jeudi 27 octobre 2011
Red Waters et Keren Ann à Rouen
Spectacle
Personnages imaginaires
Du 4 au 6 novembre, Automne en Normandie invite le public à découvrir Red Waters, un conte de fées écrit, entre autres artistes, par la chanteuse Keren Ann, aussi en concert au 106.
Red Waters
Mettez dans un shaker Björk, Keren Ann, Bardi Johansson et Sjon. Secouez fort. Il en ressort un conte de fées gothique bien "frappé" en deux actes intitulé Red Waters.
Une histoire dans laquelle le frère et la sœur s’aiment, se déchirent à grands coups de magie, de poison, d’envoûtement, de rituels… Aux textes, la rock star islandaise et son parolier, le poète Sjon, Islandais lui aussi. Aux manettes musicales, Keren Ann et le compositeur Bardi Johansson, Islandais – et oui, encore et toujours -.
A eux deux, ils forment le duo Lady & Bird, à l’origine du projet. Pour orchestrer tout ce petit monde, Arthur Nauziciel. Le metteur en scène s’était déjà illustré en proposant un Julius Caesar décapant, en 2009, à Evreux, dans le cadre du festival.
Keren Ann
La chanteuse néerlandaise, révélée par sa collaboration avec Henri Salvador sur l’album "Jardin d’hiver" sera accueillie au 106, le samedi 5 novembre.
Elle y présentera son dernier opus intitulé "101" aux accents plus pop, comprenant 10 titres en anglais.
Informations pratiques
Red Waters
Théâtre des Arts
Vendredi 4 novembre à 20h30, samedi 5 novembre à 19h30 et dimanche 6 novembre à 16h
Tarif : de 10 à 30 € (selon les séries)
Site : www.automne-en-normandie.com
Keren Ann
Le 106
Samedi 5 novembre, au , à 21h30
Tarifs : 19 € (TR 8 €)
Site : www.le106.com
(Photo : Romain Leblanc)
Quatre bonnes idées à visiter !
Visites
Ces visites qui vont rythmer votre week-end
Que peut-on voir et visiter ce week-end ? Tour d’horizon des visites qui vont marquer ce long week-end de la Toussaint.
Visite guidée d’une exposition photographique. La bibliothèque Villon pose un regard sur un homme qui a, lui-même, posé un regard sur la Ville. Pour comprendre les photos de Charles Burchell, une visite guidée est proposée, samedi 29 octobre à 16h30. Elle est gratuite et sur inscription. Elle vous permettra de voir d’anciennes photos de Rouen. L’occasion de voir comment la ville a évolué.
Une visite insolite du Jardin des Plantes. En général, les Rouennais et les touristes flânent dans le Jardin des Plantes. Et si pour une fois vous vous laissiez guider par une spécialiste dans une visite très très surprenante à vivre à partir de 15h. Rens. : 02 32 08 32 40. Tarifs : 6,50 € (TR 4,50 €).
Deux visites commentées au musée. Vous avez le choix au musée des Beaux-Arts de Rouen. Dimanche 30 octobre, à 15h puis à 16h, deux visites vont se succéder. Première découverte sur les dessins et les gravures en clair-obscur de Le Parmesan. Puis, une heure plus tard, une visite tout aussi pertinente sur l’exposition "La Vierge entre les Vierges". Le tout au tarif de 4 € la visite. Une visite gratuite pour les moins de 26 ans.
Visite sous le Palais de Justice. C’est un monument caché sous le Palais de Justice de Rouen. Mardi 1er novembre, l’Office de Tourisme de Rouen propose une visite du monument juif. Une découverte qui mérite le détour mais surtout une réservation. Les places sont en effet limitées. Réservations au 02 32 08 32 40.
Cérémonie du souvenir de l'Arami
L'association Arami, présente lors de funérailles de personnes décédées seules, organise une cérémonie hommage le mardi 1er novembre à 11h.
La cérémonie se déroulera au Cimetière de l'Ouest, rue Guillaume d'Estouteville, dans le "Quartier des indigents". La Ville de Rouen s'associe à cette cérémonie en offrant un chrysanthème qui sera déposé sur les tombes.
L'Arami (Association Rouennaise pour l'Adieu aux Morts Isolés) accompagne les personnes décédées dans la solitude, chez elles, à l'hôpital, dans un foyer ou dans la rue.
Prix des lecteurs de l'Armitière
La librairie l'Armitière organise son 13e Prix des lecteurs. Chacun peut s'inscrire et désigner sont coup de coeur littéraire. La présentation de la sélection des quinze livres retenus se déroulera le samedi 5 novembre de 15h à 17h.
Organisé en collaboration avec Grand Rouen, L'inscription pour devenir jury est ouverte jusqu'au 12 novembre directement à la librairie. La date limite de lecture des livres est fixée au 15 janvier. Chaque membre n'est pas obligé de lire les quinze ouvrages, mais au minimum trois.
La délibération du jury aura lieu les lundi 16 ou mardi 17 janvier à 19h autour d'un apéritif-dinatoire.
Un site internet est mis en place pour les membres du jury pour échanger leurs impressions : prixdeslecteurs.tumblr.com
Plus de renseignements auprès de la librairie au 02 35 70 57 42.
Jean Becker tourne "Bienvenue parmi nous" à Oléron
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Le réalisateur Jean Becker prépare actuellement deux films dont les sorties sont programmées en 2012, d'une part "Diplomatie" et d'autres part "Bienvenue chez nous". Ce second long-métrage est en cours de réalisation sur l'île d'Oléron puis en Bretagne où se situe l'essentiel de son action. Un peintre sexagénaire, incarné par Patrick Chesnay, quitte son domicile et croise durant son errance une adolescente égarée. Ensemble, ils vont chercher de nouvelles raisons d'exister. Ce scénario est adapté du roman éponyme d'Eric Holder publié chez Flammarion en 1998. C'est le troisième ouvrage de cet écrivain porté à l'écran après "Mademoiselle Chambon" et "L'homme de Chevet" adaptés respectivement par Stéphane Brizé et Alain Monne en 2009. Le premier racontait une histoire d'amour entre une professeur des écoles Sandrine Kiberlain et un maçon Vincent Lindon, le second, la relation entre Muriel, une malade jouée par Sophie Marceau,
et Léo, son homme de chevet. Ecrivain des sentiments, Eric Holder offre aux cinéastes une palette de personnages dans laquelle les réalisateurs viennent piocher avec gourmandise. Pour Jean Becker, après "l'Amour en friche" et le duo
Depardieu-Casadesus inspiré par le roman de Marie-Sabine Roger, le cinéaste poursuit ses adaptations d'oeuvres littéraires qui lui ont déjà valu de nombreux succès comme avec "L'été meurtrier" tiré du roman de Sébastien Japrisot, "Les enfants du Marais" de Georges Montforez, "Un crime au paradis" adapté de "La poison" de Sacha Guitry, ou encore "Effroyables jardins" tiré du roman de Michel Quint.
La tranche d'humour de Kev' Adams au Casino de Paris
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Kev' Adams est-il un pur produit marketting, jeté sur le devant de la scène comme un paquet de lessive ? Ou est-il le digne héritier des Coluche, Le Luron ou Desproges ? Il est sans doute trop tôt pour tenter de répondre à cette question. Une chose est sûre : Kev Adams dit ressentir, depuis toujours, ce besoin de faire rire les autres et de se mettre en scène. Les 10 000 places vendues, en quelques jours, pour son spectacle à Paris ne témoignent pas uniquement de son succès du moment, mais elles traduisent également un phénomène relativement nouveau. A quelques semaines près, le Casino de Paris programme sur scène "Kev'Adams", une comédie musicale tirée de "Shrek" et "T'choupi fait son spectacle". La célèbre salle de la rue de Clichy a toujours alterné, depuis sa réouverture en 1982, les concerts et les spectacles d'humoristes, mais elle accueille désormais un tout nouveau public âgé de 8 à 14 ans. Un public d'adolescents et de pré-adolescents qui après avoir imposé ses choix de consommateurs dans les rayons disques de supermarchés, a largement investi les salles de concerts et participé à la réussite fulgurante de certains chanteurs ou groupes musicaux comme les "Boysbands". Cette tranche d'âge imprime désormais ses goûts et ses envies aux autres secteurs de la culture, des salles de spectacles à celles de cinéma, une chance qu'ils n'aient pas encore conquis le droit de vote, car l'an prochain Kev' Adams aura 21 ans, tout juste l'âge de faire campagne comme Coluche.
Etienne Martin aux Beaux-Arts de Lyon
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A la manière de cet atelier de Brancusi, reconstitué en 1997 par Renzo Piano, qui a trouvé sa place définitive sur le parvis du centre Beaubourg à Paris, le musée des Beaux-Arts de Lyon tente lui de redonner vie à l'atelier d'un autre sculpteur disparu : Etienne Martin.
Originaire de la Drôme, ce sculpteur formé à Lyon, a fréquenté durant dix ans l'atelier parisien de Constantin Brancusi, avec qui il partagé de nombreuses influences.
Débonnaire et énigmatique, Etienne Martin, disparu en 1995, a été très tôt célébré par ses pairs, mais il reste méconnu du grand public comme son oeuvre.
Le Centre Pompidou qui possède plusieurs pièces du sculpteur dont son célèbre "Manteau", lui a consacré une large rétrospective en 2010 avec des photographies de son légendaire atelier "fourre-tout" de la rue du Pot-de-fer où il s'était établi dès 1938.
Du Palais du Travail au TNP de Villeurbanne
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Entre 1901 et 1931 la ville de Villeurbanne a vu sa population croître de façon importante, passant de 30.000 à 82.000 habitants. Cet afflux est lié à la délocalisation de certaines industries en périphérie de Lyon, qui ont entraîné avec elles des mouvements de population.
La construction d'un nouveau centre-ville, censé distinguer Villeurbanne de Lyon, est réclamée par le maire Lazare Goujon, qui espère ainsi protéger sa commune des appétits lyonnais. Comme médecin, il juge indispensable que ce nouveau quartier, véritable cîté ouvrière érigée selon les principes du socialisme municipal, réponde à des normes d'hygiène et de confort jusqu'ici absentes de ces faubourgs industrieux et anarchiques. La conception du quartier des Grattes-ciel de Villeurbanne, dont les travaux de construction s'étalent de 1927 à 1934, est un compromis entre les architectures monumentales new-yorkaises et le "Karl Marx Hof" de Vienne, une cité ouvrière achevée en 1930 par l'architecte autrichien Karl Ehn et constituée d'une barre de béton d'un kilomètre de long abritant 1382 appartements. A Villeurbanne, c'est l'architecte Môrice Leroux qui va supervisé l'essentiel de ce projet sur une zone de cinq hectares qui abrite déjà un central téléphonique et un immeuble d'habitations de style moderne. Parmi les bâtiments construits selon une perspective rectiligne, on trouve des immeubles de logements avec terrasses, un hôtel de ville, une centrale de chauffage urbain et le Palais du Travail. Ce dernier comprend un dispensaire, des douches, une piscine, des salles de réunion pour les syndicats et un théâtre municipal. C'est en 1957 que le maire de Villeurbanne décide de confier ce théâtre à Roger Planchon et Patrice Chéreau, qui en feront "Le Théâtre de la Cité", avant qu'en 1972, le Ministre des affaires culturelles Jacques Duhamel décide d'y installer le Théâtre National Populaire. Le TNP de Villeurbanne est actuellement en fin de rénovation, il doit ré-ouvrir ses portes le 11 novembre 2011 avec à l'affiche "Ruy Blas" de Victor Hugo, mis en scène par Christian Schiretti, l'actuel directeur des lieux.
Dove Allouche et ses dessins à regarder de près
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Dove Allouche se définit comme un "Mélanophila" de l'art. Cet insecte de la famille des coléoptères est connu pour son amour des bois carbonisés, il est capable de détecter un incendie à près de 80 kms et de s'y rendre dare-dare pour y pondre ses larves dans des bois carbonisés, qui sont ainsi débarrassés d'éventuels prédateurs. Comme eux, Dove Allouche chasse les feux de forêts. Son travail baptisé "Mélanophila" a démarré en 2003 à l'époque des incendies qui ont ravagé le Portugal. Arrivé sur place, confronté à ce spectacle d'une forêt d'eucalyptus en cendres, il réalise de nombreux clichés, près de 140, qu'il va ensuite transcrire en autant de dessins au charbon. Le décalage temporel entre ces photos, récits instantanés d'un événement, et l'élaboration fastidieuse de leurs reproductions au fusain qui a pris cinq années, est à la base du travail de Dove Allouche. L'artiste explique lui-même que les forêts d'eucalyptus ont cette étonnante faculté de se régénérer très vite, même après un incendie, les arbres avaient donc retrouvé leur place et leur splendeur avant que les dessins ne soient achevés. Ce travail sur le temps est un élément récurrent de son oeuvre comme avec le projet "Temps scellé" où il est allé rechercher les lieux du film "Stalker" d'Andreï Tarkovski pour les photographier dans la même lumière, trente années après le tournage. Pour la série "Retours", il s'était intéressé à la vie des oeuvres du rayon poésie de la bibliothèque de Sarcelles en étudiant les "fiches de retour", ces documents administratifs qui racontent la vie des prêts sur cinquante ans et les rotations de lecture. L'oeuvre de Dove Allouche réclame du temps pour être appréciée.
Le quatuor Modigliani joue Chostakovitch à Seillans
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C'est la 2ème fois que le Quatuor Modigliani est à l'affiche du Festival du Pays de Fayence.
Né d'une grande amitié, le quatuor a connu une reconnaissance internationale dès 2004 en remportant les premiers prix à Eindhoven cette année là puis, à Florence en 2005 et aux prestigieuses Young Concert Artists Auditions de New York en 2007.
Depuis, le quatuor truste les récompenses.
Quatre albums jalonnent son parcours dont le dernier, sorti en janvier 2011 est consacré au quintette pour piano et cordes de Brahms avec Jean-Frédéric Neuburger.
En 2008 le quatuor Modigliani avait reçu notamment le prestigieux Grand prix du disque de l'Académie Charles Cros pour son album consacré à Haydn.
Grâce à de généreux mécènes, le Quatuor Modigliani a le privilège de jouer quatre magnifiques instruments italiens.
Philippe Bernhard joue un violon de Giovanni Battista Guadagnini de 1780, Loïc Rio un violon d'Alessandro Gagliano de 1734, Laurent Marfaing un alto d'Alessandro Mariani de 1660 et François Kieffer un violoncelle de Matteo Goffriler " ex-Warburg " de 1706.