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Santiago Sierra pose la question du travail et de son exploitation à travers des performances, des installations, des photographies ou des vidéos. Depuis 2009, il est au No Global Tour, qui consiste en un tour du monde d'une sculpture représentant le mot 'NO'.
En fonction des villes, lorsque la sculpture est exposée dans un centre d'art, Santiago Sierra produit une création en rapport avec le contexte local. Ici, l'oeuvre consistera au fauchage d'un 'NO' géant au centre d'un champ cultivé près du centre d'art.
Pendant l'exposition, des photographies de la sculpture 'NO' seront exposées ainsi que le long métrage du périple de l'oeuvre.
Auparavant, l'artiste a déjà réalisé d'autres travaux, un peu provocants, tels que tatouer une ligne verticale sur le dos d'une personne qui a besoin d'argent, à Mexico en 1990. En 2002, en Autriche, il aligne face à une cimaise de la Kunsthalle, trente travailleurs placés suivant la couleur de leur peau, ou encore en 2008, à Naples il couvre les panneaux d'affichage publicitaires d'images des dents des derniers tziganes de Ponticelli.
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