Allez, on arrête les clichés gros comme le Rio Grande, et on s'emballe pour cette rencontre culturelle. Ce qui devrait être aisé : la manifestation présentera plusieurs centaines de projets artistiques, universitaires, scientifiques, gastronomiques, économiques et technologiques.
Et puis le Mexique, ce sont certes des bouffeurs de piment, mais aussi 112 millions d'habitants avec une histoire ; donc une culture ; longue comme un pancho. Il faut dire qu'au Mexique, une bonne partie de la population est encore capable de parler Maya, une langue qui remonte à 300 ap JC.
Ils sont où, en France, ceux qui parlent latin couramment ? [NdDirecteur : derrière toi, et il te surveille...]
Plus sérieusement, l'année du Mexique en France vise aussi à « développer de façon durable les partenariats entre acteurs culturels, collectivités territoriales, sociétés civiles et entreprises des deux pays ». On ne peut que s'en réjouir, même si eux devraient avoir des doutes. La dernière fois qu'on a parlé collaboration mexicaine, Napoléon III a envahi et massacré le pays. On ne changera jamais, mais on peut toujours s'ouvrir aux autres. Il serait bien que certains se rendent compte qu'un mariachi, ce n'est pas Antonio Banderas dans l'ultra mauvais Desperados, mais un groupe de musiciens talentueux et enivrants à l'écoute. Au pays du vin, ça devrait plaire. Et puis on a encore des vaccins grippe A en stock.
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