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A bientôt trente ans, Miyavi est déjà l'auteur de sept albums. Il est l'un des fers de lance de la mouvance 'visual kei'. Ce rock visuel apparu au Japon dans les années 80 emprunte à tous les genres, du métal à la pop, en passant par le punk. De nombreux groupes comme X Japan s'en réclament dans les années 90, ils ont en commun d'attacher une très grande importance à leur look qui emprunte au street wear japonais, aux costumes orientaux traditionnels et au vestiaire gothique.
Dans son dernier CD, 'What's my name?' sorti en octobre 2010, Miyavi s'éloigne un peu du 'visual kei'. Il se veut moins gothique, mais plus punk avec forces tatouages et piercings.
Mais sous l'esthétique, se cache un musicien-chanteur-compositeur chevronné qui se dit influencé par de grands musiciens de blues comme BB King ou Buddy Guy.
Lors de ces concerts, le jeune japonais, marqué par le drame subi par son pays en mars 2001, collecte des fonds pour les sinistrés du tsunami. Il a annoncé qu'il compte également reverser une partie des recettes de sa tournée pour la reconstruction.
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