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"Chanson pour un homme couvert de femmes", "Chanson d'un fait divers", "Chanson qui laisse des traces", "Chanson que personne n'écoute" : autant de titres présents sur le nouvel album de Christophe Miossec, "Chansons ordinaires". L'artiste finistérien n'a pas changé d'un pouce, il se berce à l'ironie douce-amère, crache son cynisme, et dit sa prose sans fioritures. La voix est plus fêlée qu'avant, comme le coeur, le tempo est plus hasardeux, comme un pas enivré qui chaloupe. Christophe Miossec soigne sa gueule de bois et ses amours à coup de chansons rageuses, de déclarations de guerre et de poèmes superbes. Ce sont cette plume fine, cette tendresse, cette rage au coeur et cette estime déglinguée qui ont frappé les fans en devenir dès le premier album "Boire" en 1995. Ce sont ces mêmes traits, un peu vieillis, un peu mûris, parfois assagis parfois goguenards qui séduisent toujours aujourd'hui, huit albums plus tard. L'artiste ne pas s'est "renouvelé", comme on dit souvent. Il a tenu la barre sur sa mer démontée, comme un Brestois fidèle à son amante tourmentée.
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