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Tintoret, Pollock, Rothko, Monet, Modigliani, Nicolas de Staël....toutes les époques, et tous les styles sont désormais présentés dans cette collection 'permanente' installée sur 800 m². Jusqu'ici, la Pinacothèque ne possédait pas un tel lieu, ne proposant que des expositions temporaires. Près de 95 oeuvres ont été prêtées par des collectionneurs pour une période allant de un an à quinze ans, renouvelables (ce qui explique les guillemets autour du mot 'permanente'). Les tableaux sont prêtées sans contrepartie. C'est du moins ce qu'affirme Marc Restellini, le fondateur et le directeur de la Pinacothèque. 'En général' dit-il, 'les collectionneurs sont contents de pouvoir montrer leurs tableaux. Les musées sont trop souvent des cimetières pour les oeuvres. Une fois qu'elles y entrent, elles meurent. Moi, je veux les faire vivre'. Un nouvel accrochage aura donc lieu tous les six mois. Mais ce qui draine le public (et les recettes), ce sont les expos temporaires. Celle consacrée au Romanov ne va pas manquer de le faire. C'est l'histoire de deux familles de pouvoir qui se dessine, celles des Romanov, dirigeants russes et des Esterhàzy, princes et diplomates hongrois. Pierre Le Grand envoyait des agents à travers l'Europe pour rapporter des toiles, Catherine II, fit l'acquisition de collection entière grâce à ses contacts avec Diderot, réunissant ainsi près de 4000 toiles. Une façon pour la Pinacothèque de rappeler que sans les collectionneurs, les musées n'existeraient pas. Que serait le Louvre sans les Rotschild, les Camondo ? Que serait le MoMa sans Rockfeller ? ou le musée de Chantilly sans le Grand Condé, ou encore le Musée Guggenheim de Bilbao sans la famille Guggenheim ?
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