lundi 4 avril 2011

Les 30 ans de la FM

Les 30 ans de la FM: "

Mercredi dernier, les indépendants de l’audiovisuel radio et télévision fêtaient le 30eme anniversaire de la libération des ondes sur la bande FM en France, en même temps que les 30 de leur syndicat : le SIRTI. A 30 ans, la bande FM a atteint l’âge de la maturité. Depuis sa naissance tumultueuse en 1981, nous l’avons vu grandir avec la multiplication du nombre de radios et s’épanouir avec la diversification de l’offre.


Présente, avec plusieurs autres personnalités de la politique et du monde des médias, dont le député européen et ancien journaliste, nous avons réaffirmé l’importance du média que constitue la radio (8 personnes sur 10 sont en contact quotidien avec elle). Ce média majeur est tout à la fois un outil culturel et de divertissement mais aussi un espace de débat pertinent.


D’autre part, j’ai souligné que cet anniversaire devait marquer une étape vers de nouveaux enjeux que seront la radio numérique terrestre et la radio sur IP, sujets que Catherine Morin-Desailly avait souhaité évoquer avec l’ensemble du secteur lors d’une table ronde qui s’est tenu au Sénat le 28 avril 2010. Car, il faut bien le dire, le législateur a été peu présent depuis la libéralisation du secteur et la création du CSA : il a suivi la maturation de la radio de manière assez lointaine n’intervenant que dans des cas ponctuels, avec l’objectif d’assurer un développement harmonieux.


Je voudrais à cet égard souligner ce que doivent les territoires aux radios qui les irriguent d’information et de débats locaux, et qui les animent grâce à leur activité et leur réactivité. En tant qu’élue locale j’y suis profondément attachée, en tant que parlementaire, j’apprécie leurs spécificités.


C’est tout l’enjeu de la FM pour ses 10 prochaines années. Comme les autres médias, la radio doit faire sa révolution numérique à travers deux modalités principales : la radio numérique terrestre et la radio sur IP.


Comme l’indique le récent rapport de David Kessler les obstacles sont importants mais pas infranchissables. En étudiant l’histoire de la FM je me suis aperçu que les récepteurs FM étaient encore très peu nombreux dans les années 60, présents dans un tiers des foyers dans les années 70, avec une augmentation continue par la suite.


Ce n’est donc pas parce que la RNT ne se fera pas en un jour qu’il ne faut pas la faire. Tous les acteurs doivent se sentir concernés. Sans doute faudra t il du temps mais je pense qu'il faut en fixer le cap. Je sais que les radios indépendantes est à la pointe de ce combat.


Et dans une dizaine d’années on pourra peut-être dire : la radio analogique est morte, vive la radio numérique.

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1 commentaire:

  1. Papier envoyé par la sénatrice Madame Catherine Morin Dessailly (reçu sur mon google reder).Encore la preuve qu'ici il y a pluralité et encore plus sur twitter/henrirouen.
    Démocratie totale mais tolérante!(peur de Rouen magazine et paris normandie)

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