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'Faut-il peindre ce qu'il y a sur un visage, ou ce qui se cache derrière un visage?' Cette interrogation de Pablo Picasso pourrait être celle de Tidjani Benlarbi. Il l'a d'ailleurs mise en exergue de son exposition, comme pour nous donner la clé de son oeuvre.Pour cet artiste né à Koléa en Algérie, et installé depuis dix ans en France, ce qui compte c'est l'élan intérieur, celui qui jaillit des profondeurs. Un élan qui chez lui devient jubilation, quand il évoque l'actualité de ces derniers jours au Maghreb. Le vent de démocratie qui souffle aujourd'hui sur tous les pays d'Afrique du Nord fait sauter les carcans et espérer un grand renouveau. Les prochains visages qu'il peindra en seront peut-être le reflet. Tidjani Benlarbi est diplômé de l'école nationale des Beaux-Arts d'Alger, et il enseigne la peinture à Orléans.
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