jeudi 28 avril 2011

Sandrine Bonnaire, des deux côtés de la caméra

Sandrine Bonnaire, des deux côtés de la caméra: "Sandrine Bonnaire, des deux côtés de la caméra

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Pour les cinéphiles qui ont en mémoire les premiers films de Sandrine Bonnaire dans les années 80, elle conserve aujourd'hui encore cette image séduisante de jeune femme spontanée et sensuelle, mais également fragile et radicale.
Entre 'A nos amours' de Maurice Pialat en 1984 et 'Sans toit, ni loi' d'Agnès Varda en 1986 qui lui valent deux 'César', ou 'Sous le soleil de Satan' qui reçoit la Palme d'Or à Cannes en 1987, l'actrice n'a pas laissé qu'une image de jolie jeune-fille souriante. Elle donne au contraire l'impression d'une comédienne torturée, en total contraste avec l'autre égérie sensuelle du cinéma français de l'époque Valérie Kaprisky. Ce caractère un peu lourd qui entoure l'actrice est sans doute dû à ses origines familiales et notamment l'appartenance de sa mère à l'Eglise des Saints des Derniers Jours. En 2007, elle réalise un documentaire sur sa soeur atteinte d'autisme 'Elle s'appelle Sabine'. Le film est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes. 'La Puritaine', 'La Peste', 'Jeanne La Pucelle', autant de titres de long-métrages auxquels elle a prêté sa personnalité et qui, en retour, semblent avoir construit cette image d'actrice sérieuse et sombre. Il faut alors se rappeler que Sandrine Bonnaire a officiellement commencé cette carrière cinématographique avec deux rôles de figurante, l'un dans 'La Boum' de Claude Pinoteau et l'autre dans 'Les Sous-doués en vacances' de Claude Zidi.


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