mardi 31 août 2010

Rousset sanctionne la haute fonctionnaire auteure d'Absolument débordée

Rousset sanctionne la haute fonctionnaire auteure d'Absolument débordée: "La haute fonctionnaire du Conseil régional d'Aquitaine, Aurélie Boullet, dont le pamphlet Absolument débordée ! (écrit sous le nom de Zoé Shepard) avait défrayé la chronique en juin, connaît enfin sa véritable sanction.



Pour mémoire dans Absolument débordée !, elle taillait un costard au Conseil régional d'Aquitaine (où elle travaillait) sans toutefois ne jamais le nommer ouvertement. Elle s'en prenait aussi à l'attitude de ses collègues sans les nommer non plus. Helas, tout le monde s'est reconnu bien vite et le nom de plume n'a pas protégé bien longtemps Aurélie Boullet.






Le Conseil régional d'Aquitaine (CRA) avait pris l'affaire très au sérieux et le cas de la haute fonctionnaire avait été examiné par le conseil de discipline. Celui-ci avait préconisé un renvoi de 2 ans et cela sans traitement bien sûr (c'est à dire sans rémunération).



La décision finale revenait à Alain Rousset, le président PS du CRA.Celui-ci a pris le temps de la réflexion. De son côté, Aurélie Boullet espérait qu'il diminuerait cette sanction « terriblement disproportionnée et extrêmement injuste ». Elle se disait prête à porter l'affaire devant un tribunal administratif si la sanction était trop forte.



Exclue pendant 10 mois dont 6 avec sursis



Alain Rousset a finalement opté pour une exclusion sans traitement de 10 mois dont 6 avec sursis. Une peine bien moins élevée que ce qu'avait suggéré le conseil de discipline. Il estime que c'est une sanction « très équilibrée, tenant compte de son âge et de sa première expérience professionnelle ». Selon lui, il fallait tout de même rappeler qu'insulter les collègues et calomnier était une faute lourde.



Cela dit, pour Aurélie Boullet c'est encore trop, elle devrait donc présenter l'affaire à un juge soit « par un référé suspension, soit par un recours en excès de pouvoir ». Elle estime notamment qu'il n'y a aucune preuve venant étayer ce qu'on lui reproche (« manquement à l'obligation de discrétion, manquement à l'obligation de réserve et comportement fautif à l'égard de sa hiérarchie »).



Des archétypes caricaturaux et non de vraies personnes



Elle assure que dans son livre on retrouve des « archétypes caricaturaux » et non des portraits de personnes existantes et que les personnes décrites physiquement « sont à l'opposé des personnes existantes ».



Quant à l'obligation de discrétion, elle estime que cela ne peut-être valable que « dans le cas où il y aurait eu publication de propos ou de documents réels, or dans le livre, il n'y a pas de documents ou de faits réels, puisque c'est un livre général, qui s'attache à dévoiler des dysfonctionnements d'ensemble qui en aucun cas ne concernent le Conseil régional d'Aquitaine ».



Il semblerait bien que cette histoire n'a pas fini de faire couler de l'encre.



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