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Quelle belle idée! En même temps que sort sur les écrans le quatrième opus des Pirates des Caraïbes avec débauche d'effets 3D, Michel Hazanavicius, nous propose 'The artist', film muet en noir et blanc, décalque presque parfait des premières années du cinéma, quand les exclamations figuraient sur des panneaux et que les expressions n'avaient pas encore perdu les outrances du théâtre de l'époque.
Jean Dujardin, y est délicieusement suranné, rappelant le Français Max Linder mâtiné de Douglas Fairbanks. De son côté Bérénice Béjo penche vers Louise Brooks.
Il fallait un vrai courage pour se lancer dans une telle aventure. Le pari semble gagné et les premiers spectateurs de Cannes sortent de la salle comme d'un rêve anachronique. C'est un monde encore vierge de la Shoah, des délires technologiques et de la violence urbaine qui renait dans 'The artist', une certaine idée d'un bonheur qui peut-être n'exista jamais mais dont la nostalgie existe cependant.
JF L
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