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vendredi 20 août 2010
Le stress, une des causes de la maladie d'Alzheimer ?
Le stress, une des causes de la maladie d'Alzheimer ?: "Les maladies de démence liée à l'âge (maladie d'Alzheimer, leucoaraïose...) seraient favorisées par des moments de stress au cours de la vie adulte. Et ce lien serait accentué en cas de stress prolongé, expliquent des chercheurs en psychiatrie.
Chez l'homme, les causes du stress sont nombreuses : travail, problèmes familiaux ou médicaux... Souvent néfaste, le stress est parfois bénéfique pour franchir des étapes de la vie ou accomplir des actes héroïques. En effet, le stress est avant tout un ..."
Chez l'homme, les causes du stress sont nombreuses : travail, problèmes familiaux ou médicaux... Souvent néfaste, le stress est parfois bénéfique pour franchir des étapes de la vie ou accomplir des actes héroïques. En effet, le stress est avant tout un ..."
Foot - Bleus - Ancelotti : «Anelka ne mérite pas ça»
Foot - Bleus - Ancelotti : «Anelka ne mérite pas ça»: "Le manager de Chelsea, Carlo Ancelotti a réagi vendredi au cours d'une conférence de presse à la suspension de Nicolas..."
Le nombre d'adeptes de Facebook est-il surestimé ?
Le nombre d'adeptes de Facebook est-il surestimé ?: "Après l'annonce de Facebook affirmant que son réseau social rassemble plus de 500 millions de personnes, des suspicions se font jour : Paris et Oslo, par exemple, abriteraient davantage d'utilisateurs qu'elles ne comptent d'habitants.
Le 21 juillet 2010, Facebook annonçait avoir franchi le cap du demi-milliard d'utilisateurs. Le chiffre, impressionnant, a aussi un impact direct sur les revenus du réseau social qui cherche, et de plus en plus, à tirer profit de ce public efficacement fiché. Un n..."
Le 21 juillet 2010, Facebook annonçait avoir franchi le cap du demi-milliard d'utilisateurs. Le chiffre, impressionnant, a aussi un impact direct sur les revenus du réseau social qui cherche, et de plus en plus, à tirer profit de ce public efficacement fiché. Un n..."
Un agrocarburant à base de whisky, c'est possible !
Un agrocarburant à base de whisky, c'est possible !: "Une équipe - écossaise bien sûr - vient de démontrer que deux résidus de la fabrication du whisky peuvent devenir un excellent biocarburant, d'ailleurs déjà honorablement connu, le butanol. Efficace, facile à récupérer (puisqu'il existe déjà), inoffensif pour l'environnement, ce sous-produit donnerait une nouvelle source de revenus aux distilleries. Just a good idea...
Il suffisait d'y penser... et de déposer quelques brevets. Martin Tangney l'a fait. A l'université Napier d'Edimbourg, il dirig..."
Il suffisait d'y penser... et de déposer quelques brevets. Martin Tangney l'a fait. A l'université Napier d'Edimbourg, il dirig..."
Patchwork de l'été ..
Patchwork de l'été ..: " Patchwork de l'été
Il n'est pas terminé il me reste à lui coudre une bande bleue sur les quatre cotés puis le quilter
Il est entièrement monté à la main
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Il n'est pas terminé il me reste à lui coudre une bande bleue sur les quatre cotés puis le quilter
Il est entièrement monté à la main
Poser ses morceaux de tissus coupés sur ' son mur ' avec la défense expresse de claquer les portes ....
Mais avant ...
Il nous faut des tissus , c'est fou cela.. nous n'avons jamais le bon tissu au bon moment .. non , non ! .....jamais !
Puis du fil solide ça c'est jouable ... puis ... des aiguilles si possible japonaises les autres ' dame ! ne vont ' pas trop bien pour coudre ..mais si !.... puisque je vous le dis et puis il nous faut aussi des épingles là... pas de problème toutes sont magiques et..... l'incontournable cutter roller dont je ne trouve jamais les bonnes lames ...mais sans doute est-ce le bon marchand que je ne trouve pas ...dame j'ai acheté un petit modèle , fallait bien ..je n'ai qu'une petite main moi ! et ....puis des heures et des heurs qui vont doucement fondent au fil de nos journées celles que seront restées libres pour lui......... non !!!! pas pour le marchand ! ..voyons !...vous ne suivez pas .. je reprends ...pour le patchwork de vos rêves enfin ceux du moment .. hein ..la femme c' est tellement versatile .....
Puis couper des carrés qui seront assemblés ....puis recoupés ; puis assemblés de nouveau pour êtres de nouveau recoupés .... dame ..il faut ce qu'il faut pfffff .... Pénélope n'a qu'a bien se tenir .....
henrirouen: "News:"semaine US du 9 au 20 août"" http://0z.fr/AC0av
henrirouen: "News:"semaine US du 9 au 20 août"" http://0z.fr/AC0av: "henrirouen: 'News:'semaine US du 9 au 20 août'' http://0z.fr/AC0av"
henrirouen: Un Peu De Lecture : http://0z.fr/RcgnF
henrirouen: Un Peu De Lecture : http://0z.fr/RcgnF: "henrirouen: Un Peu De Lecture : http://0z.fr/RcgnF"
henrirouen: Stellamaris. Poèmes et photographie : http://0z.fr/WlltN
henrirouen: Stellamaris. Poèmes et photographie : http://0z.fr/WlltN: "henrirouen: Stellamaris. Poèmes et photographie : http://0z.fr/WlltN"
henrirouen: Le blog de Dame Mauve : http://0z.fr/nhOQD
henrirouen: Le blog de Dame Mauve : http://0z.fr/nhOQD: "henrirouen: Le blog de Dame Mauve : http://0z.fr/nhOQD"
henrirouen: Le blog de Didier René : http://0z.fr/R2BDK
henrirouen: Le blog de Didier René : http://0z.fr/R2BDK: "henrirouen: Le blog de Didier René : http://0z.fr/R2BDK"
L'antisèche actu du vendredi 20 août
L'antisèche actu du vendredi 20 août: "Tu seras toujours le bienvenu chez moi Si t'es Rom, par contre, c'est plus compliqué. Ca va pas le faire. Ca va être tendu. Partout. Dans le monde. Repose en paix Ben en fait non, quand cette femme a découvert la tombe de son fils en enterrant un oncle. Le choc. Pour mettre un château en Espagne En fait, ça se passe à Brégançon, et ça cogite grave sur comment sauver la France de la faillite. Je ne suis pas un héros, du coup, je boude quand on a trouvé une présidentiable potable. Moi, c'est Dany le Vert l'Europécologisteux. Flowers of Bagdad L'armée américaine quitte l'Irak. Enfin pas toute. Et il reste des soldats privés pour faire le coup de feu si besoin.
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Corinne Lepage : "La décroissance n'est pas porteuse d'espoir"
Corinne Lepage : "La décroissance n'est pas porteuse d'espoir": "L'écologie est une solution, pas une punition, estime la députée européenne et présidente de Cap 21, qui assiste aux journées d'été de Nantes."
Un conseiller d'Eric Woerth mis en cause pour ses liens avec le monde des affaires
Un conseiller d'Eric Woerth mis en cause pour ses liens avec le monde des affaires: "Eric de Sérigny est notamment un ami de Patrice de Maistre, gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, auquel le ministre a remis la Légion d'honneur.
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Les inondations au Pakistan, "un tsunami au ralenti"
Les inondations au Pakistan, "un tsunami au ralenti": "La communauté internationale a accru son aide pour les millions de victimes, poussée par l'ONU et par les Etats-Unis qui redoutent que des groupes extrémistes ne profitent de la catastrophe.
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Dossier Social Etudiant 2010
Dossier Social Etudiant 2010: "
Demandes de Bourse et/ou de Logement en résidence universitaire pour 2010/2011.
Bougez vous ! Constituer votre dossier social étudiant !!
Pour accéder au simulateur de bourse, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous
Faites une simulation de votre bourse
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Les productions réalisées par les élèves de la classe PEM de première ES du lycée Jay de Beaufort
Les productions réalisées par les élèves de la classe PEM de première ES du lycée Jay de Beaufort: "
clubdelapresse
envoyé par jaysesblogs. - Plus de vidéos campus.
le reportage des premieres ES de Jay de Beaufort
envoyé par savoirenscene. - Cours, soirées et beaucoup d'autres vidéos de la vie étudiante.
La présentation de la journée par le club de la presse du Périgord :
club de la presse du perigord
La une de la Dordogne libre dans laquelle les élèves ont rédigé une page.Ils ont été encadrés par Stéphane Vacchiani rédacteur en chef de la DL :
une dl
La page de la Dordogne libre rédigée par les élèves :
lyc-e j2b 1-re es presse dl
Présentation par la Dordogne Libre du projet :
présentation dans la dordogne libre
Présentation de l'article rédigé par les élèves et du projet dans Sud Ouest :
sud ouest le 7 mai 2010
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Les reportages de la classe PEM ( premières ES du lycée jay de Beaufort) sur les pratiques de lecture de la presse des jeunes lycéens
le reportage réalisé avec monsieur Tinon journaliste reporter d'image pour France 3 Périgord
clubdelapresse
envoyé par jaysesblogs. - Plus de vidéos campus.
la vidéo tournée avec Daniel Granger de l'agence de communication Newscope :
le reportage des premieres ES de Jay de Beaufort
envoyé par savoirenscene. - Cours, soirées et beaucoup d'autres vidéos de la vie étudiante.
La présentation de la journée par le club de la presse du Périgord :
club de la presse du perigord
La une de la Dordogne libre dans laquelle les élèves ont rédigé une page.Ils ont été encadrés par Stéphane Vacchiani rédacteur en chef de la DL :
une dl
La page de la Dordogne libre rédigée par les élèves :
lyc-e j2b 1-re es presse dl
Présentation par la Dordogne Libre du projet :
présentation dans la dordogne libre
Présentation de l'article rédigé par les élèves et du projet dans Sud Ouest :
sud ouest le 7 mai 2010
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SIX MOIS D'ATTENTE PLUTOT STÉRILE
SIX MOIS D'ATTENTE PLUTOT STÉRILE: "Six mois d'attente plutôt stérile
Le lent décaissement des milliards de dollars promis par la Communauté internationale pour remettre Haïti sur ses rails, six mois après le séisme, replonge soudainement les Haïtiens dans le désespoir. En attendant les révélations annoncées par le président René Préval, ministres, humanitaires et âmes errantes reprouvent cette lenteur qui pèse lourd sur le destin du pays qui tarde à amorcer sa reconstruction.
« Il y a un terrible fossé entre l'enthousiasme et les promesses d'aide faites aux victimes dans les premières semaines qui ont suivi le tremblement de terre et la désastreuse réalité sur le terrain six mois après », se lamente Stefano Zannini, chef de mission de Médecins Sans Frontières. Joseph Jasmin, ministre chargé des Relations avec le Parlement du gouvernement, lui-aussi, est impatient de voir les bailleurs délier le cordon de la bourse. Des 5 milliards promis pour les 18 prochains mois, a dénoncé le ministre Jasmin, rien n'a été décaissé. Ce qui complique davantage la tâche de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) qui n'a pas aujourd'hui grand-chose à faire, selon le ministre Joseph Jasmin cité par l'AHP. La communauté nationale, a-t-il prévenu, n'acceptera pas que les bailleurs de fonds internationaux se moquent une fois de plus du peuple haïtien. L'ex-député, devenu ministre depuis le retour de René Préval à la magistrature suprême, demande aux pays donateurs et aux organisations internationales de respecter leurs engagements pour favoriser l'amélioration des conditions de vie de la population et la reconstruction de la capitale terrassée par le violent séisme qui a fait environ 300 000 morts et 1,5 million de sans-abri.
On n'a pas besoin de loupe pour constater que la lenteur dans le décaissement des fonds entrave le processus de la reconstruction. Avec vingt millions de mètres cubes de débris à ramasser, dont des carcasses de voitures écrasées comme des crêpes, des édifices symboles comme le palais présidentiel à reconstruire... les autorités haïtiennes semblent loin de pouvoir reloger les sinistrés à l'épreuve de la saison cyclonique qui a débuté le 1er juin dernier. « Les Haïtiens méritent une vie descente, mais cela ne se fera pas du jour au lendemain », a indiqué le président René Préval, qui engage depuis un mois des discussions avec les habitants de Fort-National pour reloger les sinistrés de ce quartier qui croupissent dans des camps de fortune insalubres au Champ de Mars. Depuis mai dernier, selon des images montrées par le service de presse de la présidence, le Centre national des équipements (CNE) commence à déblayer les bâtiments détruits ou à démolir le Fort-National dans une perspective de relocalisation de certains des déplacés de ce quartier populaire surplombant l'aire du Champ de Mars.
Décombres encombrants
Les décombres, symboles des dégâts, compliquent davantage la tâche des organisations humanitaires et de l'État dans le processus de reconstruction du pays. « C'est un travail compliqué », a soupiré Peter Rees, le coordinateur du « Cluster Abris » pour les Nations unies, qui intervenait à la série de conférences organisées par Internews, CDAC et Reporters Sans Frontières dans ce qui reste de l'hôtel Montana. Six mois après la catastrophe, le gouvernement et les Nations unies travaillent sur un plan pour enlever 2,5 millions des 20 millions de mètres cubes de débris qui encombrent Port-au-Prince, a fait savoir un responsable humanitaire qui répondait aux questions d'un journaliste.
Quelque 120 millions de dollars, dit-il, seraient nécessaires au déblaiement de la capitale. Au-delà des fonds, poursuit l'expert, il y a le problème de titre de propriété. « Les gens restent foncièrement attachés à leur maison détruite et aux débris. On ne peut pas aller sur un site privé sans l'autorisation du propriétaire », a expliqué Timo Luegue, chargé des médias et de la communication du « Cluster Abris ». Autre obstacle évoqué par M. Luegue, c'est la disponibilité de camions indispensables au programme de déblaiement des rues et des édifices effondrés. « Il nous faut beaucoup de camions, alors qu'il n'y en a pas assez dans le pays », a affirmé Timo Luegue, la casquette bien vissée sur la tête. Mille camions mobilisés pendant mille jours, selon une prévision du président haïtien René Préval, sont obligatoires pour débarrasser des gravats laissés par le séisme du 12 janvier. A ce lot de contraintes, M. Luegue a ajouté l'étroitesse des rues de Port-au-Prince. « Les engins ne pourront pas accéder à certaines rues où les accès sont difficiles », a expliqué le chargé des médias et de communication.
Et les ONG ?
Pas moins de 1 368 camps sont répertoriés à travers la capitale. Selon les statistiques de l'ONU, ces camps accueillent environ 1,7 million de personnes déplacées. Reloger les déplacés reste un casse-tête pour le gouvernement et ses partenaires. D'après Giovanni Cassani, responsable du « Cluster Coordination et Management des camps », entre 60 % et 70 % des personnes déplacées n'étaient pas propriétaires de leurs anciens logements.
En attendant des signaux clairs en ce qui concerne la reconstruction du pays, le flot d'ONG présentes sur le terrain depuis le séisme du 12 janvier s'adonnent à des activités assimilées au saupoudrage dans les camps. Cinéma, théâtre, séance d'animation... sont quotidiennement organisés - à partir des fonds d'urgence - dans certains centres d'hébergement pour aider les gens à se sentir à l'aise dans leur abri provisoire qui tend à devenir permanent. « On ne voit pas beaucoup de perspectives, on ne voit pas les moyens de la reconstruction. Est-ce que l'argent promis par la communauté internationale va arriver ? Est-ce qu'il arrivera jamais ? », s'interroge, perplexe, madame Franck Paul, l'ancienne maire de Port-au-Prince, interviewée par l'AFP.
Si le bilan de la reconstruction est maigre, les ONG évoluant dans le domaine humanitaire ont tant bien que mal apporté leur soutien aux victimes. L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) estime que près de 100 000 tentes et 670 000 bâches ont déjà été distribuées en Haïti depuis le 12 janvier. Des vivres ont par ailleurs été fournis à 3,5 millions de personnes et de l'eau potable à 1,3 million. A côté des 92 199 outils et 168 840 ustensiles de cuisine distribués, quelque 500 000 personnes ont été vaccinées un peu partout dans le pays.
Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a laissé un lourd tribut pour Haïti. Plus de 222 570 personnes ont été tuées et près de 300 000 blessés. Le système éducatif n'a pas été épargné. Quelque 4 992 écoles, soit 23 % des écoles du pays, ont été affectées. Le système de santé, déjà moribond avant le séisme, a été balayé. Près de 60 % des infrastructures de santé ont été détruites. De plus, 10 % des travailleurs de la santé sont morts ou ont quitté le pays.
Claude Gilles et Jean Pharès Jérôme
Le lent décaissement des milliards de dollars promis par la Communauté internationale pour remettre Haïti sur ses rails, six mois après le séisme, replonge soudainement les Haïtiens dans le désespoir. En attendant les révélations annoncées par le président René Préval, ministres, humanitaires et âmes errantes reprouvent cette lenteur qui pèse lourd sur le destin du pays qui tarde à amorcer sa reconstruction.
« Il y a un terrible fossé entre l'enthousiasme et les promesses d'aide faites aux victimes dans les premières semaines qui ont suivi le tremblement de terre et la désastreuse réalité sur le terrain six mois après », se lamente Stefano Zannini, chef de mission de Médecins Sans Frontières. Joseph Jasmin, ministre chargé des Relations avec le Parlement du gouvernement, lui-aussi, est impatient de voir les bailleurs délier le cordon de la bourse. Des 5 milliards promis pour les 18 prochains mois, a dénoncé le ministre Jasmin, rien n'a été décaissé. Ce qui complique davantage la tâche de la Commission Intérimaire pour la Reconstruction d'Haïti (CIRH) qui n'a pas aujourd'hui grand-chose à faire, selon le ministre Joseph Jasmin cité par l'AHP. La communauté nationale, a-t-il prévenu, n'acceptera pas que les bailleurs de fonds internationaux se moquent une fois de plus du peuple haïtien. L'ex-député, devenu ministre depuis le retour de René Préval à la magistrature suprême, demande aux pays donateurs et aux organisations internationales de respecter leurs engagements pour favoriser l'amélioration des conditions de vie de la population et la reconstruction de la capitale terrassée par le violent séisme qui a fait environ 300 000 morts et 1,5 million de sans-abri.
On n'a pas besoin de loupe pour constater que la lenteur dans le décaissement des fonds entrave le processus de la reconstruction. Avec vingt millions de mètres cubes de débris à ramasser, dont des carcasses de voitures écrasées comme des crêpes, des édifices symboles comme le palais présidentiel à reconstruire... les autorités haïtiennes semblent loin de pouvoir reloger les sinistrés à l'épreuve de la saison cyclonique qui a débuté le 1er juin dernier. « Les Haïtiens méritent une vie descente, mais cela ne se fera pas du jour au lendemain », a indiqué le président René Préval, qui engage depuis un mois des discussions avec les habitants de Fort-National pour reloger les sinistrés de ce quartier qui croupissent dans des camps de fortune insalubres au Champ de Mars. Depuis mai dernier, selon des images montrées par le service de presse de la présidence, le Centre national des équipements (CNE) commence à déblayer les bâtiments détruits ou à démolir le Fort-National dans une perspective de relocalisation de certains des déplacés de ce quartier populaire surplombant l'aire du Champ de Mars.
Décombres encombrants
Les décombres, symboles des dégâts, compliquent davantage la tâche des organisations humanitaires et de l'État dans le processus de reconstruction du pays. « C'est un travail compliqué », a soupiré Peter Rees, le coordinateur du « Cluster Abris » pour les Nations unies, qui intervenait à la série de conférences organisées par Internews, CDAC et Reporters Sans Frontières dans ce qui reste de l'hôtel Montana. Six mois après la catastrophe, le gouvernement et les Nations unies travaillent sur un plan pour enlever 2,5 millions des 20 millions de mètres cubes de débris qui encombrent Port-au-Prince, a fait savoir un responsable humanitaire qui répondait aux questions d'un journaliste.
Quelque 120 millions de dollars, dit-il, seraient nécessaires au déblaiement de la capitale. Au-delà des fonds, poursuit l'expert, il y a le problème de titre de propriété. « Les gens restent foncièrement attachés à leur maison détruite et aux débris. On ne peut pas aller sur un site privé sans l'autorisation du propriétaire », a expliqué Timo Luegue, chargé des médias et de la communication du « Cluster Abris ». Autre obstacle évoqué par M. Luegue, c'est la disponibilité de camions indispensables au programme de déblaiement des rues et des édifices effondrés. « Il nous faut beaucoup de camions, alors qu'il n'y en a pas assez dans le pays », a affirmé Timo Luegue, la casquette bien vissée sur la tête. Mille camions mobilisés pendant mille jours, selon une prévision du président haïtien René Préval, sont obligatoires pour débarrasser des gravats laissés par le séisme du 12 janvier. A ce lot de contraintes, M. Luegue a ajouté l'étroitesse des rues de Port-au-Prince. « Les engins ne pourront pas accéder à certaines rues où les accès sont difficiles », a expliqué le chargé des médias et de communication.
Et les ONG ?
Pas moins de 1 368 camps sont répertoriés à travers la capitale. Selon les statistiques de l'ONU, ces camps accueillent environ 1,7 million de personnes déplacées. Reloger les déplacés reste un casse-tête pour le gouvernement et ses partenaires. D'après Giovanni Cassani, responsable du « Cluster Coordination et Management des camps », entre 60 % et 70 % des personnes déplacées n'étaient pas propriétaires de leurs anciens logements.
En attendant des signaux clairs en ce qui concerne la reconstruction du pays, le flot d'ONG présentes sur le terrain depuis le séisme du 12 janvier s'adonnent à des activités assimilées au saupoudrage dans les camps. Cinéma, théâtre, séance d'animation... sont quotidiennement organisés - à partir des fonds d'urgence - dans certains centres d'hébergement pour aider les gens à se sentir à l'aise dans leur abri provisoire qui tend à devenir permanent. « On ne voit pas beaucoup de perspectives, on ne voit pas les moyens de la reconstruction. Est-ce que l'argent promis par la communauté internationale va arriver ? Est-ce qu'il arrivera jamais ? », s'interroge, perplexe, madame Franck Paul, l'ancienne maire de Port-au-Prince, interviewée par l'AFP.
Si le bilan de la reconstruction est maigre, les ONG évoluant dans le domaine humanitaire ont tant bien que mal apporté leur soutien aux victimes. L'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) estime que près de 100 000 tentes et 670 000 bâches ont déjà été distribuées en Haïti depuis le 12 janvier. Des vivres ont par ailleurs été fournis à 3,5 millions de personnes et de l'eau potable à 1,3 million. A côté des 92 199 outils et 168 840 ustensiles de cuisine distribués, quelque 500 000 personnes ont été vaccinées un peu partout dans le pays.
Le tremblement de terre du 12 janvier 2010 a laissé un lourd tribut pour Haïti. Plus de 222 570 personnes ont été tuées et près de 300 000 blessés. Le système éducatif n'a pas été épargné. Quelque 4 992 écoles, soit 23 % des écoles du pays, ont été affectées. Le système de santé, déjà moribond avant le séisme, a été balayé. Près de 60 % des infrastructures de santé ont été détruites. De plus, 10 % des travailleurs de la santé sont morts ou ont quitté le pays.
Claude Gilles et Jean Pharès Jérôme
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A quoi servent les économistes ?
A quoi servent les économistes ?: "
Eternelle question, éternelle polémique : à quoi servent les experts, et plus particulièrement, les économistes ? A l’occasion de l’attribution du prix Nobel d’économie, cette interrogation déclenche à chaque fois la même polémique : l’économie est-elle une science ? Si c’est une science, pourquoi existe-t-il tant d’avis divergents et contradictoires ? Remarquons au passage que le débat est le propre de la science (et de la politique). On ne discute pas une idéologie ou les commandements d’une religion : on y adhère ou pas, on y croit ou pas ; mais cela ne se discute pas. Les sciences – qu’elles soient naturelles, exactes ou sociales - progressent dans le débat et la contradiction. Car la science est ouverte : ce qui semblait impossible hier peut devenir banal demain.
Cependant, l’économie est traversée d’enjeux qui la dépassent. L’économiste doit-il pour autant participer aux débats publics au risque d’endosser un discours partisan ou au contraire rester au-dessus de la mêlée et prendre le risque de n’être jamais entendu ou pris au sérieux ? [1]
Ce débat, déjà très ancien, a débouché en France sur une proposition de réforme de l’enseignement de la science économique face au constat de désaffection par les étudiants des filières de sciences économiques, au profit notamment des filières de formation plus appliquées en gestion et management (qui font le succès des écoles de commerce ou des I.A.E.). La critique majeure concerne l’évolution de la science économique vers une modélisation toujours plus abstraite qu’elle ne devient compréhensible que par les seuls experts alors même que les questions économiques interpellent chaque jour le citoyen. Et justement parce que le débat public baigne de considérations économiques, la science économique se doit d’être compréhensible par l’homme ordinaire, mieux intégrée aux débats publics et plus susceptible d’influencer les politiques [2]. Toutes les sciences utilisent la modélisation mais la modélisation n’est jamais neutre. Pourtant la modélisation oriente la décision et l’on oublie trop souvent que les résultats des modèles sont tributaires des hypothèses que l’on adopte pour les construire.
Or, depuis ses origines, l’économie modélisée se présente le plus souvent comme une technique de planification (à l’instar des matrices Léontieff en U.R.S.S.) ou de régulation, apportant de l’eau au moulin du dirigisme (planification autoritaire) ou de l’interventionnisme (régulation incitative).
Ce débat, déjà très ancien, a débouché en France sur une proposition de réforme de l’enseignement de la science économique face au constat de désaffection par les étudiants des filières de sciences économiques, au profit notamment des filières de formation plus appliquées en gestion et management (qui font le succès des écoles de commerce ou des I.A.E.). La critique majeure concerne l’évolution de la science économique vers une modélisation toujours plus abstraite qu’elle ne devient compréhensible que par les seuls experts alors même que les questions économiques interpellent chaque jour le citoyen. Et justement parce que le débat public baigne de considérations économiques, la science économique se doit d’être compréhensible par l’homme ordinaire, mieux intégrée aux débats publics et plus susceptible d’influencer les politiques [2]. Toutes les sciences utilisent la modélisation mais la modélisation n’est jamais neutre. Pourtant la modélisation oriente la décision et l’on oublie trop souvent que les résultats des modèles sont tributaires des hypothèses que l’on adopte pour les construire.
Or, depuis ses origines, l’économie modélisée se présente le plus souvent comme une technique de planification (à l’instar des matrices Léontieff en U.R.S.S.) ou de régulation, apportant de l’eau au moulin du dirigisme (planification autoritaire) ou de l’interventionnisme (régulation incitative).
Par exemple, la théorie contemporaine de la croissance économique s’appuie sur des modèles très élaborés qui mettent en scène un « régulateur bienveillant » dont l’objectif est de corriger les défaillances du marché. On aura compris que l’Etat moderne s’identifie totalement à ce « planificateur bienveillant ». Pourtant, ces modèles reposent sur deux hypothèses cruciales qui tendent à devenir des postulats si l’on n’y prend garde : d’une part, que les défaillances observées sont bien imputables au marché ; d’autre part, que l’agent régulateur bienveillant existe réellement.
Pour peu que l’on étudie sérieusement le fonctionnement de l’économie sur le terrain, l’on mesurera la fragilité de telles hypothèses.
Toutes les polémiques qui traversent la science économique opposent ceux qui considèrent que la « main invisible » n’existe pas à ceux qui considèrent que le « planificateur bienveillant » est une chimère.
Sans doute faut-il se résigner à admettre que ni la main invisible ni le planificateur bienveillant n’existent, ce qui n’empêche nullement le monde économique de tourner. Et pourtant elle tourne avait dit Galilée en son temps ! Et si le monde économique tourne, il faut bien développer les instruments adéquats pour le comprendre. Ou alors il tournera sans nous.
[1] Les réflexions de dix économistes sur ces questions déjà bien anciennes ont été réunies dans un ouvrage publié par Daniel Klein, professeur d’économie à Santa Clara University, en Californie sous le titre What Do Economists Contribute ? New York University Press, 1999.
[2] Lemieux P. « A quoi servent les économistes », Le Figaro-Economie du 19 janvier 2001.
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Toutes les polémiques qui traversent la science économique opposent ceux qui considèrent que la « main invisible » n’existe pas à ceux qui considèrent que le « planificateur bienveillant » est une chimère.
Sans doute faut-il se résigner à admettre que ni la main invisible ni le planificateur bienveillant n’existent, ce qui n’empêche nullement le monde économique de tourner. Et pourtant elle tourne avait dit Galilée en son temps ! Et si le monde économique tourne, il faut bien développer les instruments adéquats pour le comprendre. Ou alors il tournera sans nous.
[1] Les réflexions de dix économistes sur ces questions déjà bien anciennes ont été réunies dans un ouvrage publié par Daniel Klein, professeur d’économie à Santa Clara University, en Californie sous le titre What Do Economists Contribute ? New York University Press, 1999.
[2] Lemieux P. « A quoi servent les économistes », Le Figaro-Economie du 19 janvier 2001.
Un quart des Américains pensent que Barack Obama est musulman
Un quart des Américains pensent que Barack Obama est musulman: "ETATS-UNIS - Et parmi eux, on compte quand même 46% de démocrates...
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Les auteurs anglo-saxons se taillent la part du lion
Les auteurs anglo-saxons se taillent la part du lion: "D'une rentrée étrangère resserrée émergent notamment Coetzee, Carver, Roth, Ellis, Kingsolver, Fresan, Roncino, Müller ou Pamuk.
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Houellebecq vs Goncourt, acte III
Houellebecq vs Goncourt, acte III: "Comment les jurés Goncourt ne seraient-ils pas sensibles à un roman qui a tellement tout pour leur plaire qu'on se demande si ce n'est pas fait exprès ?
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