Voir la vidéo
Max Boublil ne fait pas dans la dentelle. Au rythme d'un morceau, mis en ligne chaque premier samedi du mois depuis mai 2010, le chanteur a réussi à devenir une véritable star de la chanson à textes sur internet avec des morceaux aussi inoubliables que leurs titres pouvaient le laisser présager "Ce soir... tu vas prendre", "J'aime les moches", "Chatroulette" etc. Dans ce dernier opus consacré au logiciel de "rencontres hasardeuses" sur le web, l'humoriste n'hésite pas à abaisser son art jusqu'au niveau élémentaire d'une cour d'école avec des paroles toutes dédiées "Je veux pas gâcher ta fête, tu vas trouver ça bête, mais j'étais sur le net, et j'ai vu ta mère sur Chatroulette". Effectivement c'est bête, et la suite est encore pire. Mais si Max Boulblil n'hésite pas à faire dans le comique gras, il sait aussi jouer des divers registres de l'humour et parfaitement s'adapter à nouveaux modes d'expression. Internet est son élément, et les réseaux sociaux constituent son meilleur agent. En Octobre 2010, après la sortie de sa "Chanson raciste", le rappeur Alibi Montana s'en prend violemment aux paroles écrites par l'humoriste, leur clash par médias sociaux interposés fait le buzz sur internet, un mois plus tard les deux duettistes déboulent ensemble sur la toile avec un morceau baptisé "Clash gentil". Les internautes comprennent alors que tout ce cirque verbal n'était que parodie. Une bonne manière pour Max Boulblil de prouver que son talent ne peut se résumer à du premier degré, et que son humour est communicatif au point de contaminer le milieu très pince-sans-rire du Rap.
A voir aussi sur Culturebox :
- Les autres entretiens Les 5 dernières minutes
- Norman Thavaud fait des vidéos et crée le buzz sur le net
- une sélection de reportages consacrés aux humoristes
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire