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Albert Serra est un habitué des films où les personnages principaux sont de grandes figures légendaires. Son premier long-métrage, en 2006, évoquait l'histoire de Don Quichotte. Le second, celle des Rois Mages. L'un comme l'autre avait été présenté à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. Pour son troisième film, Albert Serra s'est donc emparé de Dracula mais, dit-il, "comme je n'aime pas les films fantastiques, j'ai choisi de lui faire rencontrer un autre personnage qui me correspond davantage, Casanova. Il représente le XVIIIème siècle, les Lumières, la sensualité. Alors que Dracula, c'est l'obscurantisme du XIXème siècle et la violence".
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