A Vienne, Annick Charlot fait valser les couches sociales avec Lieu d'être: "
Voir la vidéo
'Cela fait 39 ans que je vis là, et je n'avais jamais vu ça (...)' Ce témoignage de Vera, une habitante du quartier Saint-Martin, témoigne de la nécessité pour des quartiers dits populaires d'être investis par les acteurs de la culture, mais il renvoie aussi à un relatif échec de cette culture pour tous prônée par Jean Vilar au sortir de la guerre. Du TNP de Villeurbanne au quartier Saint-Martin de Vienne, il y a encore bien plus qu'une trentaine de kilomètres, il y a des zones entières que la culture n'a jamais investi ou à de très rares exceptions. Le théâtre possède quelques unes de ces exceptions avec des lieux comme les Amandiers de Nanterre, le TNP de Villeurbanne ou le Théâtre Gérard Philippe à Saint-Denis. Si les quartiers populaires ont fourni de nombreux artistes à la société, ils ne l'ont dû le plus souvent qu'à eux-mêmes et à leur propre culture : Slam, Rap, Graf, Danse hip-hop....
Plus de 50 ans après la création du festival d'Avignon, trop rares sont les structures ou les artistes vont à la rencontre des populations dans leurs cités. Annick Charlot avait déjà associé les habitants des quartiers en 2008 à Villeurbanne et en 2010 à Lyon Part-Dieu lors de la Biennale de la Danse. Depuis quelques années, la danse portée par quelques chorégraphes montrent également le chemin vers une culture réellement populaire et partagée.
- A voir aussi sur Culturebox :
- 'Je-rêve-et-je-fais'-exposition-hip-hop-du-photographe-Homardpayette
- Utopistes-un-spectacle-polymorphe-au-théâtre-des-Célestins
- Thionville-festival-des-frontières-et-des-hommes"
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire