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Après ' Eau, Air, Terre ' en 2007, et ' Etre arbre, Etre nature ' en 2009, la Biennale internationale d'art contemporain de Melle a donc décidé de mettre l'humain au coeur de cette 5ème édition. Une manière d'interroger le public sur les flux humains, les catastrophes écologiques et économiques qui redessinent les territoires et les frontières. Des frontières que la petite ville de Melle a su abolir. Avec tout juste 3500 habitants, cette commune des Deux-Sèvres a réussi à s'imposer comme un rendez-vous de l'art contemporain, malgré les à-priori. L'aventure a commencé en 1990 quand Christina Kubitch a réalisé ici ses installations et promenades sonores. En 1966, c'était Yann Kersalé, Michel Blazy et Françoise Quardon qui proposaient des créations en harmonie avec le patrimoine local. L'idée d'une biennale est ensuite apparu 'comme une évidence' reconnaît Dominique Truco, la directrice artistique de l'événement. La première a eu lieu en 2003. Depuis, le succès est au rendez-vous (on attend plus de 30 000 visiteurs cette année). Certaines oeuvres, créées au cours des précédentes éditions, sont restées sur place, faisant partie du paysage local. Elles 'habitent' désormais le quotidien des mellois. Preuve que l'art est certainement l'une des plus belles réponses pour 'Habiter la terre' et y être heureux.
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