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En mars 2011, un séisme suivi d'un tsunami ravage l'archipel du Japon, cause des milliers de morts, d'immenses dégâts et entraîne dans la centrale côtière de Fukushima une catastrophe nucléaire majeure.
L'image solitaire et digne d'une jeune femme japonaise au regard perdu, Yuko Sugimoto, enveloppée dans une couverture au milieu d'un paysage ravagé, est devenu l'un des symboles de cette catastrophe dans un pays pourtant accoutumé depuis toujours au désastre. La jeune femme a cru durant le cataclysme que son fils, Raito, cinq ans, qu'elle avait déposé à l'école le 11 mars au matin, était mort. Le petit garçon avait en fait survécu, sauvé par ses professeurs avec les autres élèves de son école montés sur le toit de l'établissement pour échapper au désastre, la jeune maman ne retrouvera l'enfant sain et sauf que le 14 mars.
Depuis, l'image du désarroi de Yuko cernée par les décombres a fait carrière en étant notamment reprise en couverture de plus d'une cinquantaine de journaux et magazines d'actualité à travers la planète. Paris Match en avait fait sa une pour illustrer la tragédie et c'est à l'invitation du magazine que la jeune femme s'est rendue à Perpignan. Elle a notamment déclaré que si son image avait pu faire mesurer l'ampleur de la catastrophe dans le monde, c'était un honneur pour elle que d'avoir figuré sur cette photo.
A Perpignan, "Visa pour l'image" qui défend le photojournalisme à une époque où la presse se détourne de ce modèle, ne pouvait pas ignorer ce cliché.
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