A partir du 23 septembre le Musée Jacquemart-André consacre une exposition à Fra Angelico. Le Musée Jacquemart-André est le premier musée français à rendre hommage à Fra Angelico, figure majeure du Quattrocento. L’exposition présente près de 25 œuvres majeures de Fra Angelico et autant de panneaux réalisés par les peintres prestigieux qui l’ont... Lire Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
Site ouvert directement ,par google,par blogger,par twitter/henrirouen,site ouvert à tous et à toutes aimant rouen,la créativié,0680504877@orange.fr Twitter/henrirouen et henrirousseaurouen sont complémentaires.Pardon si ce dernier est long à venir ayant beaucoup d'archives...
mercredi 31 août 2011
Fra Angelico et les Maîtres de la lumière
Journées du Patrimoine: visite de L’Hôtel de Galliffet
A l’occasion des Journées européennes du Patrimoine, l'Institut Culturel Italien nous ouvre les portes de l’Hôtel de Galliffet pour une visite exceptionnelle qui se déroulera samedi 17 septembre, de 11h à 18h.
Venez donc visiter le siège de l'Institut, avec son architecture néoclassique, sa façade monumentale, son salon, son escalier, son jardin... Lire Journées du Patrimoine: visite de L’Hôtel de Galliffet
Deux créations françaises ouvrent la saison du Théâtre Outremont
CHEMIN DE LA BELLE ETOILE
« Le bruit y a du bruit partout, les enfants, la ville, les klaxons dehors. Sœur Joseph s'assoit devant les archives de l'orphelinat, devant une armoire métallique grise, tire les dossiers triés par ordre alphabétique. B comme Bertrand ou Bouchara… »
Mars 2008, avec Yannick Jaulin, Sébastien Bertrand revient au Liban pour la première fois depuis son adoption il y a 35 ans. Un an plus tard le spectacle Chemin de la Belle Etoile est créé. Sébastien Bertrand explore en musique sa trajectoire de vie, de Beyrouth à Saint Jean de Monts. Il raconte, sur un texte de Yannick Jaulin, la nécessité de dire les retrouvailles, le bonheur d'être de là-bas et de là ! De le dire avec des mots, avec l'accordéon, avec la danse, en explorant - presque en interaction avec le public- l'art du conte. Son conte. On en ressort debout grâce à l'amour.
Création musicale : Sébastien Bertrand
Ecriture et dramaturgie : Yannick Jaulin
Mise en espace et suivi artistique : Valérie Puech
Distribution : Sébastien Bertrand - accordéon diatonique, récit, chant et danse
Durée : 60 min
Sébastien Bertrand, accordéoniste diatonique français, construit depuis plusieurs années une œuvre inédite. Les projets artistiques contemporains qu'il développe, à la confluence de la musique, du récit et de la danse, prennent leurs racines et leurs fondements dans les traditions et arts populaires en s'ouvrant à toutes les cultures
LE BAISER
Valérie Puech a mis en scène « Chemin de la belle étoile ». En 2010, Valérie a créé un nouveau spectacle, LE BAISER, mis en scène par la comédienne québécoise Marie-Eve Perron.
Au départ, il y a un baiser. Puisqu'il faut un baiser pour exister, un baiser pour survivre et un baiser pour continuer. Puisque nous sommes tous issus d'un baiser ; puisque notre destin est lié, d'une manière ou d'une autre, au baiser dont nous sommes issus ou dont nous pensons être issus, aux baisers que nous avons ou que nous n'avons pas reçu. Puisque pour que l'histoire commence, que notre histoire commence, il faut un baiser ou, au moins, l'histoire d'un baiser…
Mise en scène : Marie-Eve Perron
Auteur et interprète : Valérie Puech
Durée : 45 min
Valérie Puech, comédienne française, a effectué une partie de sa formation au Québec. Elle a entre autre travaillé auprès de Wajdi Mouawad pour sa création « Forêts ». En France, elle collabore régulièrement avec Yannick Jaulin.
Cette série de représentations est réalisée avec le soutien du Service de Coopération et d'Action Culturelle du Consulat Général de France à Québec.
Du 13 au 18 septembre 2011
Théâtre Outremont
1248, avenue Bernard
Outremont - Montréal
H2V 2V6
Horaire : 20h
BILLETS:514 495-9944
Tarif : 22,79$
Pour plus d'informations :
Le destin tragico-comique de Tubby or Nottubby au théâtre Périscope du 13 septembre au 1er octobre
Un soir de Noël, sur les rives de la Tamise, le destin vient surprendre deux inconnus au seuil du désespoir, Tubby et Nottubby. Cette rencontre inattendue les propulsera aussitôt dans une quête extraordinaire, qui les mènera jusqu'au delà du réel. Trompés par leurs illusions, mais portés par la beauté de leur rêve, ils découvriront un crâne, survivront à une tempête, se fâcheront, se réconcilieront, chanteront pour tromper la peur et défieront la mort elle-même, en route vers leur renaissance…
Hanté par le souffle de Shakespeare, porté par la folie merveilleuse de Chaplin et de Laurel et Hardy, nourri de mythes anciens, ce spectacle explore la dimension comique et tragique de l'existence humaine et tente de renouer avec la part d'émerveillement et de mystère qui vit en nous. D'une très grande poésie visuelle, la pièce raconte la fragilité de l'amitié, de l'amour et du rêve, ultimes remparts contre la cruauté du monde.
Texte et distribution : Sophie Brech et Louis Fortier
Mise en scène : Sophie Brech et Louis Fortier en collaboration avec Yann Denéce
Équipe de création : Cédric Frémeaux, Laurent Gatignol, Jérôme Huot, François Leclerc, Renaud Penelle, Marta Rossi Louis Sédillot et Théâtre Fools and Feathers
crédit photo : André Nizak
Info : http://www.theatreperiscope.qc.ca/programmation/index.php ?pk_piece=54&pk_saison=34
Punch et Judy en stage à l'institut de marionnettes de Charleville
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"C'est comme ça qu'il faut faire" répète à l'envi le personnage de Punch avant d'asséner des coups de bâtons meurtriers sur le crâne de ses adversaires. Punch est plus ancien que le Guignol de Laurent Mourguet créé vers 1808. Il est une adaptation à la sauce anglaise du Polichinelle de la Commedia dell'arte. Aujourd'hui en Angleterre, les enfants peuvent assister aux nombreuses représentations de "Punch et Judy" durant l'été, le long des plages. Les deux personnages sont mari et femme, mais pris d'une crise de jalousie, Punch décide un jour d'étrangler son bébé. Judy tente de l'en empêcher en frappant son mari avec un gourdin avant que ce dernier ne se saisisse à son tour d'un bâton pour lui ouvrir le crâne en deux, c'est ainsi que commence ce réjouissant spectacle pour enfants. Les premières traces écrites de représentations de ce spectacle datent de 1662, le spectacle était joué dans le quartier de Covent Garden à Londres par un marionnettiste italien répondant au nom de "Signor Bologna".
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Jocelyn Bain Hogg, un photographe dans la mafia
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Des quatre années qu'il a passées au milieu des parrains de la pègre britannique, le photographe anglais a tiré un livre intitulé "The Firm". Une plongée dans les mariages, les enterrements, des scènes de fêtes ou des instants de vie ordinaire chez ces malfrats et leurs familles, des clichés en noir et blanc qui témoignent des rapports de force, de la violence, du machisme et de la mort qui règnent dans ce milieu. Jocelyn Bain Hogg a réalisé d'autres reportages photographiques marquants comme "Pleasure Island" sur la vie nocturne à Ibiza et "Idols + Believers" sur les rapports entre les stars et leurs fans, il fait partie depuis 2008 de l'agence VII.
A voir aussi sur Culturebox :
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- Rencontres photographiques d'Arles: les trésors de la valise mexicaine de Robert Capa - Photo journalisme au SNAP de Vernouillet
France Télévisions fait sa rentrée
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Le groupe envisage notamment de consacrer 420 millions d'euros au secteur de la création avec pour objectifs de représenter plus de 50% de la création audiovisuelle française. France Télévisions compte notamment développer des séries afin que la fiction à la française s'industrialise et s'exporte vers d'autres pays. 50 nouveaux programmes feront leur apparition dès septembre sur les antennes de France-Télévisions. Le groupe donnera également une nouvelle dimension à sa présence sur internet, avec notamment le lancement d'un nouveau site Culturebox prévu pour octobre prochain.
A voir aussi sur Culturebox :
- "Andromaque" aux Chotégies d'Orange le 17 juin sur France 2
- Madame sans-gène sur France 2 avec Clémentine Célarié
- PPDA réalisateur de "Mon frère Yves" à Dinan pour France 3
- La nouvelle saga de l'été de France 2 en tournage
Réaménagement de la ligne 7
Transport
Enquête publique
C'est l'une des lignes les plus utilisées du réseau de la TCAR. Jusqu'au 1er octobre, le projet de réaménagement de la ligne 7, reliant Isneauville au Zénith, fait l'objet d'une enquête publique.
Les citoyens sont invités à donner leur avis pour l'amélioration de la desserte de la ligne ; notamment en proposant un service plus rapide, plus régulier et plus fréquent, offrant ainsi une alternative de qualité à l'utilisation de la voiture. Il s'agit de fluidifier davantage la circulation en résorbant les actuels points noirs générant encombrements, nuisances et pollution.? De nouvelles voies réservées aux bus devraient donc apparaître sur le trajet.
Le commissaire enquêteur reçoit les habitants afin de recueillir leurs avis, pendant les permanences :
Hôtel de ville de Rouen
- Jeudi 1er septembre 2011 : 9h30 - 11h30
- Lundi 5 septembre 2011 : 9h30 - 11h30
- Samedi 10 septembre 2011 : 9h30 - 11h30
- Lundi 26 septembre 2011 : 9h30 - 11h30
- Samedi 1er octobre 2011 : 9h30 - 11h30
Mairie annexe de Rouen Saint-Sever
- Mardi 13 septembre 2011 : 14h -16h
- Lundi 26 septembre 2011 : 14h -16h
- Vendredi 30 septembre 2011 : 14h -16h
Trajet de l'actuelle ligne 7 :
Gérard Garouste : "C'est le lien entre les tableaux qui fait l'exposition"
Gérard Garouste revient à la galerie Templon à Paris du
8 septembre au 29 octobre.
A travers une série d'huiles sur toile, de gouaches et de bronze le
peintre explore les grands thèmes du célèbre Faust de Goethe.
Parallèlement, Gérard Garouste fête les 20 ans de son association
La Source tandis qu'une nouvelle version enluminée de son
autobiographie sort en librairie le 6 octobre.
Portrait d'un artiste qui considère la peinture comme un
questionnement.
Blackthorn ou la seconde vie de Butch Cassidy
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On croyait tout savoir de Butch Cassidy et du Kid. Leur fin, aussi héroïque que fausse, racontée par Georges Roy Hill en 1969 dans "Butch Cassidy and the Sundance Kid" avec cette scène finale où Paul Newman et Robert Redford tombent sous les balles d'une centaine de militaires boliviens. Leurs joyeux débuts portés au cinéma dix ans plus tard
par Richard Lester avec Tom Berenger dans le rôle de Butch Cassidy et sous le titre original "Butch and Sundance: The Early Days". Elliot Silverstein s'était lui attaché à dépeindre en 1965 les amours du Kid avec une institutrice Cat Ballou incarnée par Jane Fonda tandis que Lee Marvin remportait l'oscar pour son interprétation du Kid, on y voyait également à l'écran Nat 'King' Cole, Michael Callan et Arthur Hunnicutt dans le rôle de Butch Cassidy.
Enfin Sam Peckinpah reprend le nom de la bande de Butch Cassidy "The Wild Bunch" pour en faire le titre de son western "La Horde sauvage" en 1969 sans toutefois évoquer son personnage, même chose pour Tonino Valerii et Sergio Leone qui reprennent l'idée de la Horde sauvage à laquelle Terence Hill veut s'attaquer dans "Mon nom est personne". Mais loin de ces visions romanesques, cette version 2011 de l'histoire des deux plus célèbres hors-la-loi de la fin du 19ème siècle aux Etats-Unis est sans doute celle qui s'approche le plus près de la vérité historique. La prétendue disparition des deux bandits est en effet entachée d'invraisemblances. Selon les écrits officiels, les deux pillards auraient été abattus de nuit, lors du siège de leur maison, le 3 novembre 1908, près de San Vincente en Bolivie, où ils s'étaient retirés après un énième braquage. Un groupe d'hommes, composé du Maire de San Vincente, de quelques citoyens, de policiers et de deux soldats boliviens assaillent les deux bandits et engagent une fusillade. Le lendemain, deux corps sont retrouvés dans la maison, ils sont criblés de balles mais portent tous deux des marques de suicide, l'un au niveau de la tempe et l'autre du front. Les corps sont enterrés dans le cimetière du village. Des années plus tard, l'un des plus célèbres anthropologues américains, spécialiste de médecine médico-légale, Clyde Snow, qui a notamment travaillé sur la dépouille de John F.Kennedy, tentera de retrouver une trace génétique des deux hommes dans le cimetière de San Vincente à partir d'ADN prélevés sur leurs descendants, en vain. Plus surprenants encore, les témoignages de la soeur de Butch Cassidy, de son vrai nom George Parker, Lula Parker Betenson affirma toute sa vie que son frère était revenu aux Etats-Unis après 1908, citant notamment des témoins et une réunion de famille avec Butch Cassidy et son père en 1925. Plusieurs témoignages donnent encore plus de poids à cette version en accréditant également le retour du "Kid" alias Harry Alonzo Longabaugh sur sa terre natale où il serait finalement mort en 1937. Le mystère demeure toujours autour du destin réel des deux bandits, ce qui alimente bien évidemment leur légende et nous promet sans doute d'autres beaux westerns dans les décennies à venir.
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La Chaise-Dieu bat des records de fréquentation grâce à Mozart
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Le Requiem de Mozart a par deux fois fait le plein de spectateurs dans l'abbatiale Saint-Robert de la Chaise-Dieu, confirmant la réussite par le nombre d'entrées de cette 45ème édition, une édition de tous les records puisque le festival de Musique sacrée a accueilli cette année pas moins de 1500 artistes, 59 concerts dont près de la moitié étaient gratuits. La Camerata Academica de Salzbourg, dont le chef Pierre Cao vante ici les mérites, est un orchestre de chambre fondé en 1952 par Bernhard Paumgarter, éminent spécialiste de Mozart et déjà fondateur trente ans plus tôt de l'Orchestre Mozarteum de Salzbourg. Le violoniste Sandor Végh en assure, à partir de 1978 jusqu'à sa mort, la direction musicale. C'est lui qui est à l'origine de la discipline de travail très particulière de cette formation et de sa sonorité "Camerata" très particulière, connue pour être l'une des plus adaptées à l'oeuvre du maître né à Salzbourg en 1756.
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- d'autre reportages sur la 45ème édition du festival de la Chaise Dieu
La fondation Maeght expose Eduardo Chillida
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Eduardo Chillida, l'homme qui voulait peigner le vent. L'artiste basque rêvait de voir ses oeuvres s'intégrer parfaitement dans un paysage où les visiteurs pourraient se promener au milieu d'elles comme dans un bois. "Peine del Viento", en français "le peigne du vent" est ainsi l'une des plus célèbres oeuvres monumentales de l'artiste. Elle se compose de trois structures en acier située au bout de la promenade d'Ondarreta à Saint-Sébastien au Pays Basque, un lieu que l'artiste fréquentait régulièrement durant sa jeunesse. L'oeuvre a été réalisée en 1977 avec le concours de l'artiste Luis Pena Ganchegui. Les bras d'acier se confondent avec les éléments, les rochers dans lesquels ils prennent corps, la mer qui vient les frapper et les vents qui se laissent peigner à son passage. Eduardo Chillida disait "tous les endroits sont parfaits pour celui qui sait s'y adapter, et moi, ici, dans mon Pays Basque, je me sens à ma place, comme un arbre adapté à son territoire, sur son terrain, mais dont les bras s'ouvrent au monde entier. J'essaie d'accomplir l'oeuvre d'un homme, la mienne, parce que je suis moi, et puisque je suis d'ici, cette oeuvre aura des nuances particulières, une lumière noire, qui est la nôtre." La fondation consacrée à l'artiste a malheureusement fermé ses portes en janvier 2011 pour des raisons économiques, elle était implantée à Hernani, près de San Sébastien, dans la propriété "Zabalaga", une ferme en ruines datée de 1543, où l'artiste a installé ses oeuvres à partir de 1984.
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Guy Thomas, l'autre plume de Jean Ferrat
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La goualante est un terme familier relatif à l'univers musical, il désigne une complainte populaire. Edith Piaf a notamment immortalisé ce terme avec "La goualante du pauvre Jean" d'après un texte de René Rouzau. La commune de Villedieu sur Indre dans la région Centre organise depuis 2009 un festival des chanteurs de rues intitulé "Les Goualantes Théopolitaines". La Goualante était souvent liée à l'orgue de barbarie, l'homme tournait la manivelle pendant que sa compagne entamait un air triste et populaire en accord avec les sonorités de l'instrument. L'une des voix féminines actuelles qui perpétue ce style très parisien s'appelle "Nini peau d'chien" en référence à la célèbre chanson d'Aristide Bruant.
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Le MAMCO de Genève donne un futur à l'art punk
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Le Namco est à Genève, ce que le Palais de Tokyo est à Paris, un lieu d'exhibition entièrement dédié à la création contemporaine, ouvert en 1994 et installé dans une ancienne usine d'instruments scientifiques. Il constitue actuellement le plus récent et le plus important musée d'art contemporain de la confédération helvétique avec ses 3500 m2 d'exposition situés au coeur même de Genève, dans le quartier des Bains. L'objectif du lieu n'est pas d'exposer le best off de la mondialisation de l'art, mais de participer activement à dynamiser la scène artistique contemporaine suisse et à offrir au public des réflexions thématiques sur l'art du moment. Le Namco est en effet l'une des rares institutions contemporaines à former toutes ses exhibitions autour de thématiques. Depuis sa création le musée propose des cycles d'expositions comprenant chacun plusieurs épisodes et un thème précis. "L'éternel détour" permet ainsi de découvrir la culture punk des années 80 à travers plusieurs épisodes, dont celui proposé cet été avec des artistes venus d'Allemagne, de France, de Suisse alémanique ou de Suisse romande auxquels s'ajoute une dernier épisode consacré à "la culture visuelle punk en Europe de 1976 à 1980".
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La petite musique éolienne des Ventcourtois
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Les jardins du vent ou jardins éoliens sont des réalisations de plus en plus présentes sur les plages notamment à l'occasion des divers festivals consacrés aux cerf-volants. Ces installations, le plus souvent éphémères, tentent de créer une musique aléatoire à partir du souffle naturel du vent, ses artisans jardiniers sont appelés aéolistes ou scénéolistes. Les principaux artistes français de cette discipline sont Jean-Paul Richon, Bruno Tondellier, Didier Ferment mais on trouve également des anglo-saxons et des italiens. Il existe des sites internet entièrement consacrés, plans de construction et conseils d'utilisation, à ces instruments éoliens. On peut également écouter un disque de référence édité en 1983 chez Dessain et Tolra "Musiques éoliennes" de Christine Armengaud ou lire "Lutherie sauvage" de Max Vendervost publié aux Editions Alternatives. Parmi ces instruments éoliens, on retrouve principalement deux familles, les instruments à percussions comme les carillons éoliens, et ceux à cordes, comme la harpe éolienne. C'est au sujet de ce dernier instrument qu'Hector Berlioz (1803-1869) aurait dit qu'il assimilait sa sonorité à un accès de grande tristesse doublée d'une tentation de suicide. Ce qui prouve au passage l'antériorité de ces instruments éoliens. "Les Ventcourtois" ont eux assis leur réputation grâce à un orgue éolien, l'orgue virtuel du Sancy inauguré lors des rencontres "Art Nature" organisées dans le Massif du Sancy en juillet et août 2007. Une installation qui a trouvé son prolongement l'année suivante en 2008 avec "L'orgue des fées" proposé dans le cadre du festival "Le Parcours des fées", une manifestation installée dans les Vallées du Crévoux et de l'Ubaye jusqu'en 2011.
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