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Si pour nous, la restitution de ces têtes, les 'Toi Moko', peut sembler être un détail, ce n'est pas le cas pour ce peuple Maori : 'C'est une question de grande importance pour les Maori, qui croient que, à travers le retour de leurs ancêtres sur le sol ancestral, leur dignité s'en trouve rétablie et que désormais, ils peuvent reposer en paix parmi les leurs'. On estime à environ 500 le nombre de ces 'Toi Moko' réparties à travers le monde. Trois cent ont déjà été restituées. En France, les établissements concernées sont le Musée du Quai Branly (qui en possède 8 à lui seul) mais également des Musées et centres de recherche universitaire à Nantes, La Rochelle, Rochefort, Dunkerque, Lille, Marseille, Lyon, Montpellier et Rouen. C'est d'ailleurs lorsque cette dernière ville a émis le souhait voilà quelques temps de restituer la têtes Maori en sa possession depuis 1875, que la polémique est née. La ministre de la culture de l'époque, Christine Albanel, s'était opposée à ce projet. Elle craignait que cette restitution crée un précédent, ouvrant la voie à d'autres demandes de rapatriement. Quant au devenir des ces têtes Maori en Nouvelle-Zélande, des recherches vont être réalisées pour localiser le lieu d'origine de chaque crâne. Des cérémonies d'inhumation seront ensuite organisées dans les clans Maori concernés.
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