Marcel Azzola, invité des Nuits de Nacre:
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Marcel Azzola doit beaucoup à son père. Ce maçon italien cherchait un métier pour son fils. A l'époque, le petit Marcel voulait être violoniste. Mais dans la communauté italienne de la banlieue parisienne, certains enfants pratiquaient l'accordéon. C'est ainsi qu'à dix ans, Marcel Azzola commença sa grande histoire d'amour avec un instrument auquel il allait donner ses lettres de noblesse. Il aura de très bons professeurs, remportera la Coupe du Monde d'Accordéon puis écumera les bals et les brasseries. Jazz, classique, improvisation, musette, tout lui plaît. En 1952, il rentre chez Pathé Marconi et devient très populaire. Mais les producteurs lui refusent de jouer du jazz, jugé trop élitiste. Sa rencontre avec Jacques Brel qui sera décisive. Son talent va exploser sur "Vesoul". Le jour de l'enregistrement du célèbre titre de Brel, l'équipe est en retard, à partir de quelques accords sur une feuille, Azzola se lance dans une introduction "délirante". Brel fasciné, lui dit alors : "Chauffe ! Chauffe Marcel !" . Depuis, l'expression est passée dans le langage populaire. La carrière de Marcel Azzola a connu un renouveau avec le retour en grâce de l'accordéon sous l'impulsion de musiciens comme Richard Galliano. Et sa passion pour le jazz et l'improvisation peuvent maintenant s'exprimer pleinement.
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