l’arrosage des espaces verts en ne maintenant que celui des espaces fleuris, et seulement entre 20h et 10h.
Pour mémoire, sur les 550 hectares d’espaces verts lui appartenant, la Ville n’en arrose en réalité que 70. Elle utilise pour cela des systèmes de goutte-à-goutte sur les massifs afin de limiter la déperdition et l’évaporation en période sèche, comme c’est le cas en ce moment.
L’eau ainsi consommée équivaut à environ 1m3 par an et par habitant. "

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