Le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a annoncé dans un communiqué de presse que la France ne poserait pas de candidature à l’organisation des JO de 2020. Le CNOSF justifie cette décision par le temps requis pour préparer un tel projet dans de bonnes conditions: « Une nouvelle candidature olympique devra être travaillée suffisamment en amont et être menée en totale synergie par le mouvement sportif, la ville candidate et l’État. Le CNOSF définira, avant la fin de l’année 2011, les conditions d’un futur projet. Ainsi, le CNOSF indique qu’il n’y aura pas de candidature à l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’été de 2020… »
Après le revers de Paris pour les Jeux de 2012 et la cinglante défaite de la ville d’Annecy pour les JO d’hiver 2018, les instances olympiques françaises souhaitent donc se laisser du temps avant d’envisager une nouvelle candidature. En filigrane, le CNOSF semble justifier ainsi le fiasco d’Annecy, un projet de candidature très tardif et qui n’a, semble-t-il, jamais eu la moindre chance de l’emporter malgré les 29 millions d’euros dépensés – une somme qui paraît indécente en période de crise mais néanmoins largement inférieure aux budgets des deux autres villes concurrentes.
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