jeudi 28 avril 2011

Mami Wata, la mère nourricière des photographes

Mami Wata, la mère nourricière des photographes: "Mami Wata, la mère nourricière des photographes

Voir la vidéo
Mami Wata est une déesse aquatique dont le culte est répandu le long des côtes occidentales du continent africain, dans les Caraïbes et jusque dans certaines régions d'Amérique du Sud et du Nord. Elle est particulièrement vénérée au Togo, au Ghana, au Nigéria, au Bénin et au Cameroun, mais également en Mauritanie ou en Guinée. Représentée par une sirène ou une jeune femme séduisante avec des serpents, Mami Wata prend les traits de Manman Dlo dans le panthéon martiniquais. Elle est aussi baptisée Yemendja par les Haïtiens. Mami Wata pourrait être une transcription voisine de l'anglais signifiant Mère de l'eau mais selon d'autres sources, son nom viendrait d'une déformation de la langue Mina parlée au Benin et au Togo. Sa représentation physique évoque les proues des navires européens qui ont les premiers abordés les côtes africaines. Mami Wata est la déesse que l'on invoque pour les questions liées à la fécondité ou à l'argent mais aussi, pour honorer la mémoire des noyés. Son culte combine à la fois des traditions européennes, indiennes et africaines. Elle vit dans l'océan, elle incarne à la fois la mère nourricière et les destructions de la mer. Ses pouvoirs sont aussi puissants que sa jalousie est redoutée, notamment par les pêcheurs. Le photographe Nicolas Van Ingen est le co-auteur d'un ouvrage paru chez Actes Sud en novembre 2010 et déjà intitulé 'Mami Wata, mère des eaux'.

A voir aussi sur Culturebox :
- L'Amérique absurde vue du ciel
- Festival photo de la Gacilly, un plaidoyer pour la sauvegarde de la planète
- 50 ans de BD africaine francophone se racontent "

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire