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jeudi 23 septembre 2010
Une librairie ferme tous les trois jours en Belgique
La librairie en Belgique inclut cependant plus que ce que la France désigne comme telle - du moins dans l'esprit du public. On les assimilerait plutôt à des maisons de la presse, avec un supplément vente de cigarettes, du côté du plat pays qui est le leur.
Cependant, les enjeux économiques qui planent restent les mêmes que ceux de leurs confrères français. Des marges bénéficiaires faibles, auxquelles s'ajoutent une concurrence exercée par les stations-service ainsi que les grandes surfaces, dans lesquelles on peut trouver magazines et tabac, rendent la vie difficile pour les librairies belges.
Christine Mattheeuws, du SNI, évoque une situation qui se dégrade visiblement, avec la fermeture, tous les trois jours, d'une librairie. « Une évolution dangereuse, qui peut conduire à une diminution de l'offre », note-t-elle. En parallèle, l'interdiction de la vente de tabac aux mineurs de moins de 16 ans a provoqué une baisse de la vente des produits associés (briquets, feuilles à rouler, etc.). D'autant plus que l'on peut également se procurer des billets de la loterie nationale dans lesdites stations-service... Voire sur le web.
« La grosse majorité des librairies sont des petits commerces, qui ouvrent déjà leur porte à 6 h, six jours sur sept. Les supermarchés et services d'abonnement des journaux ne peuvent fournir un tel service », ajoute Christine Mattheeuws.
Citée par l'agence Blega, elle évoque d'ailleurs un commerce en péril dans le pays. « En outre, les commerçants remplissent souvent un rôle essentiel dans le recrutement de clients : les produits gratuits avec les journaux et magazines ne peuvent souvent n'être remis qu'en librairie. Une fois lancé, les éditeurs essayent de garder le client en lui proposant un abonnement avantageux, ce qui fait que le libraire voit sa clientèle diminuer. »
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L'anglais méga kit audio pour les nuls + 5 CD
Connaître les bases d'une langue vous ouvre une porte sur l'avenir et sur de nouveaux horizons. Et communiquer en anglais, même à un niveau élémentaire, est désormais très utile, voire indispensable. Le nombre de gens qui parlent anglais s'accroît d'année en année. Aujourd'hui, près d'une personne sur six parle anglais, et l'anglais est de toutes les langues du monde celle qui est parlée par le plus grand nombre de personnes en plus de la langue maternelle.
En outre, l'anglais est utilisé dans la majorité des conversations téléphoniques internationales, des courriers postaux, des e-mails, des émissions de radio, des textes traités sur ordinateur, des communications du contrôle aérien. Il sert aussi fréquemment de langage commun dans le contexte des affaires et de la formation. Ainsi, sans une connaissance élémentaire de l'anglais, vous risquez de vous retrouver... réduit au silence.
Le fait de parler anglais n'a rien de magique ; ce n'est qu'un «procédé» au service d'une opération de communication. Considérez chaque nouvelle tournure ou expression que vous découvrez comme un outil, que vous placez dans votre «boîte à outils» anglaise. Quand vous avez besoin d'un outil, ouvrez la boîte et choisissez celui qui correspond à votre besoin de communication - parler du passé, poser une question, exprimer qu'une chose vous plaît ou vous déplaît, et ainsi de suite.
Surtout, dites-vous bien que dans les échanges de tous les jours, vous pouvez le plus souvent vous exprimer avec très peu de mots et une structure de phrase élémentaire. Alors, lancez-vous sans hésiter !"
La mondialisation pour les nuls
«Aujourd'hui nous recevons trois éducations différentes ou contraires : celle de nos pères, celle de nos maîtres, celle du monde. Ce qu'on nous dit dans la dernière renverse toutes les idées des premières.»
MONTESQUIEU
Les Français, dans leur grande majorité, n'aiment pas la mondialisation.
Sondage après sondage, ils sont de plus en plus nombreux à voir en elle un motif de crainte pour leur mode de vie plutôt qu'un espoir d'ouverture et de changement. De toutes les nations développées - voire de toutes celles où sont organisées des enquêtes d'opinion -, la France est la seule dans ce cas (nos amis francophones, d'Europe et d'ailleurs, manifestent généralement moins d'inquiétude, ce qui ne les empêchera pas - nous l'espérons - de trouver un intérêt à la lecture de cet ouvrage, qui a aussi été conçu à leur intention).
Chaque élection semble l'occasion de manifester cette aversion pour une mondialisation accusée de tous les maux : génératrice de chômage par les délocalisations, elle accroîtrait en outre les inégalités en appauvrissant encore les pays les plus pauvres et les travailleurs les plus modestes des pays riches. Sa responsabilité serait également engagée dans la dégradation de l'environnement, la prolifération du terrorisme, la multiplication des épidémies et la perte des identités nationales.
Lors du référendum de 2005 sur la Constitution européenne, ce n'est pas tant l'Europe qui a été rejetée que son incapacité supposée à protéger les Français de la mondialisation. À cette occasion, on a pu mesurer la puissance du mouvement «antimondialisation», devenu «altermondialisation». Celui-ci a contribué à détourner l'électorat du choix pour le «oui» qui lui était pourtant recommandé conjointement par les deux forces principales de la majorité et de l'opposition. Dans aucun autre pays un mouvement contestataire de cette nature n'a su acquérir une telle influence.
La leçon a été bien retenue par les hommes politiques - de la droite à la gauche en passant par le centre -, qui ne manquent plus jamais une occasion de pourfendre le dragon de la mondialisation avec le sabre de bois de la réglementation et de la fiscalité, et qui flirtent dans leurs discours avec le protectionnisme quand ce n'est pas avec la xénophobie, la peur de «l'autre»."
Monet, monnaie d'échange
En effet, on trouvera sur Numilog, qui le signale bien aimablement, l'ouvrage publié par la Réunion des Musées Nationaux, en format PDF uniquement, le livre sur Monet.
Le livre en version papier est vendu 50 €, contre 37 € sur le site de Numoilog. Soit 384 pages de photos et d'explications.
Mot de l'éditeur : L'ouvrage est structuré autour d'une dizaine de fils conducteurs qui, tout au long de la carrière du peintre, ont constitué la trame de son œuvre et l'ont accompagné dans ses études sur l'atmosphère et la lumière :
• Natures mortes : avec Le Déjeuner sur l'herbe ou Femmes au jardin Monet espère ainsi s'imposer auprès du public par les tableaux de grand format.
• Figures et portraits.
• Séries : Monet est stimulé par les effets de lumière et les changements de point de vue. Ainsi arrive-t-il au principe de la série : Meules, Peupliers, Cathédrales à Rouen...
• Décoration : ce thème trouve son aboutissement dans la représentation du Bassin aux nymphéas.
Dans ce cas de figure, on pourra se demander quelle est la valeur ajoutée - ou retranchée - du papier sur une version numérique pour le coup complètement homothétique. Une version numérisée de l'ouvrage, qui certes fait gagner 13 €, soit une remise de 26 %.
Mais qui n'apporte pas vraiment d'éléments supplémentaires. Chose qui n'a rien à voir avec Numilog, précisons-le avant de froisser les susceptibilités. Surtout que la fonction de synthèse vocale est indisponible, aussi ne pourrait-on pas refaire l'exposition avec le plaisir d'une voix robotisée pour nous parler de Monet.
Que t'en semble, lecteur ?
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La baie de Saint-Vaast-La-Hougue : sous le regard des peintres officiels de la Marine
La culture, à travers notamment la peinture, la sculpture, la photographie, élargit le regard sur notre environnement, le questionne, le valorise. Ce faisant, l'accès aux oeuvres fait partie de la qualité de vie. Il importe donc de saisir toutes les occasions pour que les habitants de Saint-Vaast-la-Hougue ainsi que nos visiteurs entretiennent un rapport actif à la culture, riche du renouvellement de la perception de notre territoire et de son identité. C'est habité de cette conviction que j'ai initié le projet d'accueillir les Peintres officiels de la Marine dans notre ville. Sa concrétisation a été le fruit d'une élaboration collective entre l'équipe municipale, le Festival du livre de mer et d'aventure, le Musée Maritime de Tatihou, en étroite concertation avec l'Association des Peintres officiels de la Marine. En est sorti ce concept ambitieux : accueillir en résidence à Saint-Vaast ces artistes réputés, mettre en place une exposition au Musée Maritime de Tatihou, publier un livre.
Il faut tout d'abord souligner l'importance que revêt le fait d'avoir eu l'opportunité d'accueillir en résidence seize Peintres officiels de la Marine. Pendant une semaine, ils ont parcouru la ville et installé leur chevalet auprès de Saint-Vaastais en train de travailler ou simplement de flâner. Cette proximité, qui favorise l'accès à l'art, a encore été renforcée par une rencontre entre les peintres et les habitants dans notre Médiathèque où avait été rassemblée une importante documentation. De nombreuses personnes ont ainsi pu échanger avec les artistes. Des peintres se sont également rendus au Groupe scolaire Marcel Lepaysant pour répondre aux questions préparées par les élèves et leurs enseignants. Cette résidence des peintres à Saint-Vaast, on le voit, a pleinement répondu à notre attente d'inscrire l'art et la culture dans la continuité de la vie quotidienne. Que les artistes soient ici remerciés pour avoir aussi aimablement joué le jeu !
Quant à la réalisation du présent ouvrage, elle a pu s'appuyer sur la belle synergie des concepteurs du projet. Mais d'autres portes se sont ouvertes, d'autres acteurs se sont mobilisés lorsqu'il a fallu chercher les oeuvres des peintres qui au fil du temps, ont croqué Saint-Vaast. Sans doute enthousiasmées de voir un livre présentant notre ville mise en valeur par la renommée des Peintres officiels de la Marine, des personnalités locales, qui s'intéressent à l'art et à notre patrimoine, ont en effet apporté leur contribution. On doit ici remercier la générosité avec laquelle Sylvie Coulot et Mathilde Moebs, Alban Davy, Christine Duteurtre, Renée et Maurice Gosselin, Jean Gourlay, Luc Pignot et Élise Contamine, se sont impliqués pour qu'Edmond Thin puisse mettre en perspective ce patrimoine. Cette expérience culturelle en commun a été et sera un levier précieux pour faire de Saint-Vaast une ville en mesure de soutenir des initiatives artistiques de qualité.
Nos remerciements vont encore à François Bellec et Edmond Thin dont le professionnalisme a permis à cette publication de voir le jour.
Je tiens également à exprimer ma gratitude à Michel Bez, Président de l'Association des Peintres officiels de la Marine, qui a cru en notre projet et a mobilisé seize artistes. Grande est notre reconnaissance à l'égard du Vice-amiral Philippe Périsse, Préfet maritime de la Manche et de la Mer du Nord, qui a mis à notre disposition le Fort de la Hougue, où nous avons pu héberger les artistes au pied d'une des tours conçues par Vauban, si emblématique de notre ville."
Les dernières coiffes normandes : la bonnette de Bayeux
Je suis fier d'appartenir au peuple normand, celui des conquérants et des bâtisseurs de la cathédrale de Palerme... mais aussi à ces hommes, respectueux des traditions et défenseurs de leur patrimoine. J'ai eu la chance de naître dans une famille terrienne, établie au même endroit, depuis des siècles. J'ai grandi dans une atmosphère où l'on enseignait les valeurs d'une autre époque, et vécu toute ma petite enfance dans la vieille maison des Eudeline de Tourville, ma famille maternelle, où les acteurs de la vie de tous les jours étaient plus dignes d'un film sur le XIXe siècle, que des aventures de la Guerre des étoiles !
Oscillant entre ma grand-tante Bertine, coiffée d'un bonnet à la mode d'Anne de Beaujeu, et ma grand-tante Elmire, que je n'ai jamais vue dormir sans bonnet de nuit et marchant le jour avec deux manches à balai, j'ouvrais à ma guise toutes les armoires et les bonnetières endormies, ces gardiennes de trésors jalousement respectés par des mains pieuses, de génération en génération, depuis des siècles. Ces professeurs très particuliers, d'un autre temps, me donnaient les détails les plus croustillants de leur contenu.
À sept ans, je savais parfaitement comment mon arrière-grand-mère mettait sa bonnette, et du coup, je coiffais même mes amies d'école le jeudi après-midi, sous les instructions de ma grand-mère Marie-Louise.
À dix ans, je fabriquais des bonnettes avec les restes de dentelles, aidé de notre couturière Marthe, âgée alors de 90 ans, qui en avait confectionné au début de son apprentissage en 1902.
À douze ans enfin, après la disparition de cette famille du XIXe siècle, (moyenne d'âge de 90 ans), je me suis senti le devoir d'empêcher la destruction de tout ce patrimoine vestimentaire, qui était irrémédiablement voué aux flammes de la cheminée, sans ma ténacité à le sauver. Je peux aujourd'hui, grâce à cela, parler de tous ces costumes, pour avoir vécu avec des êtres, nés dans le dernier quart du XIXe siècle, qui les ont portés ou vus porter par leurs parents, en ce qui concerne les grandes coiffes, véritables emblèmes de la Basse-Normandie.
Ces merveilleux enseignants ont su me transmettre en totalité les témoignages de leur vie, dans les moindres détails : je suis donc «né en 1880», dans le Bocage."
De la nature à votre table : plantes comestibles à portée de main. Volume 1, Découvrir 250 plantes comestibles dans la nature
UN REGAIN D'INTÉRÊT !
Les évolutions sociétales actuelles, avec pour corollaire les concentrations de populations dans les grands ensembles urbains, incitent de plus en plus les femmes et les hommes du XXIe siècle, par réaction, à rechercher des racines «plus naturelles». Il s'agit de cette nature, ou plutôt de ces campagnes, à la fois exploitées à l'extrême et négligées au siècle précédent, ce siècle des «trente glorieuses» où l'homme croyait résolument à la «machine à produire et consommer» sans réserve et souvent sans discernement... Après soixante années de croissance effrénée, force est de constater que ce franchissement des limites est aujourd'hui source de dysfonctionnements majeurs. Le changement climatique attesté en est, entre autres, l'une des conséquences directes. Ce n'est pas la seule et, sans être alarmiste, on peut également rappeler l'érosion préoccupante de la biodiversité, l'expansion de la banalisation des milieux, la pollution croissante de grands ensembles naturels, tels les océans et les calottes polaires, l'amenuisement des grandes forêts... Ce pénible mais réaliste constat amène à une réflexion d'urgence sur un «développement sinon durable», du moins plus raisonnable.
C'est ainsi que refleurissent peu à peu des principes de vie qui n'auraient pas déplu à Jean de la Fontaine et Jean-Jacques Rousseau... Il s'agit de retrouver des plaisirs concrets, simples, parfois fugaces mais qui laissent souvent une satisfaction entière, apaisante. Il s'agit de renouer avec notre cadre de vie, de reprendre un rythme à sa mesure, et aussi à la nôtre ! Parmi tous les bienfaits qui résultent des cueillettes dans la nature (comme d'une pêche et d'une chasse raisonnées), l'un des premiers et non des moindres consiste à s'oxygéner et à découvrir parfois à deux pas de la maison, des milieux et des paysages insoupçonnés ! Pour tout dire, au-delà de l'intérêt particulier lié à l'usage des plantes utilitaires (comestibles, médicinales, ornementales et décoratives), cette quête dans nos campagnes apportera naturellement le bonheur de l'immersion dans des paysages variés aux lumières changeantes et parfois, simplement, ce bouquet de fleurs champêtres qui décore la table quelques jours durant..."
Pourquoi faut-il recycler ?
Tu n'as pas envie de t'embêter ?
Ce livre te motivera, et tu deviendras un expert en la matière.
° Tout ce qu'il faut savoir sur le recyclage...Qu'est-ce que c'est ? Pourquoi faut-il recycler ? Comment faire ? Quoi recycler ? Que signifient les symboles ? Comment réduire le recyclage ? Qu'arrive-t-il aux produits recyclés ?
° Un petit guide utile et indispensable, à mettre entre les mains de tous les jeunes lecteurs pour leur faire prendre conscience de l'importance du recyclage.
° Le tout illustré dans un style humoristique et simple."
Pourquoi faut-il recycler ?
Jusqu'à récemment, les gens avaient l'habitude de jeter leurs déchets à la poubelle sans même y penser. Grâce au recyclage, ces temps sont révolus.
En lisant ce livre, tu découvriras comment le recyclage est organisé et pourquoi il est tellement important. De nombreux conseils t'apprendront à gérer ton propre recyclage.
Le problème des déchets
La quantité de déchets produits par l'homme ne cesse d'augmenter. En effet, non seulement la population croît, mais les gens possèdent de plus en plus de choses. Des objets jetés de nos jours n'avaient même pas été inventés il y a un siècle : bouteilles en plastique, barquettes de plats préparés, téléphones portables...
Pourquoi jeter n'est plus acceptable ?
Autrefois, les gens abandonnaient leurs détritus n'importe où. Bien qu'insalubres et malodorants, ils finissaient par pourrir. Mais aujourd'hui, nombre d'objets sont faits de matériaux imputrescibles, comme le plastique ou le polyester, par exemple. Alors on les enterre ou on les brûle, ce qui crée de graves problèmes pour l'environnement ainsi que pour la population. C'est là que le recyclage intervient."
Les plus beaux villages d'Auvergne
Histoire aune renaissance
À peu de distance de Moulins, discret au milieu des prairies encloses du bocage bourbonnais, un grand prieuré clunisien vit une véritable renaissance. Mais qui peut imaginer que Souvigny, aujourd'hui modeste bourgade du Bourbonnais, fut un temps la première capitale de la province ? Les maisons du village, recouvertes de petites tuiles rouges et lustrées, entourent l'ensemble des bâtiments conventuels : l'église priorale, le cloître et les jardins.
En hommage aux temps médiévaux
Quelques vestiges des remparts ou de la tour de guet située à l'entrée de l'ancien château, la magnificence de vastes demeures baignées de verdure rendent compte de la splendeur passée de Souvigny.
Chaque été, à la fin du mois de juillet, une grande fête médiévale replonge la cité à l'époque des troubadours, des marchands ambulants et des cracheurs de feu. Durant ces huit jours de foire, hardis chevaliers, saltimbanques et artisans compagnons donnent le meilleur d'eux-mêmes dans la ville en liesse pour que renaisse le temps des bâtisseurs qui construisirent, pierre par pierre, tant d'abbayes et de prieurés...
Puis les bords de la Queune retrouvent leur quiétude. Un jeune garçon a lancé sa ligne dans les eaux tranquilles de la rivière, à côté du vieux lavoir maintenant déserté. Les retraités vont prendre le frais, le soir venu, dans leurs jardins clos en pleine floraison, par le dédale des ruelles bordées de hauts murs de pierre qui semblent tirés au cordeau.
Dans la journée, le va-et-vient des visiteurs se concentre autour de l'abbaye et des bâtiments conventuels qui abritent un musée du Bourbonnais et un musée lapidaire, dont la pièce maîtresse demeure la fameuse colonne du calendrier. Les travaux des mois répondent aux signes du zodiaque : scènes charmantes et champêtres où s'exercent pleinement la verve et la concision du sculpteur roman. Ce petit musée abrite d'autres pièces insolites, comme une longue pirogue, creusée dans un tronc d'arbre, datée de l'an mil."
Retraites: la mobilisation ne faiblit pas dans la région
Comme le 7 septembre dernier, ce sera la guerre des chiffres entre les syndicats et le gouvernement. Mais selon les premières indications, dans les grandes villes de la région, la population est restée fortement mobilisée pour dire non à la réforme des retraites impulsée par Nicolas Sarkozy...
""L'islam est compatible avec la démocratie"
La mort au crépuscule : William Gay, Grand prix de littérature policière 2010
Traduit de l'américain par Jean-Paul Gratias, son ouvrage a été récompensé du Grand prix de la littérature policière 2010, fondé en 1948 par Maurice-Bernard Endrèbe.
Les dix membres du jury ont ainsi élevé ce roman au rang des grands, voire des très grands - n'oublions pas qu'en 1948, c'est Léo Mallet qui ouvrait le bal de ces récompenses. Vous pouvez aussi retrouver la liste des lauréats sur Wikipédia.
Selon l'éditeur :
Deux adolescents, Kenneth et sa sœur Corrie, soupçonnent que Fenton Breece, le croque-mort local, n'a pas enterré leur père de manière régulière. Effectivement, ce qu'ils découvrent lorsqu'ils ouvrent sa tombe, puis d'autres alentour, est à faire dresser les cheveux sur la tête. Puis Kenneth vole à Fenton des photos compromettantes, et Corrie s'essaie au chantage. Traqués par Sutter, un tueur psychopathe, incarnation du mal à l'état pur, que Fenton a chargé de récupérer les preuves, ils ont un accident de voiture. Corrie meurt et le garçon tente d'échapper à Sutter lors d'une poursuite implacable dans les chemins tortueux des forêts maléfiques du Tennessee, peuplées de sorcières, de squatters inquiétants et de familles terrifiées.
Neuf ou d'occasion, retrouvez Wiliam Gay, sur Comparonet
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Redécouvrez le Chaturanga, ou l'ancêtre du jeu d'échecs
Aujourd'hui, ce sera plutôt de la détente, puisque Google Books veut nous faire jouer, ou à défaut, redécouvrir des ouvrages anciens parlant de jeux.
Ainsi, dans ses manuscrits numérisés, on retrouve un jeu ancien, dont sont issus les échecs, le Chaturanga. (voir le livre dont il est extrait)
Foin des jeux vidéo, pourtant devenus l'engouement premier des plus jeunes - et des autres, d'ailleurs - et surtout pas de zombies dans cette histoire.
Ici, la disposition des pièces rappelle une sorte de champ de bataille, avec des soldats, un roi, un fou, une tour et un cheval. Tous étant bien sûr accompagnés un petit pion qui sera allégrement sacrifiable pour l'exemple et l'édification d'un plus vaste empire, sur ce qui ressemble réellement à un échiquier.
Le mot Chaturanga désigne d'ailleurs, en sanscrit les quatre éléments qui composent l'armée indienne : éléphants, cavaliers, chars et fantassins. Il aurait été inventé en Inde au Ve siècle de notre ère...
Tout un historique des jeux de société pourrait être recomposé avec l'ensemble des ouvrages présents dans le catalogue. Avis aux amateurs.
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Nos maisons : du Moyen-Age au XXIe siècle
Prêts pour une petite visite guidée ?"
L'Interallié : douze romans pour un seul prix, tout chamboulé
Et puis, on continue de tout chambouler : non seulement le président, mais également la date de remise du prix, qui se fera la 16 novembre et non le 9, Goncourt et Renaudot oblige. Faut bien arriver à marquer son indépendance et son identité...
Bon sinon, rien de plus à ajouter votre honneur, circulez voilà les nominés...
- Une affaire conjugale, Eliette Abécassis (Albin Michel)
- L'affaire de l'esclave Furcy, Mohammed Aïssaoui (Gallimard)
- Qu'as-tu fait de tes frères ?, Claude Arnaud (Grasset)
- L'insomnie des étoiles, Marc Dugain (Gallimard)
- Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants, Mathias Enard (Actes Sud)
- Nagasaki, Eric Faye (Stock)
- Les grands gestes la nuit, Thibault de Montaigu (Fayard)
- La vie adulte, Virginie Mouzat (Albin Michel)
- Fruits & légumes, Anthony Palou (Albin Michel)
- Une femme célèbre, Colombe Schneck (Stock)
- Une soirée au Caire, Robert Solé (Seuil)
- Six mois, six jours, Karine Tuil (Grasset)
Oui, oui, on en retrouve encore quelques-uns qui figurent ailleurs, mais que voulez-vous que je vous dise ?
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Areva, le Niger et les Touaregs: une histoire des conflits d'intérêts
Au Niger, les intérêts stratégiques de
la France sont en jeu. Les mines d’Arlit produisent l’uranium indispensable au
fonctionnement des centrales nucléaires d’EDF qui fournissent les trois quarts
de l’électricité consommée dans l’Hexagone. Mais pour se prémunir des aléas
plus géopolitiques que géologiques, le groupe français Areva, numéro un mondial
de l’extraction d’uranium (8.623 tonnes en 2009 dans le monde) a diversifié ses sources. Il opère aussi au Canada, au Kazakhstan, en
Namibie…
Cette diversification se justifie
d’autant plus que, selon les statistiques établies par Bertrand Barré,
conseiller scientifique du groupe, les réserves d’uranium au Niger ne
représentent que 3% des réserves mondiales, contre 24% pour l’Australie, 17%
pour le Kazakhstan, 13% pour le Canada… Mais la place du Niger dans l’univers
d’Areva s’en trouve modifiée et les relations entre Paris et Niamey passent
par des épisodes d’extrême tension.
Le Niger n’est plus la carte maîtresse d’Areva
En 2008, le gouvernement nigérien a
accusé Areva de soutenir la rébellion touareg et prévenu les autorités
françaises qu’il serait dorénavant beaucoup plus attentif aux propositions de
groupes concurrents dans l’extraction d’uranium, notamment chinois. Ainsi, alors
que les mines au Canada sont devenues les principaux gisements d’extraction
d’Areva et que montent en puissance Kazakhstan et Namibie, la part des mines du
Niger va encore reculer.
Cette situation ne semble pas être
totalement étrangère aux conditions de l’enlèvement sur le site d’Arlit de cinq
Français, un Malgache et un Togolais, opération revendiquée par Aqmi (al-Qaida au
Maghreb). Compte tenu des intérêts stratégiques de la France sur place, on peut
être stupéfait d’apprendre que la surveillance du site n’était assurée que par
des vigiles non armés dans un Sahel où le risque terroriste existe et où des
enlèvements sont régulièrement perpétrés. Certes, l’accord négocié par Paris et
Niamey à la suite des tensions de 2008 prévoit que les sites d’Areva au Niger
sont sous la protection de l’armée et de la gendarmerie nigériennes. Mais manifestement, compte tenu de la
fraîcheur des relations qui s’est installée entre les deux capitales, cette
protection d’intérêts français n’est plus la priorité des autorités de Niamey.
Protection sous condition, avertissement sans suite
D’autant que le Niger manque de moyens:
dans une lettre à Areva datée du 1er septembre, le capitaine Seydou
Oumanou, préfet d’Arlit, soulignait que «la situation sécuritaire reste hélas
précaire dans la région d’Agadez en raison des actes de banditisme de plus
en plus fréquents. Cette situation est malheureusement en train de se dégrader
davantage particulièrement dans le département d’Arlit. (…) Vous comprendrez
que dans ces conditions la menace du groupe Aqmi est à prendre au sérieux car
un tel contexte est favorable à toutes les actions crapuleuses».
Insistant sur le manque de moyens à sa disposition, le préfet «exhortait» la direction du groupe à
créer une «dynamique» et de fournir des «contributions en moyens matériels et
financiers nécessaires». En clair, le préfet d’Arlit demandait à Areva de
contribuer au financement de sa protection par l’armée.
La direction d’Areva a bien pris
connaissance de cette lettre, estimant qu’elle «s'inscrit dans
le cadre du dialogue et de l'évaluation permanente des moyens financiers et
matériels qu'Areva met à disposition des autorités gouvernementales du Niger». Les choses en sont restées là, malgré
la menace créée par la présence dans la région, comme indiqué dans la lettre.
Car à la suite des rencontres les 8
et 10 septembre avec les autorités militaires et administratives, Areva a
considéré que «ni le préfet d'Arlit, ni les autres autorités n'ont
communiqué d'information particulière».
Des Touaregs hors de contrôle
Conseillé par la société EPEE, spécialisée dans
l’assistance des entreprises à l’étranger et la protection de leur patrimoine, Areva
s’assure les services de sociétés locales de gardiennage pour assurer la
sécurité sur les sites. Celles-ci emploie des Touaregs, ce qui avait permis au
gouvernement de Niamey d’accuser le groupe de soutenir la rébellion au moment
des soulèvements dans toute la zone sahelienne.
Aujourd’hui, la rébellion est terminée. L’Algérie a
beaucoup travaillé à l’abandon de la violence. Même le président libyen Khadafi
qui, en 2006, militait pour la création d’une Ligue populaire et sociale des
tribus du Grand Sahara et voulait réunir à terme tout le Sahara en un État
fédéral, a appelé au dépôt des armes. Celui-ci est intervenu en 2009 à
l’occasion d’une réunion des tribus touaregs du Mali, du Niger et de la Libye,
rappelle le journaliste engagé Saâd Lounès. Pour faire bonne mesure, le Niger a
décrété l’an dernier une amnistie pour les rebelles touaregs.
Toutefois, les regroupements de population continuent
de poser problème. La majorité des tribus touaregs cherchent maintenant à
acquérir une certaine autonomie régionale, mais leur situation s’est dégradée.
«Chacun y a contribué en utilisant les divisions et les intérêts à court terme
des uns et des autres», commente un diplomate qui fut en poste dans la région. Dans
ce contexte, les fondements d’une culture fortement imprégnée par le banditisme
armé demeurent très présents. Et certains jeunes adultes de ces tribus attirés
par l’argent facile, ont vite fait de choisir la participation à des trafics de
toutes natures à travers le Sahel.
Cigarettes, carburants, armes et enlèvements, le
Sahara devient une plaque tournante parcourue par des bandes armées. Les otages
entrent dans cette logique de monnaie d’échange. C’est ainsi que s’établissent
des axes de convergences avec Aqmi, que la surveillance des personnels d’Areva
s’est révélée défaillante et que, d’après Le Monde, le président de la société
EPEE a pu parler de «trahisons internes». Mais pour les Touaregs eux-mêmes qui
peuvent offrir à Aqmi l’apport logistique dont les islamistes peu nombreux sur
place ont besoin, les enjeux ont changé. Cette évolution par ailleurs très
récente n’a pas été suffisamment perçue et intégrée par les sociétés
nigériennes de gardiennage et par les responsables des systèmes de sécurité
d’Areva.
Pas de dérive intégriste chez les anciens rebelles
Pour autant, les spécialistes du Sahel ne perçoivent
pas –à ce stade– de dérive des Touaregs vers l’islamisme. «Il n’y a pas
d’islamisme, pas d’intégrisme chez les Touaregs, confirme Thierry Tillet, maître de conférences à l'Université de Grenoble et
spécialiste de l’histoire saharienne. Mais il existe un problème
d’intégration des Touaregs parce qu’ils sont craints par le gouvernement
nigérien qui est du sud.» Cette
fracture a de lourdes conséquences: «Le problème posé par Aqmi pourrait
être réglé par les Touaregs, mais le gouvernement ne veut pas leur donner des
armes, et les Touaregs disent qu’ils ont rendu les leurs en mettant fin à leur
rébellion.»
L’Europe en retard dans l’antiterrorisme au Sahara
La France a aussi sa part de
responsabilité. Ses centres d’intérêts se détournent des pays d’Afrique
occidentale; au Niger, la Chine prend de plus en plus la place qu’elle occupait
autrefois. Et dans le cadre du Plan Sahel contre le terrorisme qui associe la
Mauritanie, le Mali et le Niger, elle reste très en retrait pour apporter son
soutien tout comme les autres pays de l’Union européenne, commente le journal
algérien Le Temps. Au point que, dans le cadre de leur politique globale, les
Etats-Unis se révèlent aujourd’hui plus présents que les pays européens pour
mettre en place une association transsaharienne antiterroriste. Pour la société
EPEE, «il est temps que ce plan devienne réalité»: depuis sept ans, on
compte pas moins d’une soixantaine d’otages enlevés dans la zone du
Sahel.
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