Renaissance de la Gaîté lyrique, du théâtre de la foire au triomphe des arts numériques: "
Voir la vidéo
Divertissement installé boulevard du Temple dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, la salle ne devient théâtre de la Gaîté que durant la Révolution quand elle cesse d'abriter la troupe des Grands Danseurs du Roi.
Démolie, rebâtie et rouverte en 1808 sous l'Empire, la salle disparait une nouvelle fois lors d'un incendie en 1835 et est reconstruite pour la seconde fois au même emplacement.
En 1861, sous le Second empire, le baron Haussman lui offre encore une troisième renaissance à la faveur des grands travaux de Paris, le théâtre est alors rasé pour le percement du boulevard Voltaire.
Reconstruite rue Papin dans le style multiple et exubérant de l'époque par l'architecte Alphonse Cusin, la salle délaisse alors les pièces de théâtre et ajoute l'adjectif 'lyrique' à son nom pour se dédier au spectacle fétiche de ce que l'Histoire on baptisé la 'fête impériale': l'opérette. Le prince du genre, le compositeur Jacques Offenbach va d'ailleurs diriger le théâtre jusqu'en 1873 et y connaître de nombreux triomphes, l'appétit du public pour l'opérette sera durable.
En 1918, les Ballets russes de Diaghilev y connaîtront aussi la gloire.
Après la Seconde guerre mondiale, la salle accueille encore des succès mais en 1989, c'est la faillite et le producteur Jean Chalopin transformel'édifice en un parc d'attraction: Planète Magique. Ce sera un échec et le théâtre est abandonné.
Finalement, il faudra attendre 2004 pour que la mairie de Paris se décide pour un centre culturel dédié aux arts numériques.
85 millions d'euros et sept ans de travaux plus tard, cette nouvelle Gaîté lyrique qui s'offre au public est, comme à la haute époque de l'opérette (genre tout à fait nouveau sous le Second empire) ...à l'avant-garde.
A voir aussi sur Culturebox :
- La Gaîté lyrique, nouveau temple parisien des arts numériques - ISI, festival innovant des arts numériques - Musiques numériques : l'étonnante partition d'images de Julie Morel
"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire