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La plupart ont une vingtaine d'années, et ils n'ont connu que ça : la censure, l'oppression, l'illusion d'un quotidien normal, à condition de ne pas sortir des clous. Un régime autoritaire a ceci de vicieux que son quotidien peut sembler vivable ou presque, alors qu'il est empreint de violences. Avec Sarkha, le 'cri', reflet de celui lancé par la population tunisienne, le silence est rompu, la passivité prend fin, l'art exprime la réalité de la société. C'est une façon de contourner la censure, en disant les choses par un autre biais, celui des arts, en métaphores. Beaucoup d'artistes dans le monde bravent les interdictions pour rompre le silence, et c'est notre devoir à tous de les écouter, et de les protéger.
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