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On l'appelait "the quiet Beatle", le Beatle tranquille. George Harrison, le plus jeune des "fab four" était surtout le plus ambigu. Aux côtés de John le révolté, Paul le beau gosse et Ringo le boute-en-train, George paraissait en retrait, ses chansons étaient régulièrement recalées par le duo leader qui n'en acceptait qu'une, voire deux par album. Paradoxal, George l'était sans aucun doute. Très préoccupé par la spiritualité, l'auteur de "My sweet Lord" mais aussi celui de "Taxman" trainait une réputation de radinerie, semble-t-il, fondée.
Alors que les Beatles entamaient leur épopée, Harrison écrivait à sa mère que la vie lui donnait tout mais que l'essentiel était ailleurs. Il fut très actif dans l'humanitaire, organisant le premier "charity show" de l'histoire avec le Concert pour le Bangladesh (dont le pays ravagé par les inondations en 1971 ne vit jamais le moindre penny, les banques ayant tout bloqué), il hypothéqua sa maison pour aider ses amis des Monty Python à financer leur film "La vie de Brian". Il fut celui qui initia les Beatles à la musique indienne et les emmena en retraite spirituelle à Rishikesh en 1968. Il resta toute sa vie proche de la pensée indienne, au point de léguer dix pour cent de sa fortune, soit quelque trente millions d'euros, à la communauté Krishna. Des membres de la secte l'entouraient lors de son décès le 29 novembre 2001, à Los Angeles. George demanda également que ses cendres soient dispersées dans le Gange, à Bénarès, la cité la plus sacrée des Hindous, mais aussi ville natale de son grand ami, le joueur de sitar, Ravi Shankar. George Harrison avait publié en 1980 une autobiographie (il est à ce jour le seul Beatle à l'avoir fait) intitulée comme l'une de ses chanson "I me mine".
"Living in a material world", le documentaire de Martin Scorsese emprunte son titre à un album et une chanson de George Harrison. Le cinéaste s'est déjà intéressé au rock en réalisant "The last waltz" autour du dernier concert du groupe américain "The band". Il réalisa aussi un long documentaire sur l'histoire du blues intitulé sobrement "The blues" et un autre film à base d'archives et de documents retraçant la vie de Bob Dylan "No direction home". Ce sont ces films qui ont décidé la veuve de George, Olivia Harrison et son fils Dhani à confier les documents en leur possession à Martin Scorsese. Le DVD "Living in the material world" sera en vente en France le lundi 17 octobre 2011, presque dix ans après la disparition de son sujet.
JF L
On connaissait l'Air guitar, qui consiste à imiter les guitar heroes à genou sur scène dans de grandes compétitions déjantées. Les Airnadettes font plutôt dans le chant de salle de bains avec un vieux poste FM en fond sonore. Repéré en premières parties de M et de Camille, Airnadette a poussé la chansonnette sur de très grandes scènes, un véritable exploit pour la troupe ultra cheap de Romain Aka Chateau-Brutal, champion de France 2006 de Air guitare. Il faut savoir que la plupart des membres du groupe sont également de grands spécialistes de la gratouille virtuelle, et de véritables champions du pseudo à l'image de Jean-Françoise et Scotch Brit (neyspear?).
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Pour "Les Lyonnais", le réalisateur Olivier Marchal a décidé de quitter l'univers de la police, qu'il connait bien, pour passer de l'autre côté et s'intéresser aux voyous. L'histoire retrace celle, bien réelle, d'Edmond Vidal, surnommé Momon qui fut à la tête du gang des Lyonnais. Son rôle est interprété par Gérard Lanvin.
De 1967 à 1974, cette équipe de braqueurs de la région lyonnaise multiplie les hold-up, sans jamais user de la violence. La police lui attribue jusqu'à trente-cinq braquages, dont le plus célèbre, celui de l'hôtel des Postes de Strasbourg en 1971, où le gang est reparti avec un peu plus 11,5 millions de francs. L'équipe a un mode opératoire bien à elle. Les braqueurs utilisent toujours des estafettes volées, des blouses, des cagoules et des postiches pour opérer leurs casses. En 1974, Edmond Vidal est arrêté avec plusieurs de ses comparses. Tous sont jugés en 1977. L'odyssée criminelle s'achève. Après sa sortie de prison, en 1981, Vidal décide de se "retirer des affaires" pour mener une vie tranquille.
Antoine Rault est né en 1965 à Paris.
Bien que ni son milieu ni ses études ne le destinent à priori aux planches, il monte dans son lycée un groupe de théâtre amateur, il réalise un court-métrage dans le cadre d'un concours scolaire et écrit de la poésie, des nouvelles et une pièce de théâtre que la comédienne Madeleine Barbulée lui suggère de soumettre à Jean Anouilh qu'il admire beaucoup.
Entre temps, il réussit à faire diffuser cette première pièce "Déjanire" sur France Culture ainsi qu'une autre sur France Inter, "Le chant des Cygnes".
Anouilh, alors à la fin de sa vie, finit par lui écrire et même par le recevoir chez lui, l'encourageant dans ses débuts de dramaturge.
Antoine Rault parvient ensuite à faire monter en 1989 une comédie sur Louis XVI intitulée "La première tête". L'accueil critique est excellent, toutefois il lui faudra attendre 2006, soit plus de quinze ans après, pour réussir à voir sur les planches une autre de ses oeuvres, ce sera "Le Caïman" avec Claude Rich. Un spectacle mettant en scène le philosophe Louis Althusser (qui étrangla son épouse) monté au théâtre Montparnasse. Cette fois, la pièce est un franc succès, elle est nominée cinq fois aux Molières et Rault reçoit le Grand Prix de l'Académie Française.
En 2008, une nouvelle association avec Claude Rich et le théâtre Montparnasse se révèle tout aussi fructueuse. C'est "Le Diable rouge", le portrait cynique d'un cardinal Mazarin vieillissant et retors dont les manigances trouvent un écho dans la politique contemporaine. La pièce est nominée aux Globes de Cristal, puis aux Molières, elle en obtiendra d'ailleurs deux.
Rault écrit ensuite un monologue "La vie sinon rien" puis "Le démon de Hannah" sur la relation amoureuse entre le philosophe Heidegger, supporter d'Hitler et son élève et maîtresse, Hannah Arendt, juive, grande figure intellectuelle et auteur d'un ouvrage majeur sur le totalitarisme.
Enfin, en 2010, Antoine Rault publie son premier roman " Je veux que tu m'aimes" aux éditions Albin Michel.