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samedi 21 août 2010
Un homme enterré sans que sa famille soit prévenue: «C'est intolérable»
Un homme enterré sans que sa famille soit prévenue: «C'est intolérable»: "Christophe Langlet, le frère d'Olivier, inhumé dans le carré d'indigents du cimetière d'Hellemmes, près de Lille, sans que sa famille ne soit avertie de son décès, témoigne de son incompréhension."
Spaggiari n'était pas le cerveau du «casse du siècle»
Spaggiari n'était pas le cerveau du «casse du siècle»: "C'est ce qu'affirme un ancien membre du gang auteur du vol record à la Société Générale de Nice en 1976."
henrirouen: site pour étudiants au "vert".www.campusvert.com
henrirouen: site pour étudiants au "vert".www.campusvert.com: "henrirouen: site pour étudiants au 'vert'.www.campusvert.com"
Pate de toi
Pate de toi: "
Son corps sucré pate de coing
sous la douche sirop de menthe
doucement glisse sur la pente
dans le bain chantilly vanille
à consommer avec le doigt
mon doigt s'immisce.
Meringue posée sur la langue
ce soir au goût de mangue
se laisse fondre en fond de gorge
mon dessert pour finir
dans un instant, c'est toi.
"
sous la douche sirop de menthe
doucement glisse sur la pente
dans le bain chantilly vanille
à consommer avec le doigt
mon doigt s'immisce.
Meringue posée sur la langue
ce soir au goût de mangue
se laisse fondre en fond de gorge
mon dessert pour finir
dans un instant, c'est toi.
Arrêt du coeur
Arrêt du coeur: "
J'y étais, je n'y étais pas
tout à côté quasiment contre
entre le jour, la nuit
ombres dans l'ombre
en appui sur la peau
avec ou sans les mots
quelle importance le coeur ne parle pas
il bat plus ou moins fort
il s'arrête, reconnait ses limites
pas essouflé, juste en attente
Boum...Boum.......Boum..........Boum...........Boum
tu l'as senti se souder à tes reins ?
ça y est c'est le silence, il faut maintenant s'exposer
un bruit dehors !!
marcher pieds nus, il faudrait être nu
j'ai un peu peur
tout à côté quasiment contre
entre le jour, la nuit
ombres dans l'ombre
en appui sur la peau
avec ou sans les mots
quelle importance le coeur ne parle pas
il bat plus ou moins fort
il s'arrête, reconnait ses limites
pas essouflé, juste en attente
Boum...Boum.......Boum..........Boum...........Boum
tu l'as senti se souder à tes reins ?
ça y est c'est le silence, il faut maintenant s'exposer
un bruit dehors !!
marcher pieds nus, il faudrait être nu
j'ai un peu peur
c'est un jeu ou deux coeurs s'emboitent
juste un coeur et un coeur
un coeur pour deux
"
Vivement l'ombre
Vivement l'ombre: "
Vivement la Lune ma belle brune
un astre éclaire l'autre
une ombre fait mon chemin
Vivement le prochain prétexte,
en file indienne et cherche ! cherche le bonheur !
Vivement les bois tapis de soie
de ce ruisseau sans vie jaillit l'amie
qui nous poursuit longtemps, que ne l'avons nous emmenée !
Vivement le prochain passage
à deux, à trois... on saute ensembles ?
"
un astre éclaire l'autre
une ombre fait mon chemin
Vivement le prochain prétexte,
en file indienne et cherche ! cherche le bonheur !
Vivement les bois tapis de soie
de ce ruisseau sans vie jaillit l'amie
qui nous poursuit longtemps, que ne l'avons nous emmenée !
Vivement le prochain passage
à deux, à trois... on saute ensembles ?
Arlette Chabot est écartée de la direction de l'information de France Télévisions
Arlette Chabot est écartée de la direction de l'information de France Télévisions: "La journaliste, qui garde son émission 'A vous de juger', serait remplacée par Thierry Thuillier.
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Un enjeu majeur : bâtir une espérance collective
Un enjeu majeur : bâtir une espérance collective: "Depuis une trentaine d’années, la justice sociale a consisté à répartir de manière équitable les fruits de la croissance pour développer les solidarités et combattre la misère."
Retraites : réduire les injustices
Retraites : réduire les injustices: "A l’occasion de l’examen du projet de loi portant réforme des retraites par la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, le Médiateur de la République a transmis au rapporteur du texte six propositions de réformes de niveau législatif qu’il a émises à propos des retraites."
Esclavages et abolitions en terres d'Islam
Esclavages et abolitions en terres d'Islam: "Comment la malédiction biblique de Cham (condamnation à l'esclavage et châtiment par la noirceur de l'épiderme de sa descendance) fut-elle détournée en terre d'islam afin de justifier l'esclavage des Noirs ?
Le Coran a-t-il vraiment programmé la fin de l'esclavage ? Pourquoi Muhammad qui aurait pu l'interdire, comme il a prohibé l'alcool, les jeux de hasard et l'usure, ne l'a-t-il pas fait ? La suppression de l'esclavage en islam ne se serait-elle accomplie que contrainte par de fermes pressions extérieures ? Voici quelques unes des nombreuses questions soulevées par cet ouvrage.
L'auteur analyse et compare les situations en Tunisie (où le décret d'affranchissement, en 1846, précède de deux ans l'abolition en France); en Arabie saoudite (où la Mecque, territoire sacré, fut longtemps un marché d'esclaves); au Maroc (où l'esclavage ne fut jamais formellement aboli) ; en Mauritanie (où d'anciens esclaves doutent encore de l'efficacité de l'abolition étatique et ne jugent valide que la formule religieuse d'affranchissement prononcée par le maître) et au Soudan (où l'esclavage a connu une résurgence dans le cadre de la guerre civile de 1983 à 2005).
Il montre encore comment, au moment des abolitions, les jurisconsultes musulmans ont déployé subterfuges, fictions légales ou ruses jurisprudentielles pour faire concorder réalité sociale et légalité divine, et comment, partout, les maîtres d'esclaves résistèrent opiniâtrement à la disparition de ce «droit de Dieu», jusqu'à appeler au jihâd.
Si l'on estime qu'aucune institution du droit musulman ne peut être considérée comme abrogée, quand bien même elle serait tombée en désuétude, on comprend qu'un peu partout dans le monde musulman, des juristes ou des islamistes continuent de soutenir que l'esclavage, sous certaines conditions, est toujours permis.
Loin des polémiques partisanes, Roger Botte nous donne un livre indispensable pour saisir une question qui fait largement débat aujourd'hui.
Roger Botte est anthropologue et historien. Ses principaux travaux concernent l'esclavage en Afrique subsaharienne."
Le Coran a-t-il vraiment programmé la fin de l'esclavage ? Pourquoi Muhammad qui aurait pu l'interdire, comme il a prohibé l'alcool, les jeux de hasard et l'usure, ne l'a-t-il pas fait ? La suppression de l'esclavage en islam ne se serait-elle accomplie que contrainte par de fermes pressions extérieures ? Voici quelques unes des nombreuses questions soulevées par cet ouvrage.
L'auteur analyse et compare les situations en Tunisie (où le décret d'affranchissement, en 1846, précède de deux ans l'abolition en France); en Arabie saoudite (où la Mecque, territoire sacré, fut longtemps un marché d'esclaves); au Maroc (où l'esclavage ne fut jamais formellement aboli) ; en Mauritanie (où d'anciens esclaves doutent encore de l'efficacité de l'abolition étatique et ne jugent valide que la formule religieuse d'affranchissement prononcée par le maître) et au Soudan (où l'esclavage a connu une résurgence dans le cadre de la guerre civile de 1983 à 2005).
Il montre encore comment, au moment des abolitions, les jurisconsultes musulmans ont déployé subterfuges, fictions légales ou ruses jurisprudentielles pour faire concorder réalité sociale et légalité divine, et comment, partout, les maîtres d'esclaves résistèrent opiniâtrement à la disparition de ce «droit de Dieu», jusqu'à appeler au jihâd.
Si l'on estime qu'aucune institution du droit musulman ne peut être considérée comme abrogée, quand bien même elle serait tombée en désuétude, on comprend qu'un peu partout dans le monde musulman, des juristes ou des islamistes continuent de soutenir que l'esclavage, sous certaines conditions, est toujours permis.
Loin des polémiques partisanes, Roger Botte nous donne un livre indispensable pour saisir une question qui fait largement débat aujourd'hui.
Roger Botte est anthropologue et historien. Ses principaux travaux concernent l'esclavage en Afrique subsaharienne."
Esclavages et abolitions en terres d'Islam
Esclavages et abolitions en terres d'Islam: "Extrait de l'avant-propos
Ce travail d'anthropologie et d'histoire ne défend aucune thèse, sinon l'idée que l'esclavage comme réfèrent peine à disparaître de l'imaginaire religieux - et parfois de la réalité - dans les pays dits musulmans, notamment parce qu'aucune institution du droit musulman ne peut être considérée comme abrogée, même si elle est tombée en désuétude. C'est pourquoi il serait plus exact de parler de «libération collective» ou d'«affranchissement général» plutôt que d'abolition. Les termes arabes pour désigner la suppression de l'esclavage : «fermer la porte de l'esclavage» (sadd bâb ar-riqqiyya) ou «"dénouer" l'esclavage» (fakk ar-riqqiyya) ont d'ailleurs été forgés vers la fin du XIXe siècle.
Les arguments invoqués pour justifier cette suppression relèvent de constructions a posteriori car, le principe d'inégalité sociale entre les hommes demeurant, on ne trouve dans le Coran aucune recommandation générale en faveur de l'abolition de l'esclavage. Certes, le Livre initie des avancées notables, notamment en matière d'affranchissement, mais le principe de l'esclavage lui-même et sa légitimité demeurent intouchés. J'examine à ce propos les écrits bien dérangeants de Muhammad Qutb, Frère musulman historique, qui tente de répondre à l'interrogation suivante : pourquoi le Coran n'a-t-il pas clairement interdit l'esclavage comme il l'a fait pour la boisson, les jeux de hasard et l'usure ? La nécessité de l'élimination de l'esclavage n'est donc apparue que sous les pressions de l'Occident ; et elle n'a été rendue possible que grâce aux ruses jurisprudentielles des docteurs de la foi. Au demeurant, en Occident, l'idée d'abolition appliquée à la condition servile n'avait guère plus d'ancienneté. Le décret d'émancipation des esclaves signé par le bey de Tunis en 1846 anticipe d'ailleurs de dix-sept ans l'abolition aux États-Unis (1863) et de quarante-deux ans celle du Brésil (1888)."
Ce travail d'anthropologie et d'histoire ne défend aucune thèse, sinon l'idée que l'esclavage comme réfèrent peine à disparaître de l'imaginaire religieux - et parfois de la réalité - dans les pays dits musulmans, notamment parce qu'aucune institution du droit musulman ne peut être considérée comme abrogée, même si elle est tombée en désuétude. C'est pourquoi il serait plus exact de parler de «libération collective» ou d'«affranchissement général» plutôt que d'abolition. Les termes arabes pour désigner la suppression de l'esclavage : «fermer la porte de l'esclavage» (sadd bâb ar-riqqiyya) ou «"dénouer" l'esclavage» (fakk ar-riqqiyya) ont d'ailleurs été forgés vers la fin du XIXe siècle.
Les arguments invoqués pour justifier cette suppression relèvent de constructions a posteriori car, le principe d'inégalité sociale entre les hommes demeurant, on ne trouve dans le Coran aucune recommandation générale en faveur de l'abolition de l'esclavage. Certes, le Livre initie des avancées notables, notamment en matière d'affranchissement, mais le principe de l'esclavage lui-même et sa légitimité demeurent intouchés. J'examine à ce propos les écrits bien dérangeants de Muhammad Qutb, Frère musulman historique, qui tente de répondre à l'interrogation suivante : pourquoi le Coran n'a-t-il pas clairement interdit l'esclavage comme il l'a fait pour la boisson, les jeux de hasard et l'usure ? La nécessité de l'élimination de l'esclavage n'est donc apparue que sous les pressions de l'Occident ; et elle n'a été rendue possible que grâce aux ruses jurisprudentielles des docteurs de la foi. Au demeurant, en Occident, l'idée d'abolition appliquée à la condition servile n'avait guère plus d'ancienneté. Le décret d'émancipation des esclaves signé par le bey de Tunis en 1846 anticipe d'ailleurs de dix-sept ans l'abolition aux États-Unis (1863) et de quarante-deux ans celle du Brésil (1888)."
LA RECONSTRUCTION EXIGE LA BONNE GOUVERNANCE...
LA RECONSTRUCTION EXIGE LA BONNE GOUVERNANCE...: " «Il n'y a pas de gouvernance de la reconstruction» en Haïti
Le maire de Port-au-Prince dénonce la gestion à courte vue de l'État central et des ONG qui maintiennent les mairies et les citoyens à l'écart
Le maire Jean Yves Jason constate une peur des maires et des collectivités territoriales, qui doivent pourtant prendre des responsabilités et offrir des services de qualité à la population.
Le séisme qui a dévasté Haïti a touché sa capitale en plein coeur. Détruite à 75 %, Port-au-Prince panse lentement ses plaies. Un travail freiné par un gouvernement central et des ONG qui ne consultent ni la mairie ni ses citoyens, mais qui demeure malgré tout une incroyable chance à saisir, raconte le maire de la capitale, Jean Yves Jason, que Le Devoir a rencontré entre deux chantiers.
Le Devoir: Comment envisagez-vous la reconstruction, six mois après le séisme?
Jean Yves Jason: Nous croyons que la reconstruction est une chance. Port-au-Prince était quand même dans une situation très déplorable. Nous avons pleuré nos morts. La ville a été détruite à 75 %, ce qui offre une chance quand on considère le travail qui a été fait dans d'autres villes frappées par des tremblements de terre.
Nous avons étudié les expériences de construction de cités résilientes et avons mis en place une unité de «recapacitation» des services de la Ville. Elle travaille avec des firmes étrangères de manière à poser la première pierre pour un plan directeur de la Ville. Il ne peut y avoir de reconstruction sans schéma directeur. Ce plan n'existait pas, et nos efforts tendent vers la formulation de ce document.
Cela ne signifie pas qu'il n'existe pas de feuille de route sur des activités ponctuelles à entreprendre. Par exemple, je suis parvenu à mobiliser 1 500 000 euros de la Ville de Paris pour refaire le Champ de Mars (principale place publique de la capitale). Mais le problème, c'est que 85 % des services de la capitale sont assurés par l'État central, et que le Champ de Mars est occupé. Résultat: nous ne pouvons pas rendre ce financement disponible pour servir la population.
Cette somme est disponible et vous pouvez l'utiliser à court terme?
Cette somme est disponible à Paris. Parce que nous en sommes à la phase de faire exister les mairies haïtiennes. L'une des réalités mises en lumière par le tremblement de terre, c'est que l'État central ne prend pas en compte ce que dit la loi en ce qui concerne les démarches à faire pour que les mairies puissent prendre leur ville en charge.
Il n'y a pas de décentralisation et toutes les activités sont conduites par le gouvernement central, qui travaille avec la communauté des pays qui, eux-mêmes n'entretiennent pas de relations avec les conseils municipaux. Il y a donc un déficit au niveau de la gestion, longtemps accaparée par le gouvernement central, et l'accès au financement est très problématique.
Hier, le président René Préval a évoqué le travail de l'exécutif avec des représentants de camps de personnes déplacées au Champ de Mars pour que ces espaces soient libérés. Votre administration participe-t-elle à cette initiative?
Je suis bien content d'apprendre que le président a dit ça. Depuis la crise, je n'ai rencontré le président que deux fois, à ma demande. Et on n'a impliqué la mairie de Port-au-Prince dans aucune initiative en cours dans le cadre de la reconstruction. En dépit de nos multiples démarches pour demander l'intégration de la mairie dans les actions entreprises.
[...] À Port-au-Prince, plus d'une centaine d'ONG sont en fonctionnement, mais elles sont toujours réticentes à informer sur leurs actions et à laisser la mairie les accompagner. Néanmoins, nous travaillons avec une vingtaine d'entre elles de façon soutenue.
Cette situation est symptomatique du statu quo, où on constate une peur des maires, des collectivités territoriales, qui doivent prendre des responsabilités et offrir des services de qualité à la population.
Ceci entre également dans le cadre d'une tradition de gestion très personnelle qui dure en Haïti, au lieu d'une démarche participative où les citoyens peuvent avoir leur mot à dire, et particulièrement les maires.
C'est triste. Ça dérange, un schéma qui permettrait d'entrer dans la reconstruction pour de bon, et nous risquons de rater la chance de bâtir un autre Port-au-Prince.
Qu'en est-il du dossier des millions de mètres cubes de décombres jonchant la capitale?
Nous sommes extrêmement préoccupés. D'abord, nous avons voulu mettre un peu d'ordre dans la manière dont le dossier est conduit. La mairie de Port-au-Prince, qui dispose de faibles moyens, avait passé des protocoles de collaboration avec des firmes étrangères qui pouvaient donner ce service. Cela n'a pas pu se faire à cause de la concentration du pouvoir, qui pousse nos partenaires à toujours chercher l'accord du gouvernement, impossible à trouver.
D'autre part, nous n'avons aucun contrôle des actions du ministère des Travaux publics et du Centre national des équipements (CNE). Ils ne nous informent d'aucun plan de ramassage et les débris sont jetés partout, particulièrement dans les ravins. Nous avons protesté contre cet état de fait auprès du ministère des Travaux publics et de celui de l'Environnement.
Quant aux ONG qui gèrent le programme de ramassage de débris «Argent contre travail», elles le font n'importe comment et nous ne sommes pas informés de l'endroit où elles vont déposer les débris.
Nous avons fait sortir un communiqué pour demander aux entités de produire leur plan de travail... Mais c'est un combat de tous les jours et des discussions à n'en plus finir. Il n'y a pas de gouvernance de la reconstruction.
Vous êtes en train de décrire un grand désordre?
C'est un grand désordre et je pense qu'il est voulu. Car ça ne dérangerait nullement si tout le monde se mettait ensemble. Mais nos démarches ne rencontrent que mépris, et l'image que nous offrons est ahurissante. C'est un triste spectacle.
Un mot sur la question du logement, un dossier crucial présentement?
Nous recevons quotidiennement environ 50 groupes qui viennent nous offrir un type de logement différent [pour reloger les centaines de milliers de déplacés à la capitale]. Il y en a qui viennent seulement chercher une signature au bas d'un protocole de collaboration pour pouvoir entreprendre des recherches de fonds.
J'ai signé un protocole avec l'ONG Village du monde. L'argent est là, mais nous avons un problème cadastral. Les terrains appartiennent-ils à l'État, ou bien est-il prêt à les acheter pour les mettre à la disposition des collectivités? Cette question n'a pas été soulevée. Nous ne savons rien d'un arrêté publié par le gouvernement pour déclarer d'utilité publique un périmètre du centre-ville. Ils ne m'ont pas rencontré et ne m'ont pas demandé ma vision de la ville.
«Je comprends parfaitement l'impatience que ressentent plusieurs personnes devant la situation très difficile dans laquelle se trouvent toujours des dizaines de milliers d'Haïtiens. Nous devons cependant nous rappeler que la reconstruction d'Haïti est un travail de longue haleine», a affirmé le ministre des Affaires étrangères du Canada, Lawrence Cannon.
Le gouvernement Harper a le sentiment d'avoir respecté ses engagements. La ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, rappelle que le gouvernement a déjà versé 150 millions de dollars pour la phase d'urgence d'après séisme.
Le Canada n'a toutefois pas versé toutes les sommes promises au Fonds de reconstruction d'Haïti. Il n'est pas le seul pays dans cette situation. Moins de 10 % des sommes promises par la communauté internationale ont été versées.
Ottawa soutient que des efforts sont faits chaque jour pour rebâtir les infrastructures. Le Canada est particulièrement engagé dans la reconstruction des établissements carcéraux.
Par ailleurs, le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, dit que plus de 2300 dossiers d'immigration d'Haïtiens reçus avant le 1er avril ont été traités, soit 95 % des demandes. Ottawa n'a toutefois reçu que 90 dossiers de la part du Québec, qui a mis sur pied son propre système de parrainage.
Ottawa a aussi accéléré les mesures pour la venue d'enfants haïtiens ces derniers mois. Deux cents enfants sont ainsi arrivés au Canada depuis le début de l'année.
Le gouvernement canadien a également demandé une rencontre avec l'ex-président américain Bill Clinton, qui préside le comité de reconstruction d'Haïti.
Le maire de Port-au-Prince dénonce la gestion à courte vue de l'État central et des ONG qui maintiennent les mairies et les citoyens à l'écart
Le maire Jean Yves Jason constate une peur des maires et des collectivités territoriales, qui doivent pourtant prendre des responsabilités et offrir des services de qualité à la population.
Le séisme qui a dévasté Haïti a touché sa capitale en plein coeur. Détruite à 75 %, Port-au-Prince panse lentement ses plaies. Un travail freiné par un gouvernement central et des ONG qui ne consultent ni la mairie ni ses citoyens, mais qui demeure malgré tout une incroyable chance à saisir, raconte le maire de la capitale, Jean Yves Jason, que Le Devoir a rencontré entre deux chantiers.
Le Devoir: Comment envisagez-vous la reconstruction, six mois après le séisme?
Jean Yves Jason: Nous croyons que la reconstruction est une chance. Port-au-Prince était quand même dans une situation très déplorable. Nous avons pleuré nos morts. La ville a été détruite à 75 %, ce qui offre une chance quand on considère le travail qui a été fait dans d'autres villes frappées par des tremblements de terre.
Nous avons étudié les expériences de construction de cités résilientes et avons mis en place une unité de «recapacitation» des services de la Ville. Elle travaille avec des firmes étrangères de manière à poser la première pierre pour un plan directeur de la Ville. Il ne peut y avoir de reconstruction sans schéma directeur. Ce plan n'existait pas, et nos efforts tendent vers la formulation de ce document.
Cela ne signifie pas qu'il n'existe pas de feuille de route sur des activités ponctuelles à entreprendre. Par exemple, je suis parvenu à mobiliser 1 500 000 euros de la Ville de Paris pour refaire le Champ de Mars (principale place publique de la capitale). Mais le problème, c'est que 85 % des services de la capitale sont assurés par l'État central, et que le Champ de Mars est occupé. Résultat: nous ne pouvons pas rendre ce financement disponible pour servir la population.
Cette somme est disponible et vous pouvez l'utiliser à court terme?
Cette somme est disponible à Paris. Parce que nous en sommes à la phase de faire exister les mairies haïtiennes. L'une des réalités mises en lumière par le tremblement de terre, c'est que l'État central ne prend pas en compte ce que dit la loi en ce qui concerne les démarches à faire pour que les mairies puissent prendre leur ville en charge.
Il n'y a pas de décentralisation et toutes les activités sont conduites par le gouvernement central, qui travaille avec la communauté des pays qui, eux-mêmes n'entretiennent pas de relations avec les conseils municipaux. Il y a donc un déficit au niveau de la gestion, longtemps accaparée par le gouvernement central, et l'accès au financement est très problématique.
Hier, le président René Préval a évoqué le travail de l'exécutif avec des représentants de camps de personnes déplacées au Champ de Mars pour que ces espaces soient libérés. Votre administration participe-t-elle à cette initiative?
Je suis bien content d'apprendre que le président a dit ça. Depuis la crise, je n'ai rencontré le président que deux fois, à ma demande. Et on n'a impliqué la mairie de Port-au-Prince dans aucune initiative en cours dans le cadre de la reconstruction. En dépit de nos multiples démarches pour demander l'intégration de la mairie dans les actions entreprises.
[...] À Port-au-Prince, plus d'une centaine d'ONG sont en fonctionnement, mais elles sont toujours réticentes à informer sur leurs actions et à laisser la mairie les accompagner. Néanmoins, nous travaillons avec une vingtaine d'entre elles de façon soutenue.
Cette situation est symptomatique du statu quo, où on constate une peur des maires, des collectivités territoriales, qui doivent prendre des responsabilités et offrir des services de qualité à la population.
Ceci entre également dans le cadre d'une tradition de gestion très personnelle qui dure en Haïti, au lieu d'une démarche participative où les citoyens peuvent avoir leur mot à dire, et particulièrement les maires.
C'est triste. Ça dérange, un schéma qui permettrait d'entrer dans la reconstruction pour de bon, et nous risquons de rater la chance de bâtir un autre Port-au-Prince.
Qu'en est-il du dossier des millions de mètres cubes de décombres jonchant la capitale?
Nous sommes extrêmement préoccupés. D'abord, nous avons voulu mettre un peu d'ordre dans la manière dont le dossier est conduit. La mairie de Port-au-Prince, qui dispose de faibles moyens, avait passé des protocoles de collaboration avec des firmes étrangères qui pouvaient donner ce service. Cela n'a pas pu se faire à cause de la concentration du pouvoir, qui pousse nos partenaires à toujours chercher l'accord du gouvernement, impossible à trouver.
D'autre part, nous n'avons aucun contrôle des actions du ministère des Travaux publics et du Centre national des équipements (CNE). Ils ne nous informent d'aucun plan de ramassage et les débris sont jetés partout, particulièrement dans les ravins. Nous avons protesté contre cet état de fait auprès du ministère des Travaux publics et de celui de l'Environnement.
Quant aux ONG qui gèrent le programme de ramassage de débris «Argent contre travail», elles le font n'importe comment et nous ne sommes pas informés de l'endroit où elles vont déposer les débris.
Nous avons fait sortir un communiqué pour demander aux entités de produire leur plan de travail... Mais c'est un combat de tous les jours et des discussions à n'en plus finir. Il n'y a pas de gouvernance de la reconstruction.
Vous êtes en train de décrire un grand désordre?
C'est un grand désordre et je pense qu'il est voulu. Car ça ne dérangerait nullement si tout le monde se mettait ensemble. Mais nos démarches ne rencontrent que mépris, et l'image que nous offrons est ahurissante. C'est un triste spectacle.
Un mot sur la question du logement, un dossier crucial présentement?
Nous recevons quotidiennement environ 50 groupes qui viennent nous offrir un type de logement différent [pour reloger les centaines de milliers de déplacés à la capitale]. Il y en a qui viennent seulement chercher une signature au bas d'un protocole de collaboration pour pouvoir entreprendre des recherches de fonds.
J'ai signé un protocole avec l'ONG Village du monde. L'argent est là, mais nous avons un problème cadastral. Les terrains appartiennent-ils à l'État, ou bien est-il prêt à les acheter pour les mettre à la disposition des collectivités? Cette question n'a pas été soulevée. Nous ne savons rien d'un arrêté publié par le gouvernement pour déclarer d'utilité publique un périmètre du centre-ville. Ils ne m'ont pas rencontré et ne m'ont pas demandé ma vision de la ville.
«Je comprends parfaitement l'impatience que ressentent plusieurs personnes devant la situation très difficile dans laquelle se trouvent toujours des dizaines de milliers d'Haïtiens. Nous devons cependant nous rappeler que la reconstruction d'Haïti est un travail de longue haleine», a affirmé le ministre des Affaires étrangères du Canada, Lawrence Cannon.
Le gouvernement Harper a le sentiment d'avoir respecté ses engagements. La ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, rappelle que le gouvernement a déjà versé 150 millions de dollars pour la phase d'urgence d'après séisme.
Le Canada n'a toutefois pas versé toutes les sommes promises au Fonds de reconstruction d'Haïti. Il n'est pas le seul pays dans cette situation. Moins de 10 % des sommes promises par la communauté internationale ont été versées.
Ottawa soutient que des efforts sont faits chaque jour pour rebâtir les infrastructures. Le Canada est particulièrement engagé dans la reconstruction des établissements carcéraux.
Par ailleurs, le ministre de l'Immigration, Jason Kenney, dit que plus de 2300 dossiers d'immigration d'Haïtiens reçus avant le 1er avril ont été traités, soit 95 % des demandes. Ottawa n'a toutefois reçu que 90 dossiers de la part du Québec, qui a mis sur pied son propre système de parrainage.
Ottawa a aussi accéléré les mesures pour la venue d'enfants haïtiens ces derniers mois. Deux cents enfants sont ainsi arrivés au Canada depuis le début de l'année.
Le gouvernement canadien a également demandé une rencontre avec l'ex-président américain Bill Clinton, qui préside le comité de reconstruction d'Haïti.
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Gotan Project - Paris - 2010
Gotan Project - Paris - 2010: "
Le tango argentin revisité
Tirant ses influences du tango et de la bossa nova, le collectif Gotan Project mêle savamment rythmes brésiliens avec samples et boucles électroniques pour un tango argentin revisité. Le Gotan Project tire son nom de l’appellation populaire du tango chez les argentins, familiers du verlan. Le collectif est né sous l’impulsion d’un trio composé de Philippe Cohen Solal, Christopher H. Müller et Eduardo Makaroff. Leurs origines sont diverses mais tous trois ont la même vision quant à la puissance émotive de la musique. Loin de la bossa facile et de la dictature du Dance-floor, Gotan Project établit un pont entre la délicatesse de la musique argentine et l’efficacité, la modernité de la musique électronique.
Radio Broadcast - MP3 - 320k - 67 Minutes
http://www.zshare.net/audio/78861636f313894a/"
Le tango argentin revisité
Tirant ses influences du tango et de la bossa nova, le collectif Gotan Project mêle savamment rythmes brésiliens avec samples et boucles électroniques pour un tango argentin revisité. Le Gotan Project tire son nom de l’appellation populaire du tango chez les argentins, familiers du verlan. Le collectif est né sous l’impulsion d’un trio composé de Philippe Cohen Solal, Christopher H. Müller et Eduardo Makaroff. Leurs origines sont diverses mais tous trois ont la même vision quant à la puissance émotive de la musique. Loin de la bossa facile et de la dictature du Dance-floor, Gotan Project établit un pont entre la délicatesse de la musique argentine et l’efficacité, la modernité de la musique électronique.
Radio Broadcast - MP3 - 320k - 67 Minutes
http://www.zshare.net/audio/78861636f313894a/"
Jouer à cache-cache
Jouer à cache-cache: "
Présence
Technique mixte 15x15 cm - Mixed media 6'x6'
Quand mes trames investissent mes collages, ça donne un peu ça...
Playing hide and seek
This is what I get when my newsprint filtered images interfere with my collaged work...
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MERCI A VOUS
MERCI A VOUS: "L'ExoJam était le dernier concert hommage à l'EXO7 et nous vous remercions pour ce soutien !"
La Crème de Cassis de Dijon
La Crème de Cassis de Dijon: "Troisième pillier des spécialités dijonnaises, ingrédient de base du kir, la crème de cassis (16°) est produite par une cinquantaine d'entreprises en 1900.
L'une d'elles (Noirot-Carrière) diffuse cette série de cartes postales dans les années 20 :
Le chanoine éponyme trinquant avec un kir (1/4 de crème de cassis + 3/4 d'aligoté de Bourgogne).
"
L'une d'elles (Noirot-Carrière) diffuse cette série de cartes postales dans les années 20 :
Le chanoine éponyme trinquant avec un kir (1/4 de crème de cassis + 3/4 d'aligoté de Bourgogne).
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