Deux enfants âgés de 5 mois et 2 ans et demi sont morts mercredi après-midi dans l’incendie d’un appartement d’un immeuble d’un grand ensemble de Rouen, qui a entraîné un début de polémique sur la qualité de ces constructions datant de la fin des années 1960
Photo d'archives
Selon les pompiers, l’incendie a pris peu avant 13H00, pour une raison encore indéterminée, au 2e étage de cet immeuble situé dans le quartier de grands ensembles de la Grand’Mare, sur les hauteurs de la ville. Il s’est ensuite propagé au 3e étage avant d’être maîtrisé, en moins d’une heure par les pompiers.
Les pompiers ont retrouvé deux enfants sans vie dans l’appartement où le feu a pris. Durant l’incendie, trois personnes, dont la mère des victimes et son troisième enfant, ont sauté de fenêtres du 2e étage pour échapper au feu et sept autres ont été légèrement intoxiquées par les fumées.
Les autorités ont ordonné par précaution l’évacuation de 18 appartements voisins dont les locataires ont été accueillis dans le centre culturel André Malraux situé à proximité. Ces habitants ont pu ensuite remonter dans leurs appartements pour chercher des affaires avant d’être relogés par le bailleur social qui gère l’immeuble.
Des voisins se sont dits choqués, rappelant que plusieurs personnes étaient décédées à la suite d’incendies dans cet ensemble d’immeubles de verre et d’acier, depuis leur construction, par l’architecte Marcel Lods, à la fin des années 1960. “Les incendies se propagent à une vitesse phénoménale dans ces immeubles qu’il faut raser”, a assuré à l’AFP Patrice Baray, un ancien pompier.
Jean Frenel, un retraité qui habite un petit pavillon proche des immeubles, a confié que ces immeubles avaient été rénovés “trois fois” sans que leur sécurité ne s’améliore, selon lui. “Il faut que ça cesse, que les autorités nationales, régionales et municipales prennent des décisions”, a-t-il déclaré à l’AFP.
De son côté, le maire PS de Rouen, Valérie Fourneyron, qui s’est rendue sur place, comme le préfet de Seine-Maritime, Rémi Caron, a rappelé que la grande majorité des 25 immeubles “verre et acier” avaient été réhabilités entre 2006 et 2008. “Les enquêtes en cours permettront de déterminer si de nouveaux travaux de sécurité incendie sont nécessaires”, a-t-elle déclaré dans un communiqué.
Valérie Fourneyron a assuré qu’elle venait d’obtenir l’autorisation de démolir les trois immeubles de cet ensemble qui n’ont pas fait l’objet d’une réhabilitation.
La police de Rouen a été chargée de l’enquête et des experts doivent se rendre sur place jeudi pour tenter de déterminer l’origine du sinistre.
AFP
- Une fillette de 18 mois était déjà décédée dans un incendie similaire en mars dernier. (photo archives)
Une enquête est en cours,madalme le maire Valérie Fourneyron veut tous les éclaircissements.Déjà elle voulait faire raser ces immeubles et les incendies lui donnent le raison (trois morts au total,trois morts de trop!).
RépondreSupprimerMadame la sénatrice Catherine Morin-desailly avait réussi à les faire "classer" et à quel prix!
Il faudrait cesser des choix partisans et penser à la sécurité de tous et de toutes,et cessons de faire de la politique-politicienne et de travailler ensemble,la campagne municipale n'est pas d'actualité!
Il faut cesser de crier " au loup" dès que l'adversaire a une bonne idée!