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"Le cinéma du passé n'est pas passé". Voilà la devise du Festival Lumière. Il faut dire que ses fondateurs et organisateurs savent de quoi ils parlent. Thierry Frémeaux est le Directeur Général du Festival de Cannes, depuis des années il en orchestre la sélection. Bertrand Tavernier est le président de l'Institut Lumière, cinéaste et grand cinéphile. Ensemble, ils se sont battus pendant une dizaine d'année pour proposer ce rendez-vous loin des habituels évènements du genre. Ici, pas de découvertes, de nouveautés, mais des rétrospectives, des relectures de l'histoire du cinéma. Le "pointu" côtoie le "grand public" avec cette année des hommages à Jacques Weber et à William Wellman. Gérard Depardieu incarne cette amplitude et cette force du septième art, dans sa carrière comme dans ses projets. Il tourne actuellement en Roumanie dans "Ipu", un film de Bodgan Dreyer qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale. Aux côtés d'Harvey Keitel et de Laura Morante, il joue un idiot du village que les voisins essaient de convaincre de se sacrifier à la place de deux otages arrêtés par les nazis. Depardieu sera ensuite à l'affiche des "Turfistes", un film de Fabien Ontoniente (Camping) avec Alain Chabat et Edouard Baer. En 2012 ce sera au tour de Jean-Pierre Améris de le filmer dans "L'homme qui rit", un long métrage adapté d'une oeuvre de Victor Hugo.
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