Site ouvert directement ,par google,par blogger,par twitter/henrirouen,site ouvert à tous et à toutes aimant rouen,la créativié,0680504877@orange.fr Twitter/henrirouen et henrirousseaurouen sont complémentaires.Pardon si ce dernier est long à venir ayant beaucoup d'archives...
vendredi 24 septembre 2010
Les Tweetreporters de paris.fr vous offre Nuit blanche sur mobile
Une appli iPhone « Nuit Blanche 2010 »
L'appli iPhone « Nuit Blanche 2010 » sera disponible gratuitement dès le 27 septembre. Vous pourrez y retrouver tout le programme et des informations sur la programmation artistique de cette année pour préparer votre parcours.
Des infos en direct grâce aux Tweetreporters
Pour couvrir Nuit Blanche, 20 Tweetreporters ont été sélectionnés. Très mobiles, ils livreront en temps réel des infos pratiques sur les différents sites, mais aussi leurs impressions, leurs coups de coeur et leurs conseils. Ils donneront ainsi les informations susceptibles d'aider le promeneur noctambule équipé d'un smartphone et feront partager leur Nuit Blanche aux internautes sur le site www.nuitblanche.paris.fr .
Vous pouvez d'ores et déjà les retrouver sur le compte Twitter « nuitblanche2010 » sur lequel ils commencent à échanger sur leurs parcours.
Et pour en savoir plus sur ces reporters, retrouvez leurs portraits sur paris.fr dès vendredi 24 septembre 2010.
Vous pourrez aussi les croiser pendant la nuit en les repérant grâce à leur badge ou lors d'une rencontre avec Christophe Girard, adjoint chargé de la culture à une 1h du matin à l'agence La Chose, 10 rue Simon Le Franc (4e).
10 photographes ont également remporté le concours des photos reporters lancé début septembre. Leurs clichés seront accessibles dès le 3 octobre sur paris.fr. Après Nuit Blanche, les meilleurs tweets seront associés aux meilleures photos et affichés rue de Rivoli.
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The Ghost Writer de Roman Polanski, Grand Prix 2010 de la FIPRESCI
La FIPRESCI, la Fédération de la Presse Cinématographique Internationale, qui décerne ses Prix de la CritiqueInternationale dans la quasi-totalité des grands Festivals de Cinéma du Monde vient d’attribuer son Grand Prix 2010 du Meilleur Film de l’année à The Ghost Writer, de Roman Polanski. 296 critiques dumonde entier ont participé au vote.
Le prix a été remis à l’actrice Olivia Williams, qui tient l’un des principaux rôles du film, et qui représentait le réalisateur, lors de la cérémonie d’ouverture du Festival de San Sebastian le 17 Septembre 2010.
Les précédents récipiendaires de ce prix ont été : Pedro Almodóvar (All About My Mother, 1999, and Volver, 2006), Paul Thomas Anderson (Magnolia, 2000 and There Will Be Blood, 2008), Jafar Panahi (Le Cercle, 2001), Aki Kaurismäki (L’Homme sans passé, 2002), Nuri Bilge Ceylan (Uzak, 2003), Jean-Luc Godard (Notre musique, 2004), Kim Ki-Duk (Iron 3, 2005), Cristian Mungiu (4 Months, 3 Weeks and 2 Days, 2007) and Michael Haneke (Le Ruban blanc).
Pour toute information: FIPRESCI , Schleissheimer Str. 83, D 80797 Munich, Allemagne - Téléphone; +49 (89) 18 23 03, Fax: +49 (89) 18 47 66 - E-mail: info@fipresci.org, www.fipresci.org
"LE FESTIVAL DE TORONTO A SON APOGEE
D’année en année, le Festival de Toronto sait prendre avec une aisance remarquable une ampleur qui semble bien en faire maintenant l’un des deux plus importants rendez-vous du cinéma mondial avec Cannes. Avec l’ouverture cette année de son quartier général, Bell Lightbox, le Festival a pris en outre en 2010 une nouvelle figure, regroupant avec bonheur l’essentiel de ses activités dans le même quartier de la ville (voir par ailleurs)
Grâce à son éclectisme, sur lequel veille de longue date Piers Handling, maintenant aidé à la codirection du Festival par Cameron Bailey, le Festival de Toronto est en effet parvenu à présenter au début de chaque automne la quintessence du cinéma mondial d’auteur, tout en parvenant à conserver les faveurs du cinéma hollywoodien… et de ses stars, ce qui en fait aussi l’attrait.
Cette année, parmi les 339 films, en provenance de 59 pays (dont 258 longs métrages) projetés dans une vingtaine de sections, on pouvait y découvrir des films hollywoodiens en avant-première comme The Town, de Ben Affleck, ou The Conspirator, de Robert Redford, dans la section “Gala”, qui attire tous les soirs stars, paillettes et photographes – et où la Potiche de François Ozon fut fort bien accueillie. Mais le Festival comprend aussi des parties moins directement tournées vers le grand public, comme la section “Discovery” où l’on projetait par exemple Notre Etrangère, le film Franco-Burkinabé de Sarah Bouyain avec Dorylia Calmel et Nathalie Richard ou Attenberg, le film de la grecque Athina Rachel Tsangari qui avait été l’une des révélations du Festival de Venise, quelques jours auparavant. Même les amateurs de cinéma fantastique ou marginal trouvent leur bonheur à Toronto avec la section “Midnight Madness” (Folie de Minuit), qui accueillait notamment en 2010 le grand retour de John Carpenter, le réalisateur du Halloween originel, avec The Ward.
L’explication de cette réussite à tous les niveaux tient sans doute au caractère non compétitif du Festival et à son éclectisme corollaire, puisque ses programmateurs, du coup, ne s’interdisent aucun film. Cette réussite tient aussi incontestablement à la présence d’un public passionné. Le Festival est en effet ouvert au grand public, contrairement à la plupart de ses homologues (et en particulier avec Cannes), et les acheteurs et vendeurs professionnels de films du monde entier ont appris à apprécier le grand naturel qui s’ensuit de l’accueil fait à leurs films.
La seule récompenses “officielle” importante données durant le Festival est d’ailleurs le Grand Prix Cadillac du Public, décerné cette année à The King’s speech, du britannique Tom Hooper. Colin Firth y interprète magistralement le Roi George VI d’Angleterre au moment de son accession inattendue au trône, à la suite de l’abdication d’Edouard VIII, son frère aîné. On notera que la Fipresci décerne également son Prix de la Critique Internationale lors du Festival, qui est revenu à l’Américain Swan Ku pour Beautiful boy.
Les producteurs et vendeurs français ont maintenant bien compris l’importance du Festival de Toronto: l’essentiel des nouveautés du moment en France fut présenté dans les différentes sections du festival. L’élégante réception organisée par Unifrance permit à nos professionnels de faire honneur à près de 300 de leurs homologues étrangers, leurs clients, en somme! De même, European Film Production, l’organisme de promotion du cinéma européen, organisa pour les professionnels européens deux événements fort courus, dont une initiative directement destinée à aider les coproductions entre l’Europe et le Canada, “Producers Lab Toronto“: trois jours d’échanges intensifs juste avant le Festival entre douze producteurs européens triés sur le volet et douze canadiens. Le cinéma, c’est aussi ça!
Philippe J. Maarek
BELL LIGHTBOX: CINQ ETAGES DE REVE POUR LE CINEMA A TORONTO
Après dix années, le rêve de Piers Handling, le PDG du Festival de Toronto et de Michelle Maheux, la Directrice Exécutive, s’est enfin réalisé: un superbe bâtiment de cinq étages flambant neuf , le “Bell Lightbox” (La Boite à Lumière de Bell) à peine terminé est devenu pour la première fois le quartier général du Festival. Il s’agit tout simplement du plus important bâtiment consacré au cinéma au monde, semble-t-il.
Grâce au départ à la donation d’un terrain en plein centre ville par la famille canadienne Reitman (les cinéastes Ivan – SOS Fantômes - et Jason – In the Air) – l’équipe du Festival a pu lever en une dizaine d’années et malgré la crise économique plus de 190 millions de dollars canadiens pour édifier un édifice permanent qui lui permet maintenant de poursuivre avec cohérence tout au long de l’année l’ensemble de ses activités: c’est-à-dire, au-delà du Festival annuel, la programmation d’une Cinémathèque, d’un festival de films pour enfants (Sprockets), etc.
Sur les cinq étages de Bell Lightbox, on trouve cinq salles de cinéma ouvertes au public tout au long de l’année, dont une grande de 550 sièges, deux galeries pour des expositions sur le cinéma, trois studios de montage et d’apprentissage, et, pour l’accueil du public, trois restaurants ou cafés, sans compter évidemment les bureaux du Festival et de ses autres manifestations. La première d’entre elles, destinée, cette fois, aux Torontois cinéphiles, Essential Cinema, leur présente les cent films jugés les plus importants de l’histoire du cinéma mondial par l’équipe des programmateurs du Festival, et a ouvert ses portes à peine le Festival terminé!
P.J.M.
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