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Dix ans après sa séparation d'avec le groupe phare des années 80, le chanteur lyonnais Hubert Mounier est venu ajouter sa guitare aux chants des oiseaux et retrouver la sérénité perdue dans le tourbillon urbain quinze ans durant. La nature ardéchoise comme baume contre les bleus à l'âme et les larmes. C'est ici que pendant quatre ans il a composé en parallèle les musiques de son dernier album ( février 2011)et les dessins d'une BD intimiste, qui en retracent l'élaboration, sous un seul et même vocable, 'La Maison de pain d'épice ', à la fois sombre et sucrée. L'album musical est sorti chez'Naïve' et la BD aux Editons Dupuis. Après les deux derniers opus qui n'ont pas rencontré le succès qu'ils auraient dû, il est revenu à la musique pop simple, sans cuivre ni cordes,enregistrée avec d'excellents musiciens dans un studio de Bruxelles. C'est cette renaissance musicale qu'il a donc racontée dans une sorte de making of graphique qui témoigne des doutes et des joies de continuer en laissant derrière, la déprime et l'alcoolisme. Manière aussi de rappeler que sa première passion fut le dessin, notamment dans une revue lyonnaise 'Rock et BD'. Les lecteurs avisés qui ont collectionné ses planches ont pu s'apercevoir que sa côte méritait une exposition à Paris en avril. Dans ce journal intime dessiné, on reconnaîtra les traits de l'homme à la houpette mais aussi de son ancien compagnon de route, Benjamin Biolay.
Ce touche-à-tout de talent se produira le 16 juin au Transbordeur à Villeurbanne, et le 24 juin 2011 à l'Alhambra, pour accomplir sa mission de chanteur qui est comme il le dit 'd'embellir le monde'.
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