En effet, une enquête menée par le groupe OpinionWay dévoile, pour le compte de la Fondation Pierre Deniker, qui oeuvre dans la recherche et la prévention, en matière de santé mentale, que nos jeunes ont des troubles psychologiques avérés. En effet, dans la population lycéenne, estudiantine ou parmi les apprentis, un sur deux estime rencontrer des difficultés psychologiques. Et pour autant, ils sont peu nombreux à avoir recours à un spécialiste pour les aider.
Le professeur Jean-Pierre Olié, rattaché à l'hôpital Sainte Anne, de Paris, est à l'origine d'une semaine portant sur le bien-être, intitulé Bien dans ses études, bien dans sa vie. Il s'agit de permettre aux jeunes rencontrant justement ces troubles psychologiques de disposer d'une assistance qui réponde au mieux à leurs besoins.
Concrètement, l'étude OpinionWay montre que 9 % des sondés évoquent des problèmes qui pourraient relever du diagnostic psychopathologique. Et pour 7 %, ils manifestent des symptômes de type dépression. Pour déterminer ces chiffres, 1217 personnes de 18 à 25 ans ont été consultées - lycéens et étudiants : 585, apprentissage : 551 et en recherche d'emploi 81.
Sur les 9 %, ils sont pourtant 60 % seulement à ne s'être pas rendus chez un professionnel, et seuls 11 % d'entre eux se sont rendus chez un psychologue, voire un psychiatre. « Je ne ressens pas le besoin de consulter. Mon problème n'est pas important » estiment-ils à 59 %. Et ceux qui s'y aventurent obéissent plus à une logique de recommandation familiale ou de leur entourage proche. Cependant, le frein premier est la peur d'un catalogage excessif.
Le site de la Fondation sera prochainement en ligne. http://www.fondationpierredeniker.org/
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