Par GILLES RENAULT
BAnd aid . Ce soir et demain à Paris, le Zénith et Bercy hébergent deux rassemblements de soutien.
Avalanche de bonnes intentions musicales ce week-end à Paris, avec deux rassemblements œcuméniques dont on peine à mesurer la réelle portée, mais qui témoignent d'une volonté benoîte d'engagement, quitte, si besoin, à enfoncer les portes ouvertes.
Projet littéralement inattaquable, le principe d'une Journée de la paix est défendu pour la deuxième année consécutive en France par l'ONG britannique Peace One Day, qui monte ce soir au Zénith un plateau qui, lui même, ne ferait pas de mal à une mouche : bras dessous bras dessous, Charlie Winston, M, Vanessa Paradis ou « Pythie » Smith se transmettront la chandelle, avec Sharon Stone et Jude Law en vedettes américaines de circonstance.
Le temps de changer de liquette, et on filera demain à Bercy, où le collectif Rock sans papiers donnera à son tour de la voix. Militant notamment pour « la régularisation des 6 300 travailleurs sans papiers grévistes d'octobre à juin, pour diminuer les contrôles et les expulsions et pour stopper la xénophobie ambiante », une palanquée d'artistes attendus (Cali, Têtes raides, Wampas, Agnès Jaoui, Jane Birkin...) animeront trois scènes devant un public logiquement acquis. Seul suspense : qui, d'Eric Besson, Brice Hortefeux ou Nicolas Sarkozy, sera le plus copieusement hué ?
A la même heure, U2 remplira à nouveau le Stade de France. En marge du show, très spectaculaire, Bono a aussi prévu de discuter le bout de gras sur la dette des pays pauvres, entre autres.
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