Le premier tome se terminait sur une ballade en solitaire de Monsieur Okada dans un paysage inspirant la quiétude de l'âme, à la manière des promenades de L'homme qui marche de Jiro Taniguchi. À la dernière page, la porte d'une charmante demeure s'ouvre sur une ravissante jeune femme à laquelle il tend un bouquet de fleurs.
Quelle vie mène Monsieur Okada, dont la sage apparence semble être prise en tenaille entre sa relation naissante avec sa collègue de bureau, Mayumi, et l'amour qu'il porte à la mère de sa fille, restée en province ? Énoncée comme cela, l'histoire à les atours d'une trame classique, voire potentiellement sirupeuse. Ce n'est pas le cas ici. L'ensemble est narré à un rythme varié, avec des séquences contemplatives portées par le dessin crayonné, rehaussé au lavis, d'Olivier Martin, et d'autres, plus lourdes de signification, où Sylvain Runberg parvient à faire passer l'essentiel par des dialogues justes. De plus, les auteurs laissaient dans cette ...
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