La librairie en Belgique inclut cependant plus que ce que la France désigne comme telle - du moins dans l'esprit du public. On les assimilerait plutôt à des maisons de la presse, avec un supplément vente de cigarettes, du côté du plat pays qui est le leur.
Cependant, les enjeux économiques qui planent restent les mêmes que ceux de leurs confrères français. Des marges bénéficiaires faibles, auxquelles s'ajoutent une concurrence exercée par les stations-service ainsi que les grandes surfaces, dans lesquelles on peut trouver magazines et tabac, rendent la vie difficile pour les librairies belges.
« La grosse majorité des librairies sont des petits commerces, qui ouvrent déjà leur porte à 6 h, six jours sur sept. Les supermarchés et services d'abonnement des journaux ne peuvent fournir un tel service », ajoute Christine Mattheeuws.
Citée par l'agence Blega, elle évoque d'ailleurs un commerce en péril dans le pays. « En outre, les commerçants remplissent souvent un rôle essentiel dans le recrutement de clients : les produits gratuits avec les journaux et magazines ne peuvent souvent n'être remis qu'en librairie. Une fois lancé, les éditeurs essayent de garder le client en lui proposant un abonnement avantageux, ce qui fait que le libraire voit sa clientèle diminuer. »
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