Le 17 mai, journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie, est l'occasion pour la CGT de renouveler son engagement aux côtés des lesbiennes, gays, bisexuel-le-s et trans (LGBT).
Forte de ses valeurs fondatrices de justice sociale et de solidarité, la CGT s'est engagée de longue date dans le combat contre les discriminations et pour l'égalité des droits des personnes quelles que soient leur orientation sexuelle et identité de genre.
L'année 2013 en France est marquée par l'ouverture du droit au mariage et à l'adoption aux couples de même sexe. Néanmoins, l'expression publique, violente et haineuse, de l'opposition à cette avancée historique majeure, nous rappelle que la société n'est pas totalement immunisée contre les thèses homophobes, transphobes et sexistes.
Nous le mesurons tous les jours sur le terrain de l'entreprise, où cette discrimination s'exprime encore et toujours. Elle génère de la souffrance au travail pour les salarié-e-s LGBT quand elle ne les prive pas tout simplement de l'accès à l'emploi. Nous constatons toutefois que les victimes font de plus en plus appel à nos syndiqué-e-s pour faire cesser et réparer l'injustice subie. Nous nous efforçons d'être dignes de cette confiance.
Notre ancrage dans le monde du travail donne à nos élu-e-s et mandaté-e-s la possibilité d'être des acteurs-trices actifs-ves de la lutte contre l'homophobie et la transphobie et d'agir concrètement pour l'égalité des droits. Ces problématiques sont loin d'être généralement abordées dans la négociation collective dans les entreprises, c'est pourtant vers cela qu'il faut tendre. L'accès au mariage pour tou-te-s n'évacue pas la question d'inégalité des droits des couples pacsés ou vivant en concubinage devant les droits sociaux dans l'entreprise, qu'ils soient accordés par la direction ou décidés par les comités d'entreprise. Souvenons-nous dans notre travail syndical quotidien qu'il nous est possible d'agir là-dessus.
En cette année 2013 la CGT appelle de ses vœux de nouvelles avancées pour la reconnaissance des droits des personnes trans.
Nous espérons ainsi que l'Organisation Mondiale de la Santé qui est en train de réviser sa très respectée classification internationale des maladies (CIM), acte la dépsychiatrisation de la transidentité. Rappelons que le choix de la date du 17 mai comme journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie s'est fait en raison de la suppression en 1993 de l'homosexualité de la liste des maladies mentales par l'OMS. Vingt ans après l'heure est venue de reconnaître enfin cette intégrité psychique aux trans.
Nous attendons également du gouvernement français des avancées concrètes pour les droits des trans, dans l'esprit de la résolution 1728 du Conseil de l'Europe et des recommandations Hammarberg.
Les employeurs se servent des discriminations pour diviser et opposer les salarié-e-s. La CGT tient à réaffirmer que la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits des personnes LGBT est une lutte pour la justice et la dignité humaine. C'est un apport essentiel à la transformation sociale et c'est par l'engagement de chacun-e que nous la gagnerons.
La lutte contre l'homophobie et la transphobie est un apport essentiel à la transformation sociale et c'est par l'engagement de chacun-e que nous la gagnerons
Forte de ses valeurs fondatrices de justice sociale et de solidarité, la CGT s'est engagée de longue date dans le combat contre les discriminations et pour l'égalité des droits des personnes quelles que soient leur orientation sexuelle et identité de genre.
L'année 2013 en France est marquée par l'ouverture du droit au mariage et à l'adoption aux couples de même sexe. Néanmoins, l'expression publique, violente et haineuse, de l'opposition à cette avancée historique majeure, nous rappelle que la société n'est pas totalement immunisée contre les thèses homophobes, transphobes et sexistes.
Nous le mesurons tous les jours sur le terrain de l'entreprise, où cette discrimination s'exprime encore et toujours. Elle génère de la souffrance au travail pour les salarié-e-s LGBT quand elle ne les prive pas tout simplement de l'accès à l'emploi. Nous constatons toutefois que les victimes font de plus en plus appel à nos syndiqué-e-s pour faire cesser et réparer l'injustice subie. Nous nous efforçons d'être dignes de cette confiance.
Notre ancrage dans le monde du travail donne à nos élu-e-s et mandaté-e-s la possibilité d'être des acteurs-trices actifs-ves de la lutte contre l'homophobie et la transphobie et d'agir concrètement pour l'égalité des droits. Ces problématiques sont loin d'être généralement abordées dans la négociation collective dans les entreprises, c'est pourtant vers cela qu'il faut tendre. L'accès au mariage pour tou-te-s n'évacue pas la question d'inégalité des droits des couples pacsés ou vivant en concubinage devant les droits sociaux dans l'entreprise, qu'ils soient accordés par la direction ou décidés par les comités d'entreprise. Souvenons-nous dans notre travail syndical quotidien qu'il nous est possible d'agir là-dessus.
En cette année 2013 la CGT appelle de ses vœux de nouvelles avancées pour la reconnaissance des droits des personnes trans.
Nous espérons ainsi que l'Organisation Mondiale de la Santé qui est en train de réviser sa très respectée classification internationale des maladies (CIM), acte la dépsychiatrisation de la transidentité. Rappelons que le choix de la date du 17 mai comme journée internationale de lutte contre l'homophobie et la transphobie s'est fait en raison de la suppression en 1993 de l'homosexualité de la liste des maladies mentales par l'OMS. Vingt ans après l'heure est venue de reconnaître enfin cette intégrité psychique aux trans.
Nous attendons également du gouvernement français des avancées concrètes pour les droits des trans, dans l'esprit de la résolution 1728 du Conseil de l'Europe et des recommandations Hammarberg.
Les employeurs se servent des discriminations pour diviser et opposer les salarié-e-s. La CGT tient à réaffirmer que la lutte contre les discriminations et pour l'égalité des droits des personnes LGBT est une lutte pour la justice et la dignité humaine. C'est un apport essentiel à la transformation sociale et c'est par l'engagement de chacun-e que nous la gagnerons.
La lutte contre l'homophobie et la transphobie est un apport essentiel à la transformation sociale et c'est par l'engagement de chacun-e que nous la gagnerons
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