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mercredi 20 avril 2011
Les ballets de Monte-Carlo présentent leur nouveau spectacle
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Les créations du triptyque Gréco-Inger-Maillot s'inspirent du travail sur le corps malléable des danseurs. 'Le Corps du ballet' d'Emio Gréco revisite la danse classique qu'il ne cesse de déconstruire. 'In-exact', du suédois Johan Inger continue à explorer son style à la fois dramatique et décalé, émouvant et amusant. Enfin 'Opus 50' de Marc Monnet a conçu spécialement une pièce musicale pour les recherches expérimentales de Jean-Christophe Maillot. Trois oeuvres qui n'ont a priori aucun lien entre elles, a priori seulement, le talent et l'inventivité restant le maitre mot de ces spectacles.
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Jacques Chancel se confie dans "N'oublie pas de vivre"
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La vie de Jacques Chancel est de celle qui fait rêver tous les jeunes gens épris de liberté, d'aventures, de voyages et de sensations fortes. Né en 1928 à Ost dans le Hautes-Pyrénées, Jacques Chancel n'a que 18 ans quand il s'envole pour l'Indochine retrouver un oncle un peu aventurier, propriétaire d'une plantation de caoutchouc qui dresse des éléphants. Cette présence le conduira à être nommé correspondant de Radio-France Asie et de Paris-Match à Saïgon où il animera une émission quotidienne. Il restera dix ans dans ce pays, couvrant la guerre d'Indochine, le conflit au Vietnâm et croisant aussi plusieurs personnages de légende dont Lucien Bodard, Graham Greene et Pierre Shoenderfer. De retour en France, il travaille dans la presse avant d'être engagé à France Inter où l'émission Radioscopie fait son apparition en 1968. L'émission durera 20 ans alors qu'à son lancement on lui avait dit : 'il n'y a pas soixante personnes intéressantes en France'. Puis ce sera Le Grand Echiquier sur Antenne 2, une chaîne qu'il créa avec Marcel Jullian en 1975. Karajan, Yourcenar, les soeurs Labèque, Brassens, Devos, Ventura...Son plateau était ouvert à tous, et tout comme on regrette Apostrophes de Bernard Pivot, on cherche désespérément une émission de la qualité du Grand Echiquier sur la foultitude de chaînes actuelles, sans public qui applaudit toutes les 10 secondes et artistes en tournée qui n'arrivent pas à 'en placer une'. A plus de 80 ans, celui qui a d'abord su écouter ('la seule qualité que je me reconnais' dit-il) a appris à se livrer. Depuis 15 ans, il tient un journal intime. Il a également publié en 2008 'L'Inachevé' aux Editions Seguier, qui n'est pas un roman mais une prise de notes en marge de la création d'un roman, des anecdotes, des questionnements provoquées par l'acte d'écriture. Un homme qui se questionne, c'est un homme vivant. Pas de doute, il y a encore beaucoup de vie chez Jacques Chancel.
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Ils utilisent les murs de Caen comme supports artistiques
Vous avez sûrement repéré ces dessins qui habillent certains murs de la ville. Un SDF sur un banc, un jeune homme encapuchonné… Ces trompe-l’oeil sont réalisés par un collectif caennais de street-art, baptisé « Murmure ». Ils viennent d’habiller un entrepôt de l’ancienne Société métallurgique de Normandie (SMN).
« Murmure », qui êtes-vous ?
Nous sommes un collectif de quatre garçons et nous souhaitons rester anonymes. Nous avons monté une agence de communication, il y a un an. Nous l’avons appelée « Murmure ». Dans notre agence, nous travaillons beaucoup et avons certaines contraintes artistiques. Cette activité annexe est un défouloir. Nous souhaitons faire de la rue, à la fois une galerie urbaine et un espace de jeux, et faire en sorte que les gens soient interpellés.
Comment réalisez-vous vos trompe-l’oeil ?
Ils sont à l’échelle humaine. Cela permet de renforcer le côté trompe-l’oeil. Nous dessinons l’original sur un papier, que nous photocopions. Nous nous promenons ensuite avec nos dessins dans les rues pour déterminer où nous allons les coller. Nous en avons collé environ 200 à Caen, certains ont été arrachés. Mais nous en avons installé aussi dans plusieurs villes de France, ainsi qu’à Prague, New York ou encore Barcelone.
Des portraits de SDF, de quatre mètres sur trois
Et cela ne vous dérange pas que l’on arrache vos dessins ?
Cela fait partie du jeu. Nous trouvons que cette démarche est intéressante. Le fait d’arracher notre travail donne une nouvelle vie à nos dessins et un autre sens. Il fusionne davantage avec le mur. Arracher telle ou telle partie, change la portée de notre travail…
Vous venez aussi d’investir l’ex-Société métallurgique de Normandie, à Colombelles…
Effectivement, dans un entrepôt de l’ancienne SMN, nous avons installé des portraits de SDF, sur les murs. Nous mettons en avant ces personnes dans nos réalisations, car elles font partie de la rue et on n’en parle pas assez, notamment dans la publicité où nous voyons uniquement des choses esthétiques. Leurs visages, abîmés par la rue, se fondent avec les irrégularités et défauts des murs. La grandeur des portraits – quatre mètres sur trois – nous permet de faire ressortir les pores de la peau. Il y a comme une fusion avec le mur. Sur ces portraits, quelques lignes ont été écrites pour expliquer notre démarche et ainsi forcer le spectateur à se rapprocher de notre travail, et donc du SDF.
Quels sont vos projets ?
Nous allons installer d’autres trompe-l’oeil. Notamment un qui représentera des policiers juchés sur des autruches, ou encore une mamie qui passe à tabac une racaille en référence à ce qui s’est passé en Angleterre (Ndlr : une grand-mère a mis en fuite des braqueurs à l’aide de son sac à main). Nous nous inspirons beaucoup du quotidien. Nous dessinons toujours sur les murs, des portes, dont les contours sont tracés à la craie, et nous collons une vraie poignée, à hauteur d’enfant. Car nous essayons aussi de plaire aux enfants…
Propos recueillis
par Cynthia Poullard
Charlotte de Turckheim nous parle du tournage de "La Croisière"
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Le film raconte l'histoire de quatre femmes qui décident de partir en croisière sur un paquebot pour se changer les idées. Et elles n'auront pas le temps de s'ennuyer, au rythme d'innombrables mésaventures et péripéties. Le film s'appuie à la fois sur un solide casting et sur le thème de la croisière, véritable phénomène social et économique. Il s'agit de l'un des rares secteurs touristiques en progression, avec voyages thématiques , animations, spectacles et conférences à bord. Les passagers du bateau Le Fantasia l'été dernier en méditerranée ont donc pu goûter aux joies du tournage, avec de vrais acteurs en action et plein de souvenirs à raconter.
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Mythos se referme avec Fred Tousch et la Compagnie des Femmes à Barbe
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Trente mille entrées, cela fait 8 000 de plus que l'an dernier (22 000 entrées totalisées en 2010 pour ceux qui auraient des problèmes avec le calcul mental..ne ricanez pas, j'en fais partie). Un chiffre énorme et une vraie performance qui rassure les organisateurs de Mythos. Avec ces résultats, ils devraient assurer leur équilibre financier. Le bilan est donc excellent d'autant que le public s'est élargi, avec moins de 'renno-rennais' et des gens qui n'étaient jamais venus au festival. La moyenne d'âge a considérablement rajeuni grâce à certains spectacles comme celui de Lilly Wood and The Prick. Mais d'autres événements, présentant des artistes moins connus ont fait le plein : 'Gargantua' du conteur Julien Mellano, le concert-lecture de la comédienne et chanteuse Camille Kerdellant. Idem avec Bertrand Belin, Yannick Jaulin et Sanseverino. Seul bémol : le désistement de Juliette qui a annulé sa venue le 13 avril. Une déception vite oubliée grâce aux hard-rockeurs de Fred Tousch et ses Arapahoes qui ont faire cuire des saucisses au lance-flammes au parc Thabor. Et oui, les arts de la parole, c'est aussi ça !
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Francis Lalanne tourne "La boutique de l'orfèvre" d'après l'oeuvre de Karol Wojtyla
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Ce n'est pas la première fois que 'La boutique de l'orfèvre' de Karol Wojtyla fait l'objet d'un projet artistique. Ecrite alors que Karol Wojtyla était évêque auxiliaire de Cracovie (il avait alors 40 ans) elle a été publiée en 1960 par la revue 'Znak' avant d'être adaptée plusieurs fois au théâtre et à la radio et finalement au cinéma. En 1987, c'est Michael Anderson qui l'adapta avec dans les rôles principaux Burt Lancaster et Andrea Occipinti. Quelle est l'histoire ? C'est celle de 3 couples que la vie va confronter aux difficultés de vivre et d'aimer : un amour que la guerre interrompt brutalement, un autre qui s'effrite dans l'indifférence et le troisième enfin dont les enfants représentent l'espoir. L'orfèvre, c'est en fait le joaillier qui pèse l'or et fabrique les alliances.
Dans le film de Paul de Larminat, Francis Lalanne interprète le rôle d'Adam un personnage étrange qui est entre le Ciel et la Terre. Le chanteur a rencontré par trois fois Jean-Paul II : à la fin d'un concert à Namur en 1985 alors que le pape venait de s'adresser aux jeunes, puis lorsque Lalanne a chanté la messe en privé au Vatican et enfin lorsque le chanteur est venu offrir le film 'Marie de Nazareth ' de Jean Delannoy (1990) à Jean-Paul II. Ce jour là, il lui confiera 'son journal de Joseph', un texte de médiations écrit pendant le tournage du film et dans lequel Francis Lalanne interprète le rôle de Joseph.
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Daniel Auteuil adapte "La Fille du Puisatier"
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A-t-elle seulement existé cette Provence de Marcel Pagnol ? Au delà de l'accent chantant, celui qui après Daudet a su créer un folklore régional a surtout dépeint des sentiments très humains, quasiment universels. On pourrait les retrouver, à peine adaptés, dans les tragédies grecques ou dans des films en provenance de Bollywood. La jolie fille issue d'un modeste milieu, séduite par un beau voyageur, enceinte de ses oeuvres, fille-mère comme on disait alors, est au coeur du drame. Histoire simple, drame immense. Porté au cinéma par son auteur en 1940 avec Raimu et Fernandel dans les principaux rôles, il est repris par Daniel Auteuil pour sa première réalisation. Il y retrouve l'accent du tragique Ugolin qu'il fût avec Yves Montand grâce à Claude Berri, à ses côtés Kad Mérad oublie ses leçons de ch'timi pour adopter lui aussi le phrasé des environs de Brignoles.
Auteuil n'a jamais eu l'ambition de faire oublier ceux qui, soixante-dix ans avant lui et en noir et blanc ont interprété le puisatier et son petit monde. Un gage sans doute que cette nouvelle adaptation sera du niveau du 'Manon des sources' de Claude Berri qui date, déjà, de 1986.
JFL
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La seconde vie des livres de Bernard Pivot à la Bibliothèque de Quincié-en-Beaujolais
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Petit retour en arrière : Bernard Pivot est né en mai 1935 à Lyon, car à l'époque, ses parents tenaient une épicerie à Lyon. Mais la guerre éclate, et le père de Bernard doit partir sur le front. Sa mère décide alors de retourner dans la maison familiale à Quincié-en-Beaujolais. C'est là que Bernard Pivot débutera sa scolarité. Car en1945, avec le retour se son père, la famille retourne à Lyon où le jeune Bernard intègre à 10 ans une pension religieuse. Il y découvre le sport, où il excelle, tout comme le français et l'histoire. Pour le reste, l'élève Pivot affiche des résultats 'médiocres'. Cela ne l'empêchera pas de sortir quelques années plus tard vice-major du Centre de formation des Journalistes de Paris. Sa carrière commence au Progrès à Lyon, puis au Figaro Littéraire. Elle passera par le Figaro quotidien, le magazine Lire, la télévision aussi avec 'Ouvrez les guillemets' sur ce qui était alors (1973) la Première Chaîne. En janvier 1975, avec l'éclatement de l'ORTF, c'est la cultissime 'Apostrophes' sur Antenne 2 qui voit le jour. L'aventure se poursuivra jusqu'en 1990 avant de devenir un 'Bouillon de culture'. Et Quincié-en-Beaujolais dans tout ça ? Le gourmand de mots revient régulièrement dans la maison familiale. Il possède d'ailleurs des vignes. Une cuvée de Beaujolais-Villages a d'ailleurs été réalisée en 2011 à son nom. Rien d'étonnant à cela finalement : les mots et les vins partagent ce point commun d'être un nectar qui passe tous deux par la bouche !
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Le Musée d'Art Contemporain rouvre ses portes après le saccage de "Piss Christ"
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Ce cliché d'Andres Serrano s'intègre dans une exposition intitulé 'Je crois aux miracles' qui se poursuit jusqu'au 8 mai 2011 au Musée d'Art Contemporain d'Avignon. Le plus étonnant dans cette histoire, c'est que cette photo date de 1987 ! Elle a d'ailleurs été récompensée par un prix du centre américain Southeastern Center of Contemporary Art et fut exposée sans provoquer la moindre réaction en 2007, durant quatre mois, en Avignon. Pourtant, Andres Serrano est connu pour son goût des sujets tabous. Elevé dans un respect très strict de la religion catholique, il a fait de ce thème et de celui du sexe, deux de ses sujets majeurs. Il ne les aborde pas de façon politiquement correcte, utilisant la nudité, les matière fécales, les pratiques hors-normes pour susciter la controverse. Ainsi, 'Piss Christ' a été réalisé en 1987 au moment où les Etats-Unis étaient touchés de plein fouet par le sida. L'artiste avait repris une thématique médiévale avec ce que l'on appelait alors 'les humeurs du corps', à savoir le sang, l'urine, la sueur et les larmes... Si la polémique créée autour de l'oeuvre fait parler de l'exposition organisée au Musée d'Art Contemporain, elle en occulte pourtant la diversité. 'Je crois aux miracles' fête en effet les 10 ans de la Collection d'art contemporain Lambert (du nom du galeriste Yvon Lambert). A l'origine, trois cent cinquante oeuvres avaient été prêtées à la ville d'Avignon pour 20 ans. Aujourd'hui, la collection compte mille deux cent références et pourrait se transformer en donation. L'exposition 'Je crois aux miracles' est donc un voyage à travers ces oeuvres qui regroupent 3 mouvements, l'Art minimal, l'Art conceptuel et le Land art.
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Skyrock et les fans de rap sur le pied de guerre
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Depuis l'annonce de l'éviction de Pierre Bellanger, le 12 Avril 2011 le soutien des auditeurs ne faiblit pas, notamment via les réseaux sociaux. Des dizaines de milliers de personnes ont rejoint la page Facebook de soutien à Skyrock.
Les grands noms du rap français soutiennent déjà leur principal support de diffusion et l'artisan essentiel de leur notoriété, Skyrock et son ex PDG Pierre Bellanger, lors d'un concert exceptionnel et gratuit, place de la Nation le 30 Avril 2011.
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L'art du transformisme prend de l'altitude !
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On confond transformisme et travestissement. Si l'on en croit les spécialistes, le premier est un art, un métier du spectacle qui implique une idée de théâtralisation. Le second se limiterait au fait de porter des vêtements et de se maquiller dans le but de ressembler à une femme. Le fait que des hommes s'habillent en femmes pour jouer sur scène n'est pas un phénomène nouveau. On en trouve la trace à l'époque romaine mais aussi dans les cultures amérindiennes, chinoises et japonaises. Au 13ème siècle, l'église avait interdit aux actrices de se produire mais tolérait que des hommes portent des vêtements féminins. Mais c'est au 16ème siècle que l'art du transformisme s'est vraiment développé avec notamment la Commedia dell' arte. C'est aussi un Italien qui au 19ème siècle se fit connaître pour sa capacité à endosser près de 100 costumes différents par soir, Il s'agit de Leopoldo Fregoli. Aujourd'hui, son fils spirituel est incarné par l'étonnant Arturo Brachetti. Le cinéma s'est aussi beaucoup emparé de cet art : on se souvient de Tony Curtis et Jack Lemmon dans 'Certains l'aiment chaud', de Dustin Hoffman dans 'Tootsie' et de Robin Williams dans 'Mrs Doubtfire'. Mais dans l'esprit du public, le transformisme est avant tout associé à la culture gay avec dans ce registre, le film de référence, à savoir 'Priscilla, folle du désert' de Stephan Elliott, sorti en 1984.
Longtemps cantonné aux cabarets parisiens comme le célèbre 'Chez Michou', les spectacles et les artistes transformistes se produisent aujourd'hui de façon beaucoup plus ouverte et grand public. C'est le cas de la troupe 'Les Incroyables' qui a fait un tabac lors de son passage au Casino de Paris.
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La Clinique du Musicien : quand la pratique artistique génère de la douleur
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Créée en 2003, la Clinique du Musicien regroupe des kinésithérapeutes qui sont tous des mélomanes avertis, ayant chacun un instrument de prédilection. Marc Papillon, que l'on voit dans le reportage, (et qui a étudié la contrebasse tout en poursuivant des études de design et d'ergonomie de l'instrument de musique) se concentre sur les instruments à vents et à cordes tandis que son collègue Florian Chrétien s'intéresse aux instruments dits 'extrêmes' comme la guitare électrique ou la batterie. Face à des musiciens qui s'entraînent comme des athlètes de haut-niveau, à raison de 8 à 10 heures par jour, ces spécialistes travaillent à la fois sur les pathologies corporelles et sur celles des affects : le stress, l'échec, le trac mais aussi le succès. Deux pôles ont donc été crées : l'un dédié aux troubles musculo-squelettiques, l'autre à la psychologie de la performance. Une prise en charge qui apparaît essentielle quand on regarde les chiffres : en région Rhône-Alpes par exemple, une étude a montré que 60% des musiciens ont dû interrompre leur activité musicale du fait de problèmes médicaux, pour la plupart centrés sur la main et le membre supérieur, ainsi que sur la colonne vertébrale. D'où le rôle de la prévention qui doit aussi insister sur les changements de mentalité. Pour le musicien (mais cela s'applique aussi à d'autres professions), jouer dans la souffrance est normal, cela fait même partie des choses qu'on lui a enseignées. Certains jouent jusqu'à l'extrême limite avant de consulter, une fois que la douleur devient insupportable. Une attitude qui complique et rallonge la durée du traitement. Et le retour du musicien vers son instrument.
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L'art du transformisme prend de l'altitude au cabaret Le Medz'e-ry à Val Thorens
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"Le Petit Chaperon Rouge" version Catherine Hardwicke,porté au cinéma
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Il est toujours bon de rappeler que le Petit Chaperon Rouge est une fable qui fut publiée pour la première fois en 1687 dans 'Les Contes de ma Mère l'Oye' de Charles Perrault. La fin en était tragique car après avoir invité le loup chez sa grand-mère, la petite fille finissait dévorée. La version des frères Grimm étant plus heureuse, elle fut aussi la plus populaire. Avec eux, tout se terminait bien après moultes aventures. Quant à la fin imaginée par Catherine Hardwick et son scénariste David Jonhson, nous vous laissons le soin de la découvrir. Toujours est-il que le film est présenté comme un thriller ambiance gothique avec un trio d'adolescents amoureux. De quoi attirer en salles nombre de teenagers en mal de sensations fortes et de jeux plus ou moins interdits. Rappelons que 'Twilight' Chapitre 1 réalisé par Catherine Hardwicke avait totalisé plus de 750 000 entrées lors de sa première semaine de diffusion en France. Que vos dents sont longues, cinéastes américains...
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Le Festival International du film d'animation d'Annecy, en juin
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Créé en 1960, cet événement mondial consacré au film d'animation a attiré 150 000 visiteurs et projeté 630 films lors de l'édition 2010.Vous pourrez venir découvrir ou redécouvrir les classiques et les nouvelles tendances de ce genre cinématographique. De nombreux événements rythmeront cette édition, des projections tout au long de la journée dans les cinémas de la ville ou en plein air sont prévues ainsi que des rencontres avec les réalisateurs et des expositions.
Les organisateurs du festival ont dévoilé une partie de leur programme : en compétition on découvrira neuf longs-métrages (sud coréens, japonais, espagnols, danois). La sélection française comportera 3 films : 'Une vie de chat' d'Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli, 'Le Chat du rabbin' de Joann Sfar et Antoine Delesvaux, adapté de la BD éponyme de Joann Sfar, et 'L'Apprenti Père Noël' de Luc Vinciguerra.
Les films à gros budget s'appelleront Rio, Rango ou encore Là-haut. Bob Sinclar et Big Ali assureront le son tout au long de cette 51ème édition.
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"West Side Story" mis en scène par Laurent Ban au Théâtre du Gymnase le 25 avril
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